Translate

jeudi 13 octobre 2011

Interview des camarades du comité chargé deuil d’Inal


                                          Youba Dianka: président  ET El hadj Ba : trésorier

Bonjour BA El Hadj et Youba Dianka, présentez-vous aux lecteurs, présentez le comité de préparation du deuil à Inal ?

   Le comité « Inal France » a été mis en place en France par le président de l’IRA- Mauritanie Biram Dah ould Abeid lors de son séjour au mois de juin 2011en France. Il est composé de cinq membres qui sont :
1-Youba: président
2-El hadj Ba : trésorier
3-Abou Sarr : chargé de communication
4-Mohameden Ould Zahaf : chargé d’organisation
5-Alhousseinou Kane : secrétaire général.

C’est quoi le but du projet INAL dont vous êtes le cerveau moteur ? 

Juste une précision: non, nous ne sommes pas le cerveau moteur de ce noble projet mais des simples militants dévoués à la cause.

  Le but du projet Inal est d’organisé un pèlerinage à Inal pour permettre aux veuves, orphelins et tous mauritaniens épris de justice d’aller se recueillir sur les tombes de nos martyres tués sur l’autel de la barbarie.

Partir se recueillir à INAL est- il un acte hautement symbolique politiquement ou humanitaire pour vous ?

  Les deux à la fois. Il s’agit d’un acte politique et humanitaire ; j’ajouterai même que c’est un acte que tout bon musulman doit accomplir.

Pourquoi  le gouvernement du général  Mohamed Ould Abdel Aziz a fait un tapage autour de la promesse d’identification des sépultures de tous militaires assassinés ou disparus  après avoir pris connaissance du projet d’INAL?

   C’est de la propagande ! Il ne croit même pas à ses propos lui-même. Il ne suffit pas de parler. Quand on est au pouvoir, on doit purement et simplement agir.  

Mohamed Ould Abdel Aziz a conduit une prière à Kaédi  en faveur du règlement du dossier génocide sur les négro-africains de 1987 à 1992, selon lui c’était pour consolider l’unité nationale le 25 mars 2009, alors où en est-on avec  ce dossier actuellement ?
     Ce dossier n’a pas bougé d’un iota. Il est au point mort et son démarrage ne dépend que de nous les noirs. Je précise que le mot noirs, dans mon entendement regroupe les harratins, les soninkés, les wolofs, les peulhs et les bambaras : nous sommes des frères de sang.

Le projet INAL mobilise-t- il  les associations Mauritaniennes, les partis politiques, les ONG internationales et la diaspora Mauritanienne ?

   Pour l’instant, toutes les associations, tous les partis politiques et les ONG  contactés ont accueilli favorablement cette idée ; à l’exception d’une ou deux voire trois individualités qui n’ont même pas daigné répondre à notre invitation.

Pouvez-vous nous citer les deux individualités qui n’ont même pas daigné répondre à votre invitation ?

Nous sommes convaincus que ce sont les actes qui comptent et non les individualités. Par conséquent, il ne nous semble pas nécessaire de citer de nom. Les deux voire trois personnes concernées se reconnaîtront.

Avez-vous un appel à lancer où votre dernier mot envers les lecteurs ?

    Le dernier mot consiste à dire que cet acte que nous sommes en train d’accomplir, ne nous appartient pas ; nous sommes des militants et à ce titre, nous apportons notre modeste contribution à la lutte du peuple noir de mauritanie. Nous demandons à tous les mauritaniens de se sacrifier financièrement et d’apporter leurs  contributions au comité Inal-France pour la réussite du projet.


Propos recueilli par Diko Hanoune auprès des camarades du comité Inal en France, BA El Hadj et Youba Dianka. 

1 commentaire:

  1. Bonjour à toutes et à tous,

    Ce sont la des initiatives encore une des initiatives intéressantes, méritant d'encouragements.
    Seulement je pense qu'il faut sortir du fatalisme et créer une synergie permettant à tous et à toutes de discuter sur l'avenir du pays.
    J'entends par la, qu'il est plus que jamais impératif de poser la question en termes d'autonomie du Sud du pays voir l'autodétermination qui est reconnu par l'ONU.
    IL est aussi temps que toutes les composantes de la Mauritanie se positionnent par rapport à la question nationale, de la nature de l'Etat dans lequel nous voulons vivre et enfin du partage des richesses.
    C'est à nous Populations marginalisées, exclues, tenues en esclavage de poser les bonnes questions et à nous de nous organiser et trouver les moyens pour arriver à nos fins.
    Comme le dit un proverbe Africain
    "Aussi longtemps que les lions n'auront pas leurs griots, les récits de chasses tourneront toujours à la gloire du chasseur"

    RépondreSupprimer