Nouakchott le 09/07/2013
Les émeutes qui ont
secoué Kaédi ce dimanche 07 juillet 2013 sont l’occasion pour le régime raciste
de Mohamed Ould Abdel Aziz de resserrer l’étau autour de la capitale du Gorgol.
Les forces censées maintenir l’ordre
sèment en l’occurrence le désordre et la désolation dans la ville. L’armada
répressive ne s’est pas limitée aux rues et ruelles de Kaédi, c’est dans les
maisons qu’elle va cueillir ses proies dans l’arbitraire le plus absolu. Les
arrestations se multiplient n’épargnant pas même les sages de la ville à
travers l’interpellation de Mamadou Aly Dia dit Gando, infirmier à la retraite
Touche pas à ma
nationalité constate avec regret qu’au lieu de prendre des mesures à même
d’apaiser la situation, l’Etat raciste s’enfonce dans sa fuite en avant en
choisissant la répression aveugle plutôt que le dialogue. Cette politique du
bâton ne ciblant que la seule communauté noire, combinée à la tolérance
manifeste de l’exhibition d’armes à feu par les membres de la communauté
arabo-berbère, ne fera qu’exacerber les tensions.
Touche pas à ma
nationalité met en garde l’Etat contre le danger de tels agissements et
exige :
-
La libération immédiate et sans conditions de
tous ceux qui ont été arrêtés
-
La levée de l’état de siège permanent imposé
à la ville de Kaédi et à toute la vallée du fleuve
-
Le traitement digne et égalitaire de tous les
citoyens de Mauritanie devant la Mauritanie pour éviter que le scénario de
Kaédi ne se reproduise.
Touche pas à ma
nationalité rappelle l’Etat à ses engagements internationaux en ce qui concerne
la pratique de la torture et le met en
garde contre toute atteinte à l’intégrité physique et morale des détenus.
Pour la
Coordination,
Alassane DIA
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