Réaction du capitaine Ely Ould Krombele
Diko j'ai lu avec attention ta réponse à mon article sur la comparaison entre Biram et Mandela. Tu as traité trois volets: la maladie "imaginaire de Biram, le cas de Jemal Ould Mohamed et enfin le conseil que j'ai voulu donner au président de l'IRA.
1- Mon intention n'était pas de reprocher à Biram de tomber malade, mais plutôt de faire ressortir sa faiblesse sur le plan physique et psychologique. Quand on doit défendre une cause colossale, on doit s'attendre à aller en prison tous les jours.
2-Je n'ai pas vu en direct le débat entre Jemal et Biram sur France 24.C'est l'avocat qui m'a dit de bouche à oreille que Biram l'a traité de "forgeron". Si tel était le cas, c'est grave mais aussi contre-productif. Jemal, de par sa fonction d'avocat, peut défendre s'il veut le Doc Mengelet, Aziz ou Maaouiya. Là n'est pas le problème. Mais s'il nie la persistance de l'esclavage en Mauritanie, je serais le 1er à m'insurger contre cette attitude.
3-Diko, je ne connais pas Gaston Kelman, cependant je suis d'accord avec lui sur un point au moins: comme lui, je suis contre la victimisation des Noirs, qu'ils étalent à chaque occasion. Cette "tactique" commence à atteindre ses limites et il est temps de traiter avec les autres protagonistes vivant sur cette planète à armes égales, sans se flatter dans sa faiblesse.
Je sais que parler de Biram pour certains est une insulte. Et pourtant Diko, une critique constructive ne fera pas de mal ni à Biram, ni aux cornemuses de Biram. Enfin, je suis flatté de ta réponse Diko. Beaucoup te considèrent comme un impulsif, mais pour moi, c'est le contraire. Tu luttes contre deux fronts: le système beidhane et la féodalité negro-mauritanienne avec un courage déconcertant. A mes yeux tu es l'un des défenseurs les plus engagés à défendre les droits des humains en Mauritanie. Fraternellement
Capitaine Ely Ould Krombele
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