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jeudi 30 août 2012

Monsieur Biram Ould Abeid, a été transféré, il y quelques instants, de la Prison Civile vers l’Hôpital National


 
Communiqué: l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste


Nous apprenons, à l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), que notre président, Monsieur Biram Ould Abeid, a été transféré, il y  quelques instants, de la Prison Civile vers l’Hôpital National à bord d’une véhicule sanitaire. Son état de santé serait critique et il serait placé, actuellement, au sein des services des Urgences sous sévère surveillance policière.
Ce serait la quatrième fois en moins d’un mois que Monsieur le Président est transféré aux Urgences. A chaque fois on lui prodiguait quelques soins de première urgence puis le ramenait au point santé de la Prison avant de le réintroduire dans sa cellule carcérale. Jamais les résultats des analyses et autres examens pratiqués par les médecins qui l’ont ausculté ne lui furent communiqués ni communiqués aux siens.
l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste, tout en  tirant la sonnette d’alarme à propos des risques encourus par la vie et la santé de son président, Monsieur Ould Abeid,  réaffirme ce qui suit :
1-      La sommation faite aux autorités mauritaniennes pour qu’elles offrent l’assistance sanitaire suffisante à Monsieur Biram jusqu’au diagnostique complet et indiscutable de sa maladie et la mise en place des soins nécessaires ;
2-      Qu’elle tiendra le Général Mohamed Ould Abdel Aziz pour personnellement responsable  de tout ce qui arrivera au président Biram, objet d’une détention arbitraire et dont la santé décline de jour en jour en l’absence de tous soins efficaces ;
3-      Qu’elle exhorte l’ensemble des forces vives du pays pour soutenir et se porter au secours de Biram qu’on tue à petit feu et de sang froid dans les geôles de Mohamed Ould Abdel Aziz ;
4-      Sa mise en garde et sa dénonciation de l’omerta et du silence qui essayent de couvrir l’état de santé du Président Biram et demande aux partis politiques, aux organisations de la société civile et aux institutions internationales de s’en démarquer et de ne pas y prendre part.

Nouakchott le 29/09/2012
Le Bureau Exécutif

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