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lundi 30 janvier 2023

Mauritanie : Pays ou la fraude électorale commence avant les élections.


Mauritanie : Pays ou la fraude électorale commence avant les élections.

Les mauritaniens sont surpris par l’amateurisme de la nouvelle  équipe de cette fameuse Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) que dirige Dah Ould Abdel Jelil, l’homme du sérail favorable à l’actuelle majorité présidentielle. Il n’est pas neutre et ne le sera jamais.

On nous informe de bouche à oreille, par murmure, avec des images amateurs que la CENI vient de lancer son recensement à but électoral sans même informer le public Mauritanien. Quelle catastrophe? Cette information n’est trouvable dans aucun medias officiel de la CENI, qui n’est même pas à jour. Ô mon Dieu!

La situation des Mauritaniens vivant à l’étranger est pire, ni les ambassades, moins encore les consulats ne sont informés sur la date du début de l’inscription dans la liste électorale à partir de l’étranger. Tout est fait pour flouer les futurs électeurs.

Le 26 janvier dernier, deux ministres, celui des affaires étrangères et celui de l’intérieur nous sortent en catimini un découpage électoral de Mauritaniens à l’étranger diabolique, dans le continent européen, les mauritaniens pourront voter qu’en France, allez y comprendre le pourquoi? Idem pour les autres continents. Un véritable carnage de la démocratie.

A vrai dire, ce choix  n’est pas dans les compétences de ces deux ministres. Normalement, c’est  la CENI qui est chargée de l’organisation des futures  élections.  On se demande qu’est ce que vient faire un ministre de l’intérieur dans les affaires de mauritaniens vivant à l’étranger ? Parce qu’il est parent du président Ghazouani, il a le droit de mettre son nez partout, à tel point qu’il laisse les Mauritaniens à croire qu’ils ont deux présidents à la tête de leur pays.

La CENI doit reprendre la main, pourquoi ces membres ferment-ils les yeux sur ces errements ? Qu’est ce qui se passe?

 

Diko Hanoune

vendredi 27 janvier 2023

Condoléances à la famille de OULD BIDIEL


Condoléances à la famille de OULD BIDIEL

Ethmane OULD BIDIEL est mort le 23 janvier 2023. Ce décès constitue une perte immense pour sa famille d’abord, ensuite pour la communauté haratine et enfin pour la Mauritanie. Le défunt était professeur de philosophie, grand militant des droits de la personne, un intellectuel dont la plume est l’une des meilleures de son pays. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire ses nombreux articles.

Il était ferme dans ses convictions à savoir le combat contre l’esclavage et le racisme. Il n’a jamais trahi la cause haratine. Pour paraphraser Frantz Fanon, Ethmane OULD BIDIEL avait découvert sa mission et l’a accomplie. En effet c’est ce qui est demandé à toute génération ou à un membre de celle-ci.

Je saisis cette triste occasion pour présenter à sa famille restreinte et élargie mes condoléances les plus attristées

Inna Lilahi We inna ilaihi rajioune

إِنَّا لِلَّٰهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ

27/01/2023

Président de AHME

Mohamed Yahya OULD CIRE

Source : http://haratine.com/Site/?p=19184

mercredi 25 janvier 2023

Mauritanie: plusieurs mineurs en esclavage et déni public


Mauritanie: plusieurs mineurs en esclavage et déni public

 

Note d’investigation, 24 janvier 2023

Le 20 janvier 2023, à l’occasion d’un droit de réponse au journal en ligne senalioune com, le Commissaire aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile réagit à la question perpétuelle de l’esclavage, en République islamique de Mauritanie. La réfutation s’articule, comme d’usage au sein du personnel de l’Etat, autour des arguments du déni et de la relativisation. A en croire le haut responsable de l’Exécutif, les associations locales de défense de la dignité de la personne n’ont pu présenter, au rapporteur spécial des Nations unies, que « 2 cas d’esclavage présumé, déjà pendants devant la justice ».  Ce niveau d’imprudence rhétorique expose, le propos, à une réfutation d’autant moins discutable qu’elle s’appuie sur la chronologie des faits. Ici, foin de lyrisme et de slogans, les situations individuelles parlent assez. 

Ainsi, l’affaire la plus récente démontre-t-elle la permanence du défi et sa dissémination protéiforme au travers du territoire. Le 20 janvier courant, le section Ira de Zouérate, ville minière de la région du Tiris Zemmour et siège du principal employeur du pays après l’Etat, reçoit un appel au secours, de la part d’une victime collatérale de la servitude sous contrainte. Le sieur Yekber ould Salem révèle la rétention, de ses enfants, par leurs maîtres traditionnels, en l’occurrence dame Khadijetou mint Weyahi et sa sœur Moimya. La première habite à F’dérick, la seconde quelques kilomètres plus loin, à Boudarka. Les deux prétendent que le géniteur, désormais séparé de son épouse servile, n’a aucun droit sur la progéniture ; la mère appartenant à la famille maure Ehl Weyahi, les enfants relèvent du même régime de possession privée, grâce aux prescriptions de la charia, selon le modèle sunnite, de rite malékite, d’ailleurs consacré et insusceptible de critique, en vertu du code pénal de la Mauritanie. Les mineurs en captivité chez leurs propriétaires sont 3 garçons Said ould Yekber Salem, Cheikhani ould Yekber Salem et Kenkou ould Yekber Salem et 2 filles Nezaha mint Yekber Salem, et Bigue Yekber Salem. Parmi leur fratrie parvenue à l’âge de discernement - tels Moustapha ould Yekber Salem, Khdeija mint Yekber Salem, Lalla mint Yekber Salem- tous ont fui vers d’autres centres urbains où prévalent l’anonymat, les opportunités de travail et la solidarité des affranchis. 

Le vendredi 20 janvier 2023, passées 10 h, Yacoub Faye et Yacoub Abdi, respectivement coordinateur et membre du bureau régional de l’Ira, accompagnent le plaignant, Yekber ould Salem, à la brigade de gendarmerie de F’Dérick ; aussitôt, ils y remettent une plainte au commandant Tiyib ould Dah. A 11h 30, les forces de l’ordre interpellent l’auteure du crime allégué, Khadijetou mint Weyahi, âgée de 28 ans. Cependant, en gardien fidèle du système d’impunité qui a pris l’habitude d’imputer, aux militants abolitionnistes, le grief d’incitation à la révolte, le procureur de la république du tribunal de Tiris Zemour Mr Mohamed Vall ould Mouchtaba empêche, les activistes, d’accompagner le père, durant ses démarches ; aux yeux du magistrat du Parquet, l’organisation Ira est récente, d’où son éviction de la faculté d’ester en justice, alors que l’association, dès 2008 n’a jamais cessé d’assister les requérants, notamment les femmes et les enfants. Cependant, convient-il de le rappeler, malgré la qualification « crime contre l’humanité », les contrevenants arrêtés au titre de l’enquête, parfois en flagrant délit, bénéficient, tôt, de la liberté conditionnelle. La procédure peut s’étendre, s’éterniser, en vue de décourager l’ardeur des lanceurs d’alerte et d’éroder la patience, des victimes, à obtenir réparation : Arafat -Nouakchott-Bassiknou, Aïn Farba-Aïoun, Diaguili-Guidimagha, Aleg-Brakna, Eguenni Ehl Taleb-Tintane, Nouadhibou Tiris Zemmour…

Aux fins de rafraichir la mémoire du ministre et celle, manifestement distraite de ses services, nous les prions et demandons, à l’opinion, d’écouter le témoignage d’un adulte séparé des siens, par la rigueur d’une pratique d’inégalité de race, à justification religieuse, qui se perpétue depuis au moins 10 siècles, sur le sol de l’actuelle Mauritanie ; quelques jours après, suivant ainsi une jurisprudence du réel, l’orateur se dédit, sous la pression des autorités et de la tribu, alors que le Commissariat diligentait plutôt une enquête: 

https://fb.watch/ibBEcg1TkN/

A l’adresse du Commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, nous tenons, dessous, preuves, à l’appui, le décompte des litiges relevant de l’esclavage contre les noirs d’origine subsaharienne ; les liens s’étendent de 2019 à 2023 ; aussi, nous sollicitons-nous, du ministre et de son département, le droit à une confrontation constructive, des chiffres et des exemples de contentieux, afin d’harmoniser les informations, en guise de préalable à un partage des tâches, aussi apaisé que pratique, de préférence avec le concours des partenaires étrangers de la Mauritanie. Nous exprimons, ici notre entière disponibilité à l’exercice. 

https://www.chezvlane.com/Mauritanie-Blanchiment-et-recel-d-esclave_a15266.html

 

https://www.chezvlane.com/Mauritanie-encore-un-cas-d-esclavage-traditionnel-sur-mineur-audio_a18131.html

 

https://www.chezvlane.com/Mauritanie-Esclavage-sur-mineur_a18215.html

 

https://www.chezvlane.com/Mauritanie%C2%A0-encore-une-enfant-noire-cible-d-esclavage_a27219.html

 

https://www.chezvlane.com/Mauritanie-attention-au-village-de-Diaguily-on-brule-vif-les-esclaves-recalcitrants_a26412.html

 

https://www.chezvlane.com/Alerte-d-IRA-Mauritanie-Recel-et-blanchiment-d-esclavage-en-cours_a25132.html

 

https://www.chezvlane.com/Mauritanie-Esclavage-ethnicite-coercition-et-spoliation_a22883.html

 

https://www.chezvlane.com/Mauritanie-Sevices-sur-un-descendant-d-esclaves-age-de-13-ans_a29029.html

  

 Initiative de résurgence abolitionniste en Mauritanie (Ira- M)