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jeudi 31 mai 2012

L'esclavage existe toujours dans cette région d'Afrique qui est la Mauritanie sous le silence du monde entier.

Une femme esclave dans le désert près de Chegar, en Mauritanie.
Le spectre de la révolution guette encore une fois notre chère continent africain. Dans ce monde devenu un village planétaire existe toujours un pays ou la liberté n'est qu'utopie te délire venant d'une race supposé inférieure. Les noires et Haratines de la Mauritanie ont longuement crié, alors ouvrons les oreilles pour les écouter.

L'esclavage existe toujours dans cette région d'Afrique qui est la Mauritanie sous le silence du monde entier. Depuis que cet Etat fut créé un homme de race noir n'a jamais dirigé ce pays ni occupé des postes de responsabilité mais ils se contentaient tout simplement d’être les subordonnés des arabo-berbères.  La race noire majoritaire dans ce pays n'a toujours pas de voix quand elle ouvre sa bouche c'est pour crier l'oppression et les tortures qu'elle endure dans ses propres terres et selon l'humeur des dirigeants de ce pays. Les détenteurs du pouvoir sont les détenteurs d'esclaves, ce qui accroît leur suprématie et favorise en toute complicité avec l'occident qui accepte d’être borgne en n'ouvrant que l'oeil rivé sur leurs intérêts et qui ferment celui qui devait voir cette injustice. La majorité des opprimés garde le silence car le désespoir rend muet et l'absence de soutien démoralise.C'est inacceptable qu'au 21éme siècle un groupe d'individus ou un peuple exerce l'esclavage sur un autre peuple pour la simple raison qu'ils sont de couleurs différentes ou de confessions différentes.Les noirs conscients de cette injustice et qui se regroupe dans des mouvements de libération sont torturés et enfermés dans les prisons afin d'intimider le reste pour qu'ils continuent de se taire et se soumettre à ces actes de barbarie dont les arabes sont à l'origine.En tant que citoyen du monde et particulièrement africain, cette injustice nous a affecté au plus profond de nous même. Je Demande à la RADHO, à l'ONDH et toutes personnes et organisations prônant l’égalité des gens et combattant la torture et l'injustice de se lever à coté des noires de la Mauritanie afin que ce peuple ne s’apitoie plus sur son sort. Que le monde se lève pour briser  ses chaines!!!!VIVE LA LIBERTÉ!!!!! 

Mouhamed FALL 

meta1684@gmail.com

L'esclave :un crime contre l'humanité est toujours en cours en Mauritanie.

 
 
L'esclave, un crime contre l'humanité est toujours en cours en Mauritanie.
Ce crime contre l'humanité continue en Mauritanie. Rester silencieux face à cela est synonyme de complicité. « La pire des attitudes est l'indifférence ». Indignez-Vous.La dénonciation de ce crime contre humanité, de sa prétendue légitimité islamique fait même craindre la peine de mort à Birame Ould Abeid et six de ses compagnons.
Flere.fr

A la rédaction du journal rénovateur : Chers journalistes!


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A la rédaction du journal rénovateur : En réponse à votre article, depuis quand la justice existe en Mauritanie ? Vous parlez de quelle justice, ne serez vous  pas dans l’imaginaire ou rêve de justice ? Soyons sérieux, et  prière de rester constant en informant  sans désinformer  le public. Les accusations fausses que Aziz et sa bande d’incompétents veulent coller au dossier des camarades abolitionnistes détenus arbitrairement n’ont rien avoir avec l’incinération du livre rite malikite. Quel sens donnez vous à  «atteinte à la sécurité de l’Etat et de création d'une organisation non autorisée» ? Le ridicule ne tue pas un dictateur, la  sécurité de l’état Mauritanien se repose  sur un  livre malikite qui cautionne l’esclavage ? Laissez moi chers journalistes mourir de rire, en plus qui peut obliger un état esclavagiste de reconnaitre une ONG antiesclavagiste ? En tout cas toutes les démarches ont été faites dans l’art, le respect  des règles de procédures. Selon les informations, le tout nouveau « Conseil de la Fatwa et des Recours Gracieux » a été consulté, résultat le conseil vient de lever le doute sur les accusations médiatiques de blasphème, apostasie et atteinte à l’image de la religion etc…Tous les mensonges d’état depuis  un peu plus d’un mois sont tombés dans l’eau.  L’acte d’incinération d’un simple ouvrage de jurisprudence n’a rien avoir avec la religion. Le pouvoir ne sait plus quoi faire de cette affaire alors n’encouragez pas la culture du mensonge d’état sur la vérité. Espérant le rectificatif curatif de votre rédaction. Cordialement
 PS: Chers journalistes Mauritaniens, si la censure servait à grand chose, aucune dictature au monde ne tremblerait où tomberait. Vous réclamez la liberté d'expression , d'opinion en tombant plus bas que le pouvoir dommage. Vous censurez les citoyens sans explication ni raison. Nous serons là à riposter contre tout mensonge qu'il soit de l'état où des journalistes. Ne saviez vous pas que le monde est devenu un petit village?

Diko hanoune

Dossier Biram et codétenus : Une épine politico-judiciaire


leader de l’Ira Biram Ould Dah Ould Abeid .jpg
leader de l’Ira Biram Ould Dah Ould Abeid .jpg
Le complément de l’enquête sur l’acte d’incinération des livres malékites requis lors de la première comparution du leader de l’Ira et ses codétenus devant les juges aurait-il été accablant pour Biram, que la justice a finalement décidé de déférer hier en compagnie de certains de ses camarades arrêtés à la prison, faisant ainsi fi de tous les appels lancés pour que cette affaire reste circonscrite à ses seuls aspects judiciaires, loin de toute politisation ou autre instrumentalisation capable d’envenimer les fragiles équilibres sociaux et de mener le pays dans le moyen et le long termes vers l’incertain.
La justice a tranché mercredi dans l’affaire du leader de l’Ira Biram Ould Dah Ould Abeid et de ses codétenus dont 3 auraient été relaxés pour insuffisance d’éléments les concernant dans l’autodafé d’avril dernier qui continue de faire couler beaucoup d’encre, surtout pour les intellectuels fortement divisés sur le caractère sacrilège ou non de l’incinération de livres malékites par l’organisation abolitionniste pour cause d’incitation à la pérennisation de l’ordre esclavagiste.
Selon les premiers éléments relatifs aux charges portées contre Biram, il a été inculpé « d’atteinte à la sécurité de l’Etat et de création d'une organisation non autorisée ». Conséquence : incarcération avec six autres de ses codétenus, dont l’effectif présenté par plusieurs sources serait de 11 militants de l’Ira. Tous les prévenus faisaient l’objet de poursuites judiciaires fortement nourries par des haines politiques suite à l’acte d’incinération d’ouvrages religieux du rite malékite, le 27 avril dernier à dans le quartier de Riadh à Nouakchott. Le rite malékite est unanimement suivi en Mauritanie, dans les pays d’Afrique de l’ouest et ceux du Maghreb. Mais il est accusé par les dirigeants d’IRA de légitimer la pratique de l’esclavage au nom de l’Islam en Mauritanie. L’incinération des livres en question avait soulevé un vaste mouvement de protestation de la part des religieux, des partis politiques, des organisations de la société civile et des personnes ordinaires qui ont défilé, plusieurs journées durant, dans les rues de Nouakchott et des autres villes du pays. Criminalisé par une loi depuis 2007, l’esclavage est strictement interdit et sanctionné par de récents amendements à la Constitution mauritanienne.
Amadou Diaara



Au nom de quelle loi le général Aziz se permet d’envoyer des militants abolitionnistes en prison ?



Le faux général Ould Abdel Aziz  nous confirme qu’il est dans l’incapacité totale de gérer la Mauritanie. Du jamais vu dans un état soi disant démocratique qui  prône d’ancrer les valeurs de l’équité, l’égalité des citoyens en droits et devoirs  mettant en avant l’islam  comme ciment  de « l’unité nationale ». Un militaire  incompétent ne peut comprendre le lexique démocratique surtout quand il n’a de bagages et compétences que dans un domaine bien précis.  Nous le savons tous qu’il est formé dans une école de liquidation physique, morale de tout citoyen qui entrave la promotion vers l’inconnu des pouvoirs dictatoriaux militaires qui se sont succédés en Mauritanie depuis 1978. C’est ce qu’il a appris malheureusement pendant des années aux côtés du dictateur Ould Sid’Ahmed Taya.  Après avoir essayé d’embraser les musulmans du monde entier dans un mensonge d’état qui n’a d’islamique que le nom, voila  le faux général  se retrouve dans son propre piège à la con. Il veut cacher au public les fausses accusations qu’ils a vainement porté sur nos camarades abolitionnistes comme un bouc au milieu des chèvres barbues d’Imams .Nous avons suivi les allers-retours de ces chèvres barbues chez le bouc qui réclamèrent le « châtiment corporel » des abolitionniste après l’acte d’incinération du livre de l’imam malikite  sur lequel se basait les Imams du pays pour perpétuer l’esclavage en toute impunité. Rappelons que ce livre de jurisprudence malikite cautionne la cruauté la plus inhumaine sur terre envers l’esclave dont s’inspirent les supposés « savants » du pays d’ailleurs qui sont les premiers bénéficiaires des harems d’esclaves sur le sol Mauritanien. Ils ont orchestré une campagne  d’instrumentalisation honteuse de cette affaire , exposant devant le monde leurs mensonges qui laissaient entendre qu’il s’agissait du saint coran avec la bénédiction des Ulémas qui ont plus la foi envers les dons Saoudiens que l’islam. Le général enragé par la haine contre toute personne physique ou morale dénonçant l’esclavage et le racisme vient de prendre une décision grave sans précédente. Sur ces instructions, Il a envoyé  sous les verrous de la Maison d'Arrêt de Dar Naim, ce  mercredi matin, Biram Ould Dah Ould Abeid, Ahmed Ould Hamdi, Oubeid Ould Mijine, Leid Ould Lemlih, Yacoub Diarra, Abidine Ould Matalla et Boumeidienne. Les avocats constitués en collectif de défense tenus à l’écart de la comparution de leurs clients sont  à ce jour confronté au mutisme du Procureur des mensonges d’état qui refuse de communiquer une quelconque information sur le dossier et même les chefs d’accusations sur la base des quels les militants sont déférés, restent inconnus. Fin janvier 2012, une jeune fille a été atteinte en pleine poitrine d’une balle tirée à bout portant par le fils  délinquant, l’aîné du général  putschiste mauritanien, Badr Ould Mohamed Ould Abdel Aziz pourtant jamais inquiéter par la police. Il a juste écopé une amende  50 000 Ouguiyas (130 euros), une somme dérisoire  vu les milliards que son père a détourné dans les caisses de l’état dans une affaire d’une gravité  suprême , même la progéniture du dictateur sanguinaire Ould Taya ne s’est pas permis de faire malgré eux ? Delors pourquoi le général Aziz se permet d’envoyer les militants abolitionnistes en prison ? Exigeons la libération inconditionnelle et immédiate des militants de droits de l’homme que le général veut faire taire coûte que coûte.

Je vous remercie d’avance de passer ce message à qui de droit.

Diko hanoune

« Nous passons notre temps à confier notre avenir entre les mains, généralement, d’une personne… »


 
Si celui qui est chargé d'assurer cette cohésion se permet d'exposer toute une communauté, de la ridiculiser à travers un communiqué irrespectueux à l’égard de certains militants, il est claire qu’il ya de quoi se poser des questions sur l’authenticité de l’accusation à laquelle il fait allusion !
Ce combat n’est pas et ne sera jamais au grand jamais celui d’une seule personne. Je ne m’inquiète pas pour notre communauté, on finira le travail ou d’autres personnes le finiront. Nous avons atteint un stade où toute une génération consciente refuse de jouer le rôle d’ « observateur ». Celui qui baisse les bras, parce que des « énergumènes » comme nous ont failli à leur devoir, ne pourra s’en prendre qu’à lui-même.
Il est grand temps que chacun se remette en cause afin de faire son propre bilan en ce qui concerne cette lutte. Il est bien beau de faire des discours, mais qui fait quoi concrètement ?
En ce qui me concerne, je pense que nous avons atteint une conjoncture positive où toutes les conditions sont réunies pour se battre afin de se débarrasser de ce système pourri. Nous passons notre temps à confier notre avenir entre les mains, généralement, d’une personne et nous sommes toujours étonnés quand il ya problème !!!
Impliquons-nous tous une bonne fois si nous voulons parvenir à nos fins ou taisons-nous et acceptons la triste réalité, celle de refuser de prendre ses responsabilités.
 

Sylla Youssouf Mohamed Lemine

Marche de soutient le samedi 2 juin 2012 a 16h30 pour dénoncer l’instrumentalisation de l’affaire BIRAM!


 
Départ : Mosquée Marocaine.
Arrivée : les blocs.

La priorité du moment, et ya une urgence, c’est de défendre un allié en la personne de BIRAM défenseur des droits de l’homme. Je vous rappelle qu’il a été arrêté plus pour sa lutte contre l’esclavage, l’exclusion, l’injustice, que pour tout autre chose. Ce que nous devons refuser, c’est qu’il soit instrumentalisé et écarté du combat par cet Etat raciste qui ne fait que, chaque jour que Dieu fait, nous entrainer sur un terrain glissant. Si personne ne réagit face à cette dérive de ceux qui sont « mandatés » pour préserver cette unité nationale qu’on chante tant et qui n’existe pas, adviendra que pourra !
C’est toutes les composantes de la population (wôlofs, maures, pulars, soninkés, bambaras, naturalisés,…) qui doivent se dresser pour dire stop à cet Etat qui se sert de la division pour régner en maître absolu.les prémisses d’une future grande crise sans précédent sont là et celui qui s’en rend pas compte n’est rien d’autre qu’un hypocrite. N’attendons pas que ce soit trop tard, car trop tard, c’est trop tard… !

Départ : 16h30 Mosquée Marocaine.
Arrivée : les blocs.
 

Sylla Youssouf Mohamed Lemine

Mauritanie-Affaire Biram : IRA dénonce une «violation fragrante du code pénal»


ALAKHBAR (Nouakchott)- Dans l’affaire Birame Ould Abeid, son président, IRA-Mauritanie dénonce «une violation fragrante du code pénal en vigueur en Mauritanie et exige la libération immédiate et sans conditions des militants arbitrairement emprisonnés.»

Samedi 28 avril le Président d'IRA-Mauritanie a été arêté à Nouakchott près incinération des livres du rite Malikite qui encouragent, selon son mouvement, la pratique de l’esclavage en Mauritanie.


«Après que le délai de détention préventive ait été largement expiré, dans la nuit du mardi au mercredi 29 mai 2012, vers minuit, le Président de IRA – Mauritanie et ses neuf codétenus ont été présentés au parquet de Nouakchott. A l’issue d’une comparution de plusieurs heures d’horloge, en l’absence du collectif de défense des prisonniers, sept des militants abolitionnistes dont Biram Dah Abeid ont été déposés à la prison civile de Nouakchott et trois furent libérés», rappelle IRA-Mauritanie dans un communiqué parvenu à Alakhbar.


Selon le communiqué, «les avocats constitués en collectif de défense tenus à l’écart de la comparution de leurs clients sont à ce jour confronté au mutisme du Procureur de la République qui refuse de communiquer une quelconque information sur le dossier et même les chefs d’accusations sur la base des quels les militants ont déférés restent inconnus.»


par conséquent, IRA-Mauritanie «appelle ses militants et toutes les forces vives de la nation à se mobiliser et se dresser contre la domestication de la Justice par l’Exécutif, Enfin, réaffirme son engagement ferme à intensifier la lutte contre l’esclavage et le racisme en Mauritanie.»

MESSAGE URGENT DE BIRAM DAH OULD ABEID AUX MILITANTS ET AUX MAURITANIENS DEPUIS SA CELLULE DE LA PRISON CIVILE DE NOUAKCHOTT,


MESSAGE URGENT DU PRÉSIDENT DE IRA AUX MILITANTS:
"En Prison ils commencent à torturer nos militants et moi...il faut faire respecter la loi et continuer notre lutte pacifique pour la vérité, la justice et la liberté. L’union est la clé....Merci!"
Birame Dah Abeid.

ocvidh infos

Assemblée Nationale : Le Député Ould Moïne révèle des cas de gabegie de grande ampleur

Dans son intervention devant le parlement, Yacoud Ould Moïne député du RFD s’est attaqué, ce mardi 29 mai, aux multiples entorses à la loi dont s’est rendu coupable le président de la République ces derniers temps et a révélé des cas de gabegie de grande ampleur.
Le  Parlementaire a rappelé que le limogeage d’Ould Ghaïlany, le refus du président de la République de déclarer son patrimoine et le décaissement, sans l’aval du parlement, de deux milliards d’ouguiyas  destinés au financement de l’usine de sucre qui devrait ouvrir ses portes à Foum Gleïté, sont autant des violations de la loi qui normalement doivent incité le président à quitter le pouvoir. avant d’ajouter que : «la chute du régime est de toute façon inéluctable».
Le député a révélé des cas graves de gabegie. Il s’agit notamment d’un prêt de 680 milliards d’ouguiyas  accordé par une banque chinoise pour la réalisation d’un chemin de fer qui jusque-là n’a jamais été réalisé sans que l'on sache à quoi ont servi les fonds qui étaient alloués à son financement.
Ould Moïne a, par ailleurs, mis en garde contre la dilapidation d’un prêt de vingt millions de dollars accordé par la banque islamique à fin d’aider à la réalisation de la route de Néma.
Gageons que cette  intervention soit censurée par la TVM.

« Je crois que nous nous trompons de croire que la modestie de la personne est plus importante qu'une cause… »



Je crois que nous nous trompons de croire que la modestie de la personne est plus importante qu'une cause et que les divisions nées du leadership de TPMN sont ourdies par les pouvoirs publics et malgré les preuves tangibles dont vous disposez chacun tire sur la couverture comme si la seule façon de servir une cause dont le flambeau vous revient de droit c'est dans la notoriété et l'appartenance à la coordination. Je croyais que vos générations sont plus modestes et les erreurs des générations passées et leurs divisions vous serviront de leçons et d'expérience pour déjouer les pièges tendues par les pouvoirs publics qui utilisent si bien ce fameux slogan du diviser pour régner et qui cherchent et vous n'êtes pas sans le savoir à vous infiltrer pour saper votre unité et partant votre combat. Si votre objectif reste l'unité des opprimés de ce pays quelques soit leur race et religion, le rang qu'on occupe ou le nom qu'on porte et la terre qui vous a vu naître importe peu et seule compte la restauration de l'unité et la récupération de vos droits les plus élémentaires bafoués. Et si le combat doit continuer dans un autre cadre qu’ il faut de nouveau , identifier, formaliser, programmer et mettre en œuvre autant continuer par la discussion et la concertation dans ce combat qui a fait du chemin et dont l'atteinte des objectifs est désormais à portée de mains. Hors du bureau ou en dedans personne ne lutte pour sa propre personne et vous pouvez prouver que la coordination s'est trompée en augmentant la mobilisation, la sensibilisation et en ravalant les égos qui sont les principaux freins à notre unité. Je propose une réunion avec facilitation de sages pour une réconciliation et une concertation de façon à respecter les uns et les autres sans donner à vos ennemis une raison de se réjouir au moment où ils avaient complètement désespérés et licenciés les taupes qu'ils avaient mis là pour vous diviser. C’est sur ce terrain que les palmarès et la notoriété se gagnent et pas autrement et si vous devez être admirés c'est dans cette seule mesure où vous établissez entre vous et sans recours face à une communauté de périls une communauté de responsabilités et non de démissions.

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Mise au point :Droit de réponse au Dr Mohamed Mahmoud Ould Mah Président de l’UPSD

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Droit de réponse au Dr Mohamed Mahmoud Ould Mah Président de l’UPSD
1-Mise au point :
Nous avons lu dans votre journal, Nouakchott info Quotidien, édition  N° 2484 du 27 mai 2012, l’interview du Dr. Mohamed Mahmoud Ould Mah portant, dit-on, sur les impressions laissées par l’émission HIWAR (dialogue) diffusée en direct, la nuit du mercredi au jeudi 23, et dont l’invité était le Président de APP et président de l’Assemblée Nationale Monsieur Messaoud Ould Boulkheïr.
Eu égard aux préjudices pouvant résulter de l’acharnement prémédité, lâche et gratuit dont Dr. Mohamed Ould Mah a fait preuve pour prêter au Président Messaoud Ould Boulkheïr des intentions qui ne sont nullement les siennes  nous avons décidé de réagir suite à cette interview. Cette interview aux relents de diatribe n’était en réalité qu’une manœuvre de vindicte, de diffamation et de sédition d’un détracteur visant à écorner l’image d’un homme qui tire sa force et sa légitimité de l’adhésion à son discours des plus grandes couches de la populations ; n’en déplaise aux ennemis du pluralisme ethnique, linguistique, et culturel de la Mauritanie. Alors ce ne sont pas le registre insidieux, les insinuations perverses, les propos fallacieux et l’insulte rustre usités par  Dr Mohamed Mahmoud Ould Mah qui vont changer le cours de l’histoire.
Aussi réagissons-nous dans les colonnes de votre cher journal pour ne pas laisser l’occasion à ce pamphlet d’un autre âge d’installer  la confusion ou le doute dans l’esprit de certains lecteurs  qui n’auraient pas eu la chance d’avoir suivi l’émission en question ; tout en étant, du reste, convaincus que les extrapolations et les insinuations de Monsieur Ould Mah ne sont qu’une vaine tentative de jeter « un pavé dans la mare ».
Ainsi nous prendrons ses réponses une à une tout en suivant la progression qu’il avait lui-même choisie dans l’interview.
2- Analyse des réponses
Dans sa réponse à la première question, Dr. Ould Mah s’affairait à prêter à Monsieur Messaoud Ould Boulkheïr la volonté de réduire le dialogue aux partis de la majorité présidentielle élargie et les partis de la CAP. Ce qu’il feint cependant ignorer et qui n’est, en fait, qu’une astuce pour justifier ses insinuations afin de  s’attirer la sympathie de certains, c’est que ce sont les partis de la COD qui se sont fait exclure eux-mêmes. Aujourd’hui, que le dialogue est fait, ce dont il est désormais question c’est l’application de ses résultats. Pour ce faire aucune partie n’en est exclu. L’appel lancé aux partis politiques de la COD, entre autres les leaders de RFD et UFP, en est la preuve. Il est sans ambigüité. Pour l’heure, parler de l’organisation d’un autre dialogue est inopportun. C’est même une tentative de diversion. Et si Monsieur Ould Boulkheïr le dit ce n’est pas une dénégation. C’est son point de vue et, étant souverain, il y a droit au même titre que ceux qui ont tourné le dos au dialogue préférant la confrontation
Quant à ses allégations accusant  Messaoud Ould Boulkheïr d’avoir ignoré la CAP tout le long de l’émission, nous rappelons que notre leader a été invité en sa qualité  de président de APP. Ce n’était pas au nom de la convention. Celle-ci a son propre président en exercice. Il s’agit en l’occurrence de Monsieur Boïdiel Ould Houmeïd. C’est le seul pouvant engager officiellement la CAP. Par principe le Camarade Ould Boulkheïr n’enfreint jamais les normes pour s’adjuger les prérogatives qui ne sont pas les siennes.
 Au sujet de sa réponse à  la deuxième question, il y a lieu de dire que le gouvernement d’union nationale évoqué par le président Messaoud rentre dans le cadre d’une initiative personnelle visant à faire sortir le pays de la crise dans laquelle il se débat, du fait des positions figés des uns et des autres résolus à se regarder comme chien de faïence. Elle fait partie d’un package dont le dialogue. L’objectif étant appliquer de façon inclusive l’ensemble des mesures issues du dialogue, associer toutes les forces politiques dans la gestion d’une phase cruciale pouvant lancer les mécanismes d’élections municipales et législatives sereines et transparentes. Ainsi serait tournée une page incertaine de notre histoire.
Si Dr Ould Mah en est offusqué, cela n’engage que lui. Qu’il se fâche contre Ould Abdel Aziz parce qu’il est tout oreille aux initiatives et conseils de Monsieur  Messaoud, cela ne dérangera outre mesure les mauritaniens dont le seul rêve qu’on puisse mettre sur pied une Mauritanie stable et réconciliée. Si c’est un jaloux qu’il soit alors un homme d’initiative et propose des solutions fiables et viables, car les mauritaniens ne sont pas ingrats. Encore faut-il avoir autant de charisme, de respect, d’altruisme, de patriotisme et d’influence que le camarade Mesaoud. En effet, un parti « cartable », un siège éternellement fermé et un score à rebours depuis le 1 % de l’élection présidentielle de 1992 ne suffisent pas pour asseoir une popularité.
 La réponse à la question trois, est une insulte et un mépris à l’adresse des populations écrasés, les victimes des injustices, sinon comment pouvait-il reprocher à Monsieur Messaoud Ould Boulkheïr (père historique du mouvement El Hor) et défenseur de l’égalité et la justice d’évoquer l’existence avérée des pratiques de l’esclavage pendant qu’on range dans les casiers tout un arsenal juridique capable d’éradiquer ce phénomène dès qu’on l’applique. Monsieur Messaoud a raison de dire que la complaisance de la justice, de la police, des brigades de la gendarmerie à l’intérieur et surtout le silence suspect de l’administration territoriale constituent ensemble un obstacle à la disparition totale de ce phénomène et un frein à l’émergence d’une conscience citoyenne, socle de l’Etat de droit.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            D’autre part, le camarade Messaoud Ould Boulkheïr a toujours dit qu’il n’a pas le monopole de la lutte contre l’esclavage et qu’il ne le revendique pas, même si, par ailleur,s tout les mauritaniens savent que c’est grâce à son combat que l’esclavage est devenu une question nationale que prennent, aujourd’hui en, charge, l’ensemble des partis politiques, hormis l’UPSD et son président s’abreuvent aux sources du  Baath nostalgique et fossilisé. Pour qui ne le sait pas, voilà donc l’une des causes efficientes de l’ire du Dr. Ould Mah l’ayant conduit  à dire qu’à son avis « M. Messaoud ne mérite plus de présider cette auguste assemblée (nationale) ; il doit en démissionner. » L’autre cause et non des moindres est que Messaoud Ould Boulkheïr ait déclaré sous l’hémicycle de l’assemblée nationale que  « L’enrôlement biométrique est une catastrophe.» N’était-ce pas vrai ? Sinon pourquoi le pouvoir a tout d’un coup essayé d’apporter quelques corrections qui, du reste, demeurent insuffisantes. D’autant plus que le recensement est décrié pour son acharnement contre un certains types de citoyens mauritaniens authentiques sur le critère de la race et/ou de la langue !  
   
Quant aux grandes foules venues tous azimuts accueillir Monsieur Messaoud dans ses déplacements en amont et en avale du dialogue, ce sont des mauritaniens épris de liberté, de justice, d’égalité, de stabilité et de sécurité. Ce sont des démocrates qui en ont assez du pouvoir mais qui pensent que c’est par les urnes qu’il va falloir le faire partir le régime. Ce sont des mauritaniens dont la référence c’est l’alternance pacifique comme au Sénégal et non le sang et les cadavres comme en Libye ou en Syrie pays dont le régime est si chère au professeur Ould Mah. Ces mauritaniens ont vu dans Messaoud L’homme d’Etat et de consensus capable de fédérer toutes les communautés nationales.
Dans la réponse à la question quatre, Dr. Ould mah prétend que nul n’a échappé aux critiques corrosives de Messaoud Ould Boulkheïr. Ce qu’il feint d’ignorer, c’est que ce dernier déteste le langage de bois contrairement à beaucoup d’autres rompus à l’hypocrisie, à la délation et aux prétéritions. Monsieur Messaoud n’a dit que les fautes de ces hommes. Certes, comme le dit l’adage : « La vérité est amère ». Néanmoins elle n’a besoin ni d’édulcoration ni de tarabiscotage. S’il y a un problème qui soit fatal à un pays c’est, bien entendu, le mensonge, la complaisance et la compromission. On doit s’en départir et dénoncer vertement ces pratiques si l’on veut bâtir un Etat qui se respecte. Peut-on nier que le président  Ely n’a pas tenté de mener un coup d’Etat contre la démocratie à travers la suscitation du « vote blanc » ? Que Mohamed Ould Abdel Aziz n’a pas pendant longtemps laissé la situation pourrir avant d’accepter le dialogue ?...
Par ailleurs, en répondant aux questions des journalistes Monsieur Messaoud s’adressait à tous les mauritaniens. Il n’avait rien à cacher aux uns et autres qui ne cherchaient pas moins que la vérité et la vérité seule. Donc il n’a rien à se reprocher. C’est cela qu’il a parlé comme aucun homme politique ne l’a jamais fait. Sans ambiguïté ni détours. C’est ainsi que nous le connaissons : un homme qui assume et s’assume.
Dans sa réponse à la question cinq, Bien que totalement opposé à la COD et ses revendications,  fussent-elles dès foi légitimes, Docteur Ould Mah veut jouer à la diversion en plaidant la bipolarisation de la scène  politique nationale. Ceci étant, il y a lieu de rappeler que l’émergence d’un troisième pôle dit la CAP, opposé au pouvoir, n’aurait eu  lieu n’eût été l’entêtement de certains partis de la COD à rejeter le dialogue comme moyen de règlement de la crise dont pâti le pays, suite au coup d’Etat du 06 Août 2008.
Cependant il faut savoir que le sort de Messaoud et partant notre parti ne saurait être l’otage des prises de décision des autres et des autres. Nous sommes souverains, nous avons notre projet social tout comme nos exigences de démocrates. Nos choix de compagnonnage, d’association avec les organisations sont l’émanation de nos convictions et notre foi dans l’intérêt suprême de la nation, notamment les populations pauvres,  exclues et marginalisées que les révolutions prônés aujourd’hui ne servent pas tant leur objectif est de s’en servir uniquement comme chair à Canon en vue d’une hypothétique accession au pouvoir.
Bref autant Ould Boulkheïr ne peut obliger les détracteurs du dialogues à le suivre, autant il n’est pas tenu à leur emboîter le pas dans une aventure dont l’expérience a prouvé qu’elle finit toujours par un drame... D’autant plus que les mauritaniens semblent avoir dit leur dernier mot par leur refus de répondre aux appels et invitations récurrents à la révolution. Leur adhésion aux résultats du dialogue en est la preuve réfutable.
M. Ethmane Ould Bidiel
Membre de la commission de communication de APP