Translate

vendredi 31 mars 2017

Pour "l'esclave", la langue importe peu sans sa liberté surtout SA VRAIE LIBERTÉ...!




À raison, le président des FPC Samba THIAM interpelle les leaders haratines sur leur silence à l'occasion des manifestations revendicatives pour la promotion des langues nationales en Mauritanie. 

Ces leaders auraient dû se manifester par  des communiqués laconiques de soutien de principe à la cause des langues dites nationales, comme font certains leaders négro-africains (hors hartines) sur les problématiques de l'esclavage et ses séquelles vivaces dans toutes les communautés nationales. 

Entre le statut juridique d'une langue quelconque et l'ordre féodalo-esclavagiste qui continue de sévir dans toutes les communautés du Nord au Sud et d'Est en Ouest, il est lieu de dissocier nos priorités. Très souvent, les leaders politiques dits négro-africains (hors haratines)  de toutes les chapelles, ont une approche plus que suspecte et ambiguë sur la question de l'esclavage et ses différentes manifestations dans le corps social mauritanien. À quand la Loi 2015-031 (l'arsenal juridique contre l'esclavage et ses séquelles) fera SÉRIEUSEMENT ET SINCÈREMENT  partie du langage militant et politique de leaders intellectuels, religieux et politiques originaires du Sud Mauritanien...?

Le régime féodalo-esclavagiste dans les milieux noirs  (hors haratines) est une donnée très importante du "GROS PROBLÈME MAURITANIEN". Certains d'entre nos voix célèbres essaient de jouer sur les mots concernant ce régime nocif socialement dans nos contrées du Sud, en parlant d'un système de castes ou de partage harmonieux de fonctions sociales. Alors que les réalités qui y couvent ne sont rien d'autre qu'un ordre féodalo-esclavagiste qui se réfère aux balises coutumières qui assignent les personnes. Et si on tentait une campagne d'explication de la Loi foncière et la Loi contre l'esclavage et ses séquelles sur l'ensemble du territoire national, on verrait des esclavagistes zélés de toutes les couleurs et dans toutes les zones parlant TOUTES LES LANGUES NATIONALES OU OFFICIELLES.


Kundou Soumaré  

lundi 27 mars 2017

Le ministre Amédi Camara se félicite d'une campagne d’un vaste trafic d’influence !




Du grand n'importe quoi. Camara Amédi ministre de l'environnement et du développement durable s'est félicité d'avoir mené une vaste campagne d'un trafic d'influence qu'on croyait résolu après le maître Ould Taya dont l'élève Aziz disait "rectifier" en 2008 par un putsch en reprochant à Sidi Ould Cheikh Abdallahi d'avoir emprunté le même chemin . Décidément, le trafic d'influence a la peau dure.

Le ministre du "développement durable" veut lui, développer durablement les pratiques d'antan sur la base de l'esclavage et ses séquelles dans nos villages .Au lieu d'intervenir sur des projets du développement durable pour améliorer les conditions de vies difficiles des citoyens, il n'a pas hésité à exercer des pressions sur les fonctionnaires de l'état pour satisfaire ses sales besognes en usurpant les fonctions du ministère de la justice, de l'intérieur voire plus ..... Jusqu’au chef d'état sous prétexte qu'il participe aux conseils de ministres et peut griller qui il le voudra.

Voilà un comportement qui n'encourage pas les citoyens à faire confiance à l'état et son chef d'état. Ces débiles mentaux qui agissent sans réfléchir ne devraient pas être nommés comme ministres.

Pire, c'est la belle famille du même ministre Camara Amédi Dama qui veut exproprier un vieillard de 106 ans à Daffort son lopin de terre sous prétexte qu'un esclave ne peut être propriétaire d'une terre exploitable surtout quand elle est fertile. Il se peut que l'idée vienne du ministre lui même pour financer sa belle famille afin d'exploiter cette terre avec l'aide de l'état sur des faux projets dans le but d'un enrichissement illicite qu'il a monté, qui sait ? En tout cas, son silence face cette injustice sociale de sa belle famille nous en dit long.

Pourquoi est il parti s'empêtrer dans l'affaire de coumbandao en gardant silence radio sur ce qui se passe chez lui à Daffort ? Incroyable non ? ??? Qui vit, verra, assistera au grand jour l'éclatement de la vérité. Que Dieu garde les pauvres mauritaniens contre ces oiseaux de mauvais augures.

Diko Hanoune
 

dimanche 26 mars 2017

Les audios du ministre Amédi Camara qui soulèvent un tollé général, eh oui !


Le ministre de l’environnement et du développement durable, M. Amedi Camara  se vante d’avoir mené une vaste campagne d’un trafic d’influence à grande échelle en exerçant de fortes pressions sur le procureur de la ville de Selibaby, sur le gouverneur de Selibaby, sur le commandant de la brigade de gendarmerie de Khabou et l’adjoint au maire de la commune Khabou dans deux audios qu’il a expédié illico-presto envers la communauté soninké partout dans le monde. Il l’a fait dans le but de camoufler l’ignominie féodale en apportant secours aux féodaux pour les garantir l’impunité vis-à-vis de la loi contre l’esclavage et ses séquelles.

Il a mené « fièrement selon les audios envoyés » ces actions pour couvrir le chef  Camara féodal du village de Coumba Ndaw et leurs soi-disant gourous  « marabouts Cissé » qui avaient agressé l’érudit Demba Diarra, ressortissant du même village qui avait eu le malheur de prêcher dans la mosquée, un vendredi le verset coranique qui rend prohiber l’esclavage et ses séquelles entre musulmans.  La plupart de chefs féodaux des villages, sont soutenus par des ignorants religieux soi-disant « imams obscurantistes héréditaires de cette fonction de nos mosquées dans les villages »  qui  rejettent catégoriquement  la loi contre l’esclavage et ses séquelles faite par le pouvoir en place et bien avant également depuis l’indépendance de la république islamique de Mauritanie.

Pour eux, ni Aziz, ni son pouvoir à fortiori les autorités locales ne peuvent les emmener à respecter les lois de la Mauritanie. Ils se considèrent comme les seuls maitres dans les villages en discriminant la grosse majorité de citoyens comme bon leurs semble. Dans leur mentalité moyenâgeuse, rétrograde, ils pensent, chaque village est un royaume hérité depuis l’antiquité dont ils feront ce qu’ils veulent. Le pire dans tout cela, est, qu’ils sont soutenus par un ministre membre d’un gouvernement qui a signé les lois qui criminalisent l’esclavage et ses séquelles.  Pis, le même ministre s’oppose à l’application de la loi au lieu de soutenir l’application de la loi. Un ministre qui encourage l’impunité, allez comprendre cette attitude ?

Dans le Guidumakha, se sont ces faux intellectuels, lettrés sortis de on ne sait où, tapis dans l’ombre du pouvoir qui induisent dans des erreurs monumentales les illettrés, qui les encouragent à violer la loi parce qu’ils ont menti eux au sommet de l’état pour avoir des postes, avantages illégaux  au nom de la région ou d’une communauté. Dans les audios du ministre Amédi Camara, il s’est montré comme ministre de la seule communauté Soninké non le ministre de tous les mauritaniens alors que dans cette région, y vivent : Soninké, Haratine, Peulh, Maures Blancs. Quelle mentalité rétrograde d’un  tel ministre  mon Dieu? Ce ministre peut-il dire, qu’il ne discrimine pas les autres communautés pour favoriser sa soi-disant communauté ? Ce ministre pourra-t-il convaincue qu’il  peut rassembler les citoyens pour construire l’idéale de la fameuse unité nationale qu’ils nous chantent comme des gamins qu’on raconte un comte, une histoire pour s’endormir au lit ? On a beau chanté les louanges de sa gentillesse ici et là, il nous révèle son caractère plutôt sadique d’un homme froid qui peut tuer de sang-froid sans regret ni remord tout en étant orgueilleux. Voilà des monstres  que le général Aziz aime récompenser pour diviser mieux les Mauritaniens.

On a longtemps défendu que ceux qui croient, seuls les maures sont esclavagistes et féodaux, se trompent lourdement. La vérité, c’est comme le soleil qu’on ne peut cacher avec les pommes de ses petites mains pour se protéger.

A bon entendeur M. le ministre Amédi Camara !

Diko Hanoune 


Lire egalement: Déclaration AMEES : les militants et les membres du Bureau Exécutif de l’AMEES sont provoqués et menacés.. Lire : http://haratine.blogspot.fr/2017/03/declaration-amees-les-militants-et-les.html

DÉCLARATION SOLENNELLE Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA – Mauritanie)


 Le 30 juillet 2016, des membres de IRA-MAURITANIE avaient été injustement arrêtes, détenus, juges sommairement aux termes d’une procédure expéditive, condamnes a des peines privatives de liberté et incarcérés à la Maison d’arrêt de Dar Naim d’abord ensuite à Zouerate, une cité minière aux conditions climatiques très difficiles.

Ce qui reste inique et déconcertant dans cet état de fait est que ceux-là n’avaient été condamnés pour une manifestation à laquelle ils n’avaient nullement participe que parce que ce sont de bons militants abolitionnistes engagés pour la promotion des Droits de l’Homme en Mauritanie.
Si certains de leurs camarades avaient été libérés et pour cause, Moussa Bilal Biram et Abdallahi Matalla Salek, condamnes a 3 ans d’emprisonnement ferme assorti d’une année  de sursis, continuent de croupir dans les geôles de Bir Moghrein a plus de 1200 km de la Capitale, leur résidence. Or, il s’agit la d’un camp militaire très retranché, d’accès très difficile pour quels que visiteurs que ce soient, qui fait office de centre de détention pour des condamnés de droit commun de plus de 7ans comme des dangereux délinquants, des narcotrafiquants et autres meurtriers.     

 C’est en ce lieu et en ce moment que Moussa Bilal Biram et Abdallahi Matalla Salek continuent de purger une peine qui leur est illégalement infilgée dans des conditions on ne peut plus indicibles, inhumaines et dégradantes. Humidité, mauvaise aération et autres insalubrités ont concouru à une dégradation inquiétante de leur état de santé.

Au total, cette injustice pénale aggravée par des conditions carcérales inhumaines dépourvues de toutes possibilités de soins conséquents, de visites de familles et de proches et ce, au mépris  de la Règle des 59 issue de la Résolution 43/173 des Nations Unies du 9 décembre 1988, interpellent   notre conscience, la conscience des cœurs des hommes qui battent.


En conséquence, NOUS,
Biram Dah Abeid, Président de IRA-MAURITANIE ;
les structures dirigeantes de l’Organisation, toutes sections réunies ;
les membres, sympathisants, hommes épris de liberté et de justice ; 
            
Savons d’avance gré aux Hommes et Organisations engagés pour la protection des Droits de l’homme et la promotion des valeurs démocratiques dans le monde de ce qu’ils feront faire en vue d’abréger la souffrance de ces détenus ;

Reconnaissons et estimons à sa juste valeur la Déclaration militante, dans ce cas d’espèce, de Front Line Defenders, du 20 mars 2017  et de toutes les actions menées en l’espèce;
              
Exhortons toutes les Organisations gouvernementales notamment les Nations unies, l’Union Européenne, l’Union africaine ainsi que les Organisations non-gouvermentales qui  militent en faveur  des Droits de l’Homme, les Hommes de bonne volonté, les opinions nationales et internationales à mobiliser leurs potentiels de puissance juridiques et diplomatiques  pour la libération, sans condition, de Moussa Bilal Biram et Abdallahi Matalla.


                                                                            
Fait à Nouakchott le 23 mars 2017    

La commission de communication

samedi 25 mars 2017

Déclaration AMEES : les militants et les membres du Bureau Exécutif de l’AMEES sont provoqués et menacés ..


Après la conférence tenue le 6 Mars 2017 à Sélibaby à l’occasion de la « Journée Nationale de Lutte contre les séquelles de l’esclavage », remarquant que depuis la tenue de cette conférence historique, les militants et les membres du Bureau Exécutif de l’AMEES sont provoqués et menacés. En effet, plusieurs de ses membres, notamment les sections locales (Coumba N’dao)  font face à des provocations et injures en raison de leurs activités pour l’application de la Loi 2015-031 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes ;

L’AMEES félicite ses membres pour les efforts déployés contre les pratiques de l’esclavage et la fermeté des autorités administratives,  judiciaires et de sécurités régionales d'apporter des changements positifs en faveur de l’application de la Loi et déplore  le comportement de Mr. Amedy Dama CAMARA, Ministre de l’Environnement et  du Développement Durable qui a proféré des menaces contre les membres du bureau exécutif de l’AMEES.

Par ailleurs, l’AMEES considère qu’il s’agit là manifestement d’une attaque grave contre les acteurs des Droits de l’Homme,  inacceptable et contraire à la Constitution, aux lois et règlements, aux valeurs morales et religieuses.

Nous  rappelons que plusieurs problèmes fonciers ont été signalés dans plusieurs localités de la Wilaya du Guidimakha, notamment à Coumba N’dao, Dafort, Bouanze, Niéleba …  

Enfin, l’AMEES est contre toute forme de violence physique, morale ou verbale et œuvre pour contribuer à l’avènement de l’état de droit, la paix et la consolidation de la cohésion sociale en solidarité avec l’ensemble des militants des Droits de l’Homme, sans distinction d’aucune sorte.


Nouakchott, le 22/03/2017
Le Bureau Exécutif


jeudi 23 mars 2017

Remerciements de la faculté des droits de Chambéry




Aujourd’hui, s’est tenu une CONFÉRENCE DE VIE POLITIQUE COMPARÉE au sein de l’Amphi 3 –Campus de Jacob Bellecombette à  Chambéry



Conférence exceptionnelle organisée en collaboration avec la Ligue des Droits de l’Homme sur le thème du renforcement de la protection des droits de l’Homme sur le continent africain. Plusieurs intervenants sont intervenus sous des angles différents mais complémentaires et la conférence s'est déroulée en deux temps. M. Diko Hanoune a traité la question continuité de l’esclavage en Mauritanie.



Remerciements  à la faculté de droit domaine universitaire Chambéry; à Fréderic CAILLE maitre de conférences HDR en science politique ;  Nacim Harouz, ancien étudiant de la Faculté de droit et actuellement inscrit à l’Institut d’Études Judiciaires ; Christian Chauvet, ancien président de la section d’Annecy de la Ligue des Droits de l’Homme ; Mohamed Bandiougou, représentant de l’ONG « IRA-Mauritanie » ; le citoyen Mauritanien Bâ Idrissa, Mme Elam et tous ceux et celles qui ont participé.



Nous avons pu informer les étudiants sur la situation de l’esclavage en Mauritanie, les arrestations arbitraires, la non application des lois, traités et conventions internationales etc… Les intervenants ont été filmés tout au long de la conférence, une fois la vidéo en ligne, elle sera partagée. 













 Diko Hanoune

SG de l’association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E)

mardi 21 mars 2017

La féodalité esclavagiste soninké se dévoile sous le coup de boutoir des antiesclavagistes

La féodalité esclavagiste soninké se dévoile sous le coup de boutoir des antiesclavagistes
Jusque-là, l’esclavage en Mauritanie ne visait que la communauté arabe du pays. Un esclavage domestique qui se révèle ces jours-ci finalement être moins cruel que l’esclavage en milieu soninké.

L’affaire qui secoue ces derniers jours la localité de Coumba NDaw, après celle de Dafour, dévoile un type d’esclavage où ce sont des noirs qui en dominent d’autres. Le tout accompagné d’une relégation d’une large frange des soumis, dans le dernier ordre animal. Ici, on n’hésite pas à rappeler à des esclaves soninkés qu’ils feraient mieux de conserver leur rang servile.

Et si une telle affirmation est attribuée à un ministre membre du gouvernement, en l’occurrence le ministre de l’Environnement Amédi Camara, à l’heure où la Mauritanie a édicté une Loi 2015-031 incriminant l’esclavage et les pratiques esclavagistes, la coupe devient pleine.

A l’avant-garde de ce combat que les esclaves soninkés du Guidimagha mènent face à leurs maîtres, on retrouve naturellement l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) et l’Association Mauritanienne pour l’Eradication de l’Esclavage et ses Séquelles (AMEES).

Dans un communiqué publié récemment par les deux mouvements, il est question d’une apologie de l’esclavage soutenue par les autorités. Pourtant, la Mauritanie vient de célébrer le 6 mars 2017 à grande pompe la Journée nationale de lutte contre l’esclavage et mène une vaste campagne d’explication à travers le pays. IRA et AMEES dénoncent ainsi l’attitude «des autorités de l’Etat, autorités administratives, judiciaires, chefs de la police et de gendarmerie, de couvrir l’esclavage au Guidimagha pour saborder le travail des abolitionnistes».

L’histoire soulevée ici concerne en effet le village de Coumba Ndaw, département de Ghabou. Un certain Ali Traoré aurait violemment agressé verbalement un vieillard soninké de la caste des esclave, en lui tenant des propos outranciers. Ce qui provoqua une grande colère au sein des autres membres de la caste. Le plus ridicule est que c’est ce Ali Traoré qui porta plainte contre le vieillard meurtri.

C’est là où le ministre Amédi Camara serait entré en jeu, pour influencer la brigade de gendarmerie de Ghabou où le contentieux a été porté, selon le communiqué signé par IRA et AMEES. Le document de soutenir que «le ministre s’est même vanté au maire adjoint de la commune de Ghabou, Housseinou Diallo, soutenant que tout le monde gagnerait à conserver son statut car lui, ministre, il a pris en charge médicalement dans le passé certains de ses esclaves ». Le dossier du contentieux de Coumba NDaw est actuellement entre les mains de la justice au niveau du tribunal de Sélibaby.


Cheikh Aidara Via Facebook