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vendredi 29 juin 2012

Ousmane Sarr, Soumaré Abdel Aziz, Hamady Bodj, faites attention aux jeux dangereux que vous jouez !

 Nous reconnaissons trois mastodontes diviseurs de la diaspora derrière ce tapage haineux en espérant dresser les mauritaniens les uns contre les autres :  Ousmane Sarr pourfendeur de l'AVOMM, Soumaré Abdel Aziz usurpateur de l'OCVIDH, Bodj Hamady AJD/MR. Messieurs ; je me permet de  vous dire que vous êtes ridicules dans l’âme et l’os. Ils n’ont rien à faire sauf ça, ils s’ennuyaient les pauvres diables depuis que le faux général les  à cracher dessus, larguer comme des vulgaires brigands. Apres avoir soutenu le dictateur Ould Abdel Aziz qui les a déçu, ils reviennent pour nous distraire en nous crachant leur venin haineux! Vous pouvez choisir 1000 pseudos, cela ne vous changera jamais. Vous êtes les premiers à diviser les noirs, vous revenez pour achever votre sale besogne. Vulgarité est votre lot quotidien, on est surpris après la récapitulation de Soumaré Abdel Aziz d'ailleurs même son avocat ne le comprend plus, pourquoi Ousmane Sarr a effacé les tonnes de pages d'insultes sur Dicko, les haratine et ses amis? Franchement, là vous réclamez le droit à la paternité du ridicule. Nous n'avons plus votre temps, on veut des gens qui avancent, pas ceux qui nous font reculé. Il suffit de vous relire pour vous rendre compte, rien de sérieux, aucune proposition de solution à nos préoccupations, vous nous sortez que des insultes qui vous passent par la petite cervelle de  «  Thiollo » pauvre diable. Au moins Dicko et Moctar Fall sont capables de soulever un débat sur des sujets de la société  mauritanienne qui nous préoccupent tous. Et Vous, à part  le fameux « je », « moi », « haalpoular », « Soninké », , les haratine sont cités pour les insultes uniquement et rien d'intéressant. Des haineux à bâton rompu sans vergogne ni humanité. Hamady Bodj reconnaitra qu'il m'avait promis de s'acharner sur Dicko lorsqu'il a voulu crée l'association des « Soubâlbé » dont je l’ai déconseillé en privé mais qui n’a voulu rien comprendre jusqu’à ce le projet capote. Aujourd’hui selon son entourage, il m’accuse d’être à l’origine de son échec personnel. En réalité, je l’avais tout simplement mis en garde, du moment qu’il représente un parti politique comme L’AJD/MR, même si je n’approuve pas leur soutien au putsch du général Aziz, je ne veux pas que ce parti soit taxer de parti des « soubbâlbé ». Cela nuirait grave à l’image de cette formation qui a déjà du mal et je l’avais dit en connaissance de cause surtout je sais comment pense nos compatriotes. Tous les faits sont liés, à « moi » la personne, aux parents, les amis, ma tribu où ethnie jamais dans l’intérêt collectif du pays à plus forte raison notre développement. Voila pourquoi je demande aux sages personnes comme Pierre Chekem, Bâ  D’Jibril et d’autres de  ne plus trop prêter attention aux délires de ces leaders de la haine, la division dans la diversion. Ils sont en quêtes de nouveaux marchés pour séduire le pouvoir de Nouakchott.

Je vous remercie

Diko hanoune
Blog haratine:


Communiqué de presse Bruxelles : IRA visite le parlement européen


Le vice-président de l’Initiative pour la Résurgence du  mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA), Brahim Ould Bilal et le coordinateur de l’Organisation en Europe, Abidine Ould Merzoug, ont pris part, le 27 juin dernier, à Bruxelles,  a un panel sur la problématique de l’esclavage  moderne et de ses victimes au sein des enfants et des femmes.
Deux députés du Parlement européens et un grand nombre d’organisations internationales préoccupées par le problème ont pris part à ces discussions au cours desquels les dirigeants d’IRA ont mis l’accent sur le fait qu’en Mauritanie, « le peuple et le gouvernement continuent encore à accepter l’esclavage dans ses formes traditionnelles.» Ils n’ont pas manqué de souligner que le danger d’une telle pratique et sa persistance sont dus à une « mauvaise interprétation de l’Islam » et au maintien des esclaves dans une ignorance totale pour qu’ils continuent à se soumettre, malgré eux, à cette forme de domination.
De même, camarades ont évoqué l’emprisonnement arbitraire dont sont victimes le président d’IRA, Biram Ould Dah et ses compagnons, soulignant qu’il s’agit d’un moment crucial pour l’Organisation car au moment où se tient ce panel, des membres d’IRA sont jugés à Nouakchott par une justice mauritanienne qui n’a de justice que le nom, du fait même que le président Mohamed Ould Abdel Aziz avait déjà prononcé le « verdict » contre Biram et ses compagnons avant même qu’ils soient présentés aux juges. Et il n’ y a pas de doute, dit l’un des intervenants, que la justice mauritanienne suit ce qu’ont promis le Président et son conseil des Ministres du 3 Mai 2012.
En marge de ce panel, la délégation d’IRA a rencontré des députés et conseillers européens auxquels ils ont expliqué les conditions difficiles dans lesquelles se trouvent les abolitionnistes en Mauritanie, leur demandant d’intervenir pour protéger les frères incarcérés de puis deux mois, contre les agissements du pouvoir et de ses supports.
 Ils ont insisté sur le fait que les aides qu’accorde l’Union européenne pour la lutte contre l’esclavage sont détournées par le pouvoir mauritanien pour servir plutôt à réprimer ceux qui s’opposent à cette pratique abjecte. Les députés européens et les organisations présentes, ont tous  promis de soutenir IRA dans son digne combat pour la libération de son président et de ses compagnons et jusqu’à ce que le gouvernement mauritanien aborde la question de l’esclavage avec sérieux.
Dans le même ordre d’idée, le vice-président d’IRA, Brahim Ould Bilal, a pris part, les 25 et 26 juin derniers, à un forum organisé par la Voix de l’Allemagne au cours duquel  il a eu à présenter une communication  sur le thème : « les haratines en Mauritanie et les médias partisans ».
Au cours de cette table ronde à laquelle ont pris part des centaines de journalistes venus des quatre coins du monde, des questions diverses ont été posées pour tenter de comprendre cette problématique qui, abordée dans la salle de réunion de la Voix de l’Allemagne, paraissait à la fois insolite et préoccupante pour l’humanité tout entière.
 Signalons que cette rencontre est organisée annuellement par la Voix de l’Allemagne et qu’elle a vue, cette année,  la participation de quelque 2000 journalistes et chercheurs, en plus de personnalités invitées pour venir aborder, devant l’assistance des questions qui les préoccupent dans leurs pays.
Au cours des débats parallèles, qui se tiennent dans les diverses salles consacrées à cela, et en fonction de l’intérêt que les participants accordent aux sujets abordés, le vice-président d’IRA, Brahim Ould Bilal, a accordé des interviews à des journalistes de renoms venant divers horizons, évoquant la persistance de l’esclavage en Mauritanie, le rôle joué par le pouvoir et certains milieux populaires dans sa pratique ainsi que la situation d’emprisonnement arbitraire dans laquelle se trouvent présentement le président d’IRA, Biram Ould Abeid et ses compagnons. Il n’a pas manqué d’évoquer également le procès de forme qui ne manquera pas de condamner les détenus d’IRA puisque le président mauritanien lui-même a déjà prononcé le verdict.
Le vice-président d’IRA a demandé enfin aux journalistes de demander aux gouvernements du monde libre de soumettre l’appui qu’ils accordent à la Mauritanie à une lutte effective contre l’esclavage et à l’application des textes le criminalisant. Il a conclut en disant que malgré, les insuffisances de ces textes, et l’orientation délibérément partisane qui leur est souvent donnée pour en exclure les haratines, comme le montre la composition du Conseil supérieur de la Fatwa et des recours gracieux ainsi que le Haut conseil islamique, constitué suivant l’humeur  et la culture obscurantiste  de l’élève de Cheikh Khalil, Ahmed Ould Neini, qui n’accorde aucune place aux anciens esclaves dans des structures de ce genre, et qui profite de l’ignorance totale du général pour faire passer ses désirs, malgré tout cela ces textes  restent inappliqués
IRA – Mauritanie
Coordination Europe

jeudi 28 juin 2012

Mauritanie: La prolongation de la détention de Birame est arbitraire (défense)

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ALAKHBAR (Nouakchott)- Le collectif de défense du président de IRA-Mauritanie, Birame Ould Abdeidi, a considéré que le prolongement de la détention de son client est arbitraire.

La Cour criminelle de Nouakchott avait renvoyé Mercredi le dossier au Parquet pour «nullité de procédure». Dans ce cas de figure, le procureur devait, selon la défense, arrêter les poursuites ou lancer un autre mandat d’arrêt contre Birame.


Mais ce deuxième choix du procureur ne pouvait se faire qu’après une période de quinze jours et une requalification des faits. Celui-ci l’a toutefois fait en transmettant le dossier au juge chargé des affaires terroristes dont l’enquête pourrait durer quatre ans.


Auparavant, rappelle la défense, le procureur avait directement transmis le dossier au tribunal, alors que Birame est accusée d’apostasie. Et Un tel crime passif à la peine de mort devait selon la procédure normale passer par le juge d’instructions. Mais le procureur a fait comme s’il s’agissait d’un flagrant délit: il s’est approprié du dossier, l’a transmis directement au tribunal et a déposé les détenus le 29 mais en prison. La Cour lui a donc renvoyé le dossier pour «nullité de procédure»


Selon la défense, toutes ces erreurs s’expliquent du fait que le dossier et vide et ne contient aucun élément de conviction. Elles montrent en même temps la volonté d’appliquer la sentence déjà prononcée par le chef de l’Exécutif, en l’occurrence Mohamed Ould Abdel Aziz qui a promis de punir Birame.

Affaire des livres incinérés : Le juge se dessaisit, Biram et ses compagnons retournent en prison.

Le procès de Biram Ould Dah Ould Abeid et de six autres membres de IRA Mauritanie s’est ouvert mercredi 27 juin au palais de justice de Nouakchott. Biram et ses compagnons ont été arrêtés il y a quelques mois suite a l’incinération de livres du rite malékite jugés « esclavagistes » par l’IRA.

Birame et ses compagnons étaient, entre autres, poursuivis pour « Apostasie, atteinte à la sûreté de l’Etat, activité hors la loi… » Infraction pour lesquelles ils encouraient la peine capitale. A l’ouverture du procès, la défense des militants de IRA s’attaque à la procédure de flagrant délit appliquée au sept accusés. Pour la défense, la procédure de flagrance ne peut être retenue.

« Pour des infractions passibles de la condamnation a mort, il faut nécessairement une instruction comme le prévoit l’article 71 du Code de procédure pénale.Or, Birame et les autres militants de l’IRA se sont vus appliqués une procédure de flagrant délit faisant l’économie de l’instruction. »

Pas de flagrance pour des faits passibles de la peine capitale


Après des échanges entre la défense et le parquet, le juge assis demande une levée de séance pour consultations. A la reprise de la séance, coup de théâtre : le juge se dessaisit du dossier. Pourquoi : « Si la procédure de flagrance est nulle, le mandat de dépôt rendu contre Birame et les six autres militants de l’IRA, est également nulle. » La cour, ayant été irrégulièrement saisie, s’est donc dessaisie de l’affaire. Toute l’enquête sera-t-elle reprise avec saisine d’un juge d’instruction ? Les faits seront-ils requalifiés ?

Les militants de IRA n’ont pas été libérés. Ils ont retournés en prison. « Nous considérons que Birame et les autres sont arbitrairement détenus maintenant, ils doivent être libérés » dit Me Bah Ould Mbareck, un de des avocats de la défense. L’affaire des livres du rite Malékite incinérés par les militants de l’IRA avaient soulevé indignations et manifestations à Nouakchott et à l’intérieur du pays.

A la tête de ces manifestants reçus devant les grilles du palais par le président de la République, des Imams et chef religieux. Des manifestants qui scandaient, par moment, « Mort a IRA, Mort à Biram.» Une exception. L’érudit Chekh El Mehdi, à contre courant de l’excitation générale, déclare « qu’en incinérant le livres, Birame n’a pas enfreint la charria. » Il demande aussi sa libération.

Des ONG de défense des droits de l’homme dénonce « la récupération politicienne de l’affaire des livres et demandent la libération de Birame et de ses compagnons. Kane Hamidou Baba, président du MPR, parti politique de la majorité, a un moment de grande audience à la télévision nationale demande « pour la cohésion et l’unité nationale, la libération de Birame et ses compagnons. » Il va un peu plus loin en ajoutant « ces livres pour nous ne sont pas sacrés. »
Balla Touré, Charge de Mission a l’IRA : « Nous restons vigilants »

«Le fait que la cour se soit dessaisi du dossier pour qualification non conforme est un élément positif en soit mais cela ne nous divertira pas et nous restons vigilants. Nous avons en mémoire que le Général Mohamed Ould Abdel Aziz a déjà rendu le verdict en promettant aux manifestants venus aux portes du palais présidentiel que "Biram et ses amis seront sévèrement punis".

Comme si cela ne suffisait pas, quelques jours plus tard, le Gouvernement en Conseil des ministres a pris une résolution "de tout mettre en œuvre pour que la punition qui sera affligée à Biram et ses amis soit exemplaires". Malgré tout, nous sommes sereins, nos amis sont innocents, s'ils ne sont relaxés à l'issue du procès en vue, c'est que la justice se serait soumise aux ordres de l'exécutif. »


Khalilou diagana

La justice mauritanienne sous les bottes du tyran.


Le Mercredi 27 juin 2012, les prisonniers d’opinions des droits l’hommistes haratines sont introduits dans la salle de jugement, après l’engagement  de la procédure  les avocats de la défense ont soulevés  plusieurs vices de forme et de procédure.
Devant la force de l’argumentaire de la défense, la cour criminelle à décider de se dessaisir du dossier de Biram et ses codétenus en précisant que le dossier est vide et qu’il ne peut que être classé pour insuffisance de contenu et  de forme ; après la dessaisie de la chambre criminelle et son renvoie au procureur  le dénommé Cheikh Ahmed Ould Baba qui doit prendre une décision, une libération ou un nouveau mandat d’arrêt  après la libération  car le premier est devenu caduc du fait de la décision de chambre criminelle ,ce dernier  contre toute attente décide de les envoyer  à la cour d’instruction  chargée du terrorisme sans qu’ils fassent l’objet de jugement ce qui est contraire à la loi. La défense remarque  à la  telle chambre d’instruction  la vice de forme de la saisine ce qui fut fait  par cette dernière, qui  dépêche le dossier au procureur pour  vice de forme constaté par la défense, et  le procureur dans toute l’illégalité ramène les militant droits l’hommiste en prison.
Constat
·- il ya une volonté manifeste du procureur  d’exécuter les décisions déjà   prononcer par Ould Abdel Aziz, le 28/04/2012 devant ses cousins de race devant sa présidence chose qu’il à réitéré le 03/05/2012 devant son conseil des ministres, donc le dossier n’est plus judiciaire, il est plutôt politique.
·- Le dossier est dans une situation de non droit,
·-C’est de l’arbitraire imprégné du racisme d’état,
· -Les prisonniers d’opinions  hartaine sont détenus arbitrairement.
Vous aurez le film de la conférence de la défense demain matin.

                      La Coordination de la jeunesse haratine
Nouakchott, le 28/06/2012

Boubacar Ould Messaoud : « Les avocats de la défense considèrent que les détenus sont soumis à la détention arbitraire.. »



Mercredi 27 juin 2012,

Je viens juste  de sortir du palais de justice où j'ai assisté à l'audience d'ouverture du procès de Birame Ould Dah Ould Abeïd et ses co-inculpés devant la cour criminelle de Nouakchott

Cette audience après que Birame ait répondu à l'interrogatoire d'identité a été consacrée aux débats sur les exceptions soulevées par la défense. J'ai assisté à cette audience du début à la fin. Je vous transmets ci-dessous une synthèse de cette journée. En effet l'audience de la  Cour criminelle  s'est tenue cette matinée au palais de Justice de Nouakchott. Les Avocats de la défense ont soulevé les exceptions de procédure  notamment la violation des dispositions de l'article 71 du code de procédure qui impose l'instruction pour les infractions dont les sanctions peuvent atteindre la perpète ou la peine de mort alors que le dossier était enrôlé suivant une procédure de flagrance( citation directe).

La Cour a décidé de se dessaisir du dossier en jugeant que sa saisine violait une règle substantielle du droit de la défense et renvoie le dossier en l'état.
Bonne réception.  Suite à la décision de la cour criminelle, nous avons demandé au procureur de la république d’ordonner la libération des détenus ce qu’il a refusé. Les avocats de la défense considèrent que les détenus sont soumis à la détention arbitraire.  ‘(vieille, pratique  ) de notre justice! Il reste que probablement dès demain, 28 juin, les détenus seront présentés au procureur pour nouvelle comparution en vue de l'instruction, obligatoirement cette-ci en présence de leurs avocats.
Très cordialement!


Boubacar Messaoud , architecte
Président SOS-Esclaves, Prix des Droits de l'Homme


 Le compte Bureau IRA-Mauritanie

Le collectif des avocats de la défense vient de terminer leur conférence de presse, ou ils ont souligné que la détention de Biram et de ses camarades est une détention arbitraire car ce matin le procureur a envoyé nos amis devant le juge d'instruction du cabinet du terrorisme, avec le même dossier qui a été rejeté par la cour criminelle, et il a demandé au juge d'instruction de faire un mandat de dépôt, mais celui-ci a refusé et il lui a remis le dossier.

Le juge d'instruction a refusé de faire un mandat de dépôt, et c'est avec l'ancien mandat de dépôt qui est devenu nulle qu'il les a envoyé en prison, car si procédure a été rejetée par la cour criminelle, cela entraine la nullité du mandat de dépôt et donc aujourd'hui ils sont dans une situation de non droit.

Les avocats ont protesté devant le bureau du procureur qui a promis de les appeler dans les 24h. 

IRA-Mauritanie