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jeudi 30 septembre 2010

La coalition AJD/MR-AVOMM est-elle victime du syndrome de Stockholm ?

La coalition AJD/MR-AVOMM est-elle victime du syndrome de Stockholm ?



La coalition AJD/MR-AVOMM est-elle victime du syndrome de Stockholm ?
« l’AJD/MR et son leader ont vite fait leur choix entre le président renversé et le général tout puissant. La perspective de quelques fauteuils ministériels…» (Abdoulaye Ciré Bâ, in Biladi)

Qui ne dirait pas qu’ils sont atteints du syndrome de Stockholm : l’ex-bagnard Sarr et Sarr caravanier, Ba Babacar le renard, Abdoul Aziz Soumaré la « grande case », Kébé la députation qui se refuse la retraite, en un mot la coalition coptée de l’Association des Veuves et Orphelins Militaires de Mauritanie et l’’Alliance pour la Justice et la Démocratie propagandiste d’un front de l’ensemble des Noirs, avant de se montrer sous le jour de leur rabaissement, jusqu’aux Etats-Unis, pour exposer les photos des Noirs pendus par les maures, loin de leurs parents et défenseurs, surtout loin de leurs bourreaux.

Naturellement, la tromperie ne réussit pas. L’investissement d’un parti à prétention de libérer le Négro-mauritanien qui collabore avec une association corrompue de droit des victimes implantée en En Europe : le cercle du subterfuge international est vite fermé. Mais leur méprise n’avait pas considéré la résistance inébranlable des victimes qui ne leur reconnaissent aucune légitimité.

Au bas mot six cents exécutions à froid, sans explication sur le motif de l’arrestation, à quoi s’ajoute la vague de massacres aveugle pour le seul crime d’être Noir en Mauritanie, ces forfaits méritent d’autres démarches de la part d’une organisation de droit de l’Homme et d’un parti d’obédience noire et nationaliste, qu’une complicité servile avec les criminels maures.

Des victimes et anciens bagnards, témoins du meurtre de leurs frères « si nous osons les croire», qui tombent amoureux de leurs maîtres et tortionnaires maures au point de leur demander de les châtier encore plus, trouvant dans la recrudescence de l’humiliation leur bonheur, c’est ce que la psychologie appellerait le syndrome de Stockholm, de la célèbre affaire de prise d’otages, où ces derniers finirent par éprouver beaucoup de sympathie à l’égard de leurs bourreaux.

En pratique, l’AJD et l’AVOMM qui tombent amoureux des esclavagistes et assassins maures après le génocide subi, l’esclavage qui perdure, l’apartheid institué en système d’Etat, le dépouillement des terres des Négro-mauritaniens au point de les réduire en gueux dans leur pays, nous pouvons dire de ces gens qu’ils sont des nègres de service qui se mettent à concourir pour prouver leur asservissement aux maures. Depuis toujours, les Noirs qui ont se comportement se lancent alors dans une guéguerre entre eux, qui mieux sera plus PRDS que ould Mouknass, ou qui mieux sera FNDD que ould Dadda, ou qui mieux plus prouvera sa loyauté à tel maure, et on n’en finit plus de mesquinerie et de bassesse pour ses Noirs qui aiment se vanter d’appartenir à une « grande case », c’est-à-dire d’être des nobles mes très serviles et malsains en présence du maure.

En augurant une évolution dans le combat pour la dignité du Négro-mauritanien, s’il n’y a pas recul, il y a au moins une fâcheuse répétition de l’histoire qui plombe l’évolution normalement escomptée de la lutte.

Ces nègres deviennent souvent pour de bons des ennemis irréductibles les uns à l’encontre des autres. Les maures n’ont qu’à dormir sur leur deux oreilles. Ils ont assez d’abid halpulars, haratins, soninkés pour s’entretuer entre eux. Quant aux harratin dans ce délire, ça se passe de commentaire. C’est le genre de ces harratin rouges ou rougis de Tevragh Zein qui disent en présence de leurs maîtres, « voici nos harratin », en parlant de leurs propres parents !

Dans les supposés organisations des droits de l’homme, on voit vite que ces associations sont des affluents des partis politiques maures. Les supposés corrompus de défenseurs des veuves et orphelins sont de minables clown.

Alerte aux jeunes Négro-mauritaniens qui doivent compter pour demain pour leurs frères et leurs et familles, et leur pays. Ne les approchez pas de mille mètres, ils vous feront perdre votre temps avant que vous vous rendiez compte de leur scélératesse, puisque la cause qu’ils prétendent défendre ne sera jamais, de leur part, l’objet d’une confrontation ouverte malgré la gravité de l’esclavage et l’apartheid au vingt-et-unième siècle, comme il se doit avec le fléau de la réclame. Pourquoi ? Parce que ce sont de piètres lâches et minables menteurs sans foi ni loi, il y a mille ans que ces sales nègres se sont cavecés avec la Coordination de non opposition maure, à l’instar de l’AJD/MR et l’AVOMM, des serpillères du système maure, esclavagiste et discriminatoire à outrance.

Ces nègres là, disons-leur qu’ils n’ont jamais été rien de leur vie que des dormeurs surpris par les maures ligotés comme il se doit à un chien qui se croit le maître. Libérés, ils veulent endormir pour racheter leur humiliation par les maures et n’auront jamais le courage de guerroyer pour laver l’affront subi.

Il est défendu des esclavagistes que le nombre de Noirs pique-assiettes, dans leur gouvernement à son image, au lieu d’être dix fois majoritaire restera dix fois minoritaire. A propos de majorité d’un ramassis de partis dans un régime illégitime pour être arrivé au pouvoir par coup d’Etat. Nous entendrons la Coordination de la corruption nègres à ce sujet, la légitimité de l’Etat maure ne le concerne pas, elle n’est intéressée par une « indemnisation ! », dixit l’AJD§MR et l’AVOMM, sous la corruption de Abdoul Aziz Soumaré : « Notre rencontre avec le président du HCE a porté sur les droits de l’Homme. Le jour du coup d’Etat, le 06 aout 2008, nous l’avons condamné. Nous ne sommes pas venus voir le général pour lui parler de sa légitimité » - Ah bon, oserez-vous une seconde parler de légitimité du système esclavagiste et d’inégalité raciale ? Je vous défie de le faire.

L’insipide Mahmoudi Ould Saiboutt, complice de la première heure du coup d’Etat et soutien indéfectible de l’esclavage et l’apartheid condamnait aussi le coup d’Etat. L’ensemble de la coordination de l’opposition condamnait aussi le putsch. Mais en bons maures, ils avaient bien planifié de revenir sur leur condamnation qui ne pouvait pas durer plus que le temps de bien rassoir le système sur ses bases historiques : Esclavage, apartheid, arbitraire, mépris, humiliation du Noir ! En fait, tout le monde condamne. La différence est la condamnation de façade et la condamnation persistante de l’ensemble du système jusqu’à l’histoire qui l’a fondé sur sa base actuelle. Il ne s’agit plus de condamner des cas d’esclavage flagrants mis à jour et portés à grand peine devant les tribunaux qui ne condamnent jamais un des leurs, un esclavagiste, mais d’une condamnation de l’ensemble de l’histoire de la Mauritanie qui a généré ses structures qui ne donnent jamais raison à un Noir quelque soit le dommage subi, du vol au meurtre, le jugement par le système consiste en la même procédure : l’acquittement du maure, et au mieux le dédommagement du Noir contre une vie perdue comme a été dédommagée l’Association des veuves et Orphelins contre le génocide perpétré sur l’ensemble de la communauté noire. En quoi l’AVOMM guidée par deux à trois opportunistes, eux-mêmes téléguidés par le régime maure, représenterait-elle les veuves, les orphelins, et les milliers de Négro-mauritaniens anéantis ou survivants dans le deuil ? En réalité, cette association ne représente qu’elle-même et les sommes de corruption perçues sous le sacrilège de « l’indemnisation » n’ont servi qu’à les mettre au service du système maure esclavagiste et discriminatoire pour lequel elle roule désormais, en association avec l’Alliance pour la Justice et la Démocratie.

Vous constaterez comme signe constant de la corruption, qu’ils se rabattent sur la personne exclusive de Taya. Comme si celui-ci n’héritait pas du crime contre l’humanité de l’esclavage et l’apartheid avec son lot d’horreur qu’il a légué à Abdel Aziz, et que la Coordination des Forces démocratiques sous la botte des maures n’avait aucun moyen de combattre lors de leurs Etats généraux de la Démocratie qui légitimait de fait l’élection d’un autre criminel maure. Pour la bonne et simple raison que les maures s’entendent sur ce principe de l’isolement du Noir et l’élection du maure dans tous les organes qu’ils forment. L’AJD/MR et son tentacule AVOMM s’exemptent de la souveraineté du droit international au même titre que le système esclavagiste maure qui survit sous le déni de ses exactions.

A force de cuissage une minorité coptée d’une opposition inexistante à l’esclavage et à l’apartheid monte au créneau pour nier des réalités criantes. L’un des plus grands paradoxes du syndrome a été manifesté par des déportés qui n’ont rien acquis de leurs droits, même pas un verre d’eau par jour à la place de leurs puits, pas un toit à la place de leurs vastes domaines héritées de leurs grands- parents et arrières grands-parents, pas un lopin de terre à la place de vastes domaines à perte de vue spoliés par le « législateur » maure au nom de la chaaria. Ces déportés s’invitent sur le plateau de télévision face à leur spoliateur, le faux général Aziz, qui les méprisa assez au point de ne pointer le regard d’œil sur eux à plus forte raison que de leur donner la parole. L’humiliation ne suffit pas. Au lieu de changer de stratégie, les voilà qui annoncent publiquement leurs noms : Thierno Harouna Saïdou Ba – Brakna, Ba Amadou samba – Brakna, Bocar Mbodj – Trarza, Birane Gaye – Trarza, NDiaye Ibrahima Amadou – Gorgol. Ce faisant ils disent aussi que leurs bourreaux n’étaient pas au courant de leur existence. « Nous regrettons de n’avoir pas pris la parole », se lamentent-ils. Cependant, ils ne se gênent pas de saluer sa haute compassion à leur égard. « Nous tenons à vous remercier Monsieur le Président par ce que toutes les réalisations de l’ANAIR sont vos instructions. » Au moment où bien des déportés rapatriés retournent vers le Sénégal et le Mali pour fuir la systématisation de l’esclavage et l’apartheid, ces déportés s’offrent eux-mêmes en laudateurs des maures. Il doit y avoir un syndrome particulier chez le Négro-mauritanien corrompu, non encore décelé par la psychologie.

En réalité dans le syndrome de Stockholm l’amour est souvent réciproque, mais la haine et le mépris auxquels répond tant de tendresse de la part de ces pègres, cette attitude sort de ce que les psychologues ont pu observer et décrire jusqu’à ce jour. Mais ces déportés en manque d’affection ont dû fréquenter la bonne école. Il y a un précédent en effet. Lors de la visite de l’usurpateur criminel au pouvoir à Paris : le group des « négociateurs » nègres composés entre autres des rabatteurs de l’AVOMM et des fumistes mal Cadrés, disons-le groupe d’un Cadre de corruption formé autour des Sarr, Soumaré, Bâ, vous constaterez qu’il n’y a pas de maures parmi ces noms supposés préoccupés par les déportations et le génocide, que des opportunistes qui disaient avoir arraché à leurs bourreaux qu’aucun Noir mauritanien ne prenne plus le chemin de l’exil. Seulement, les Noirs mauritaniens semblent prédisposés à l’exil tant que l’esclavage et l’apartheid vont motiver le vécu général dans ce pays. Quelque soit la liberté que leur offre leur mensonge, ils ont encore besoin du PRDS et le FNDD, de l’odeur d’un maure. En réalité cette bande de demeurés n’est qu’un front de militants du parti au pouvoir.

Je crois que nous devons désormais signaler dans les revues de science le syndrome du nègre mauritanien comme phénomène original, odieux mais intéressant par son originalité.

Fall Moctar

mercredi 29 septembre 2010

Ajouter un drapeau à ce mail Vidéo du meeting de soutien de IRA aux populations Hratin et Noires des bidonvilles de Nouakchott



Vidéo du meeting de soutien de IRA aux populations Hratin et Noires des bidonvilles de Nouakchott. Le mardi 28 septembre à Kebbet Mendez à l'ouest de Nouakchott; discours du président de IRA Biram Dah ABEID.

Regardez la vidéo en cliquant sur ce lien :

http://www.youtube.com/watch?v=tKpW44wzRkA

samedi 25 septembre 2010

Des interrogations ????



On se moque des Mauritaniens

Pourquoi L’AJD/MR et l’avomm ont eu peur d’exposé les photos des martyrs, victimes des exécutions extrajudiciaires entre 1986-1992 à l’intérieur du pays particulièrement à Jreida, Inal, Walata et dans toutes les grandes villes du pays ? N’est ce pas, ils avaient soutenu le général Aziz et selon leurs déclarations, le pays s’est considérablement démocratisé alors pourquoi craindre de publier les photos des victimes sur le territoire national ? Je suis sûre à 100% en faisant cela, il va y avoir des volontaires qui surgiront de l’intérieur du pays pour nous montrer les lieux où les bourreaux ont pu enterrer les victimes négro-mauritaniennes de l’épuration ethnique sous le régime du dictateur Ould Taya. A quoi sert d’aller sensibilisé les Américains et les canadiens alors que certains de nos compatriotes maures blancs disent tout haut ignorer ce qui s’est réellement passé ? Certainement en expliquant aux premiers concernés, un grand pas serait franchi et on gagnerait beaucoup plus du temps vers la réconciliation nationale. Ils sont passés où vos militants qui fanfaronnaient leur retour au terroir en grande pompe sur tous les toits en nous tympanisant qu’ils continueront la lutte sur le terrain en Mauritanie ? Non ne me dites pas que c’est du bluffe le fameux slogan « la lutte doit se passer en priorité sur le terrain » ? L’hypocrisie, mensonge, tromperie…..se sont des habitudes qui empêchent l’africain de vivre dignement et entravent notre développement.


Merci


Diko hanoune

mercredi 22 septembre 2010

Mise au point : A l’ombre des armes, le racisme d’Etat !!!



http://mai68.org/spip/local/cache-vignettes/L148xH180/Brahim_Ould_Bilal_Ould_ABEID-43884.jpg http://fr.ufpweb.org/IMG/jpg/Ould_BIDIEL.jpg

Les récentes incursions, en territoire malien, de quelques unités de l’armée mauritanienne engagée dans une opération militaire contre les Salafistes d’Al Qaïda au Maghreb Islamique ont mis le zoom des caméras sur les forces armées, dévoilant ainsi des réalités tout au moins révoltantes par leur gravité. En effet, des séquences d’images largement relayées par les médias audiovisuels internationaux, ces derniers jours, ont permis de révéler, à l’opinion nationale et internationale les preuves d’autant plus scandaleuses que regrettables de la persistance, désormais, irréfutable de ségrégation raciale qui gangrène le corps de cette armée, après avoir rongé tous les niveaux de la vie publique de l’Etat.

Certes, la discrimination sur la base de naissance, dans les différents corps d’armées mauritaniennes, n’a jamais cependant, cessé de faire l’objet de très fortes et fermes dénonciations et condamnations, de la part de quelques défenseurs des droits de l’homme. Mais, les campagnes de dénégation et de scepticisme tambour battant menées par les laudateurs du pouvoir mus par une volonté farouche de pérenniser le système en vilipendant les honnêtes hommes ont hélas fort contribué à entretenir la confusion et la présomption de doute sur cette triste réalité.

Aujourd’hui, ces images, puisées dans les archives de quelques respectables chaînes, à l’instar d’Aljazeera et France 24, contribuent, chemin faisant, à faire tomber le masque et mettre l’ensemble des mauritaniens devant l’une de leurs plus amères réalités qu’incarne l’image d’une armée que divise les préjugés de la race et les préséances de naissance ; une armée sevrée de valeurs républicaines ; une armée dont les troupes sont quasiment noires et le commandement presque, ou, exclusivement blanc. Ainsi l’attestent les séquences diffusées et qui émanent fort heureusement de sources indépendantes. Défrayant la chronique, ces éléments corroborent les allégations et les accusations de quelques militants de droits de l’homme, naguère, montrés à la vindicte publique.

L’armée nationale dont le devoir se résume dans l’honorable mission de défendre l’intégrité territoriale, sécuriser les citoyens et leurs biens et garantir la cohésion nationale, se doit d’être à l’antipode de l’image que des forces réactionnaires et aigries s’évertuent vaille que vaille à lui donner en tenant à confiner des catégories de patriotes libres dans la subordination sur le critère de l’ethnie, la couleur de la peau ou la naissance pour en faire des chairs à canons. Car ces velléités fatales ayant prouvé leur ignominie et anachronisme sans commune mesure, de 1975 à 1978, lors de la guerre du Sahara doivent être bannies.

Il incombe alors à tout mauritanien soucieux des intérêts suprêmes de ce pays, lesquels passent par la défense de l’unité, la stabilité et le raffermissement de la cohésion nationale, de dénoncer et condamner avec la dernière énergie ce phénomène dont la persistance est de nature à mettre en péril l’unité et la cohésion nationale. Car c’est absurde de vouloir faire de l’inégalité et l’injustice, deux éléments naturellement préjudiciables aussi bien à l’Homme qu’à ses institutions, un principe fondateur d’une véritable armée nationale. Ceci est d’autant plus vrai que le spectre de la fin des années quatre vingt et début des années quatre-vingt-dix est toujours suspendu sur les casques comme une épée de Damoclès. Sans compter, par ailleurs, tirer les leçons embarrassantes, certes, des deux kamikazes, exclusivement haratines, pour autant riche d’enseignement bien que le pouvoir s’évertuent, dans une ultime tentative, de l'occulter.

Enfin, il y a lieu de rappeler qu’à chaque fois qu’un Etat s’est engagé et endurci dans l’entêtement, usant de politique de l’autruche et d’antivaleur, il s’en est retrouvé esseulé et abandonné sous l’effet de l’usure. Le moment est venu, contrit, de reconnaître tous nos maux, corriger les tares, libérer les énergies et, au-delà du racisme d’Etat et de l’exclusion rampant et plombant, rebondir encore plus loin et de plus bel.

Brahim Ould Bilal Ould Abeid et Ethmane Ould Bidiel

samedi 18 septembre 2010

Faire des éloges pour se loger, le cas M.S Beheite

Faire des éloges pour se loger, le cas M.S Beheite




Quand on s’improvise chroniqueur comme se fut le cas de Beheite, le ridicule sert de l’appât. Commençons par définir le rôle d’un chroniqueur : « personne qui traite régulièrement un thème dans un journal, à la radio ou à la télévision » Ensuite Un chroniqueur, dans le domaine des médias contemporains où autre, est une personne qui rédige régulièrement des articles pour un journal ou une revue, souvent sur un sujet particulier dont elle est reconnue comme experte. Par extension, c'est aussi une personne qui assure une émission radiophonique ou télévisée, ou une portion de celle-ci, et qui est spécialisée dans un domaine particulier. On dit par exemple : dans le domaine de l'histoire, un chroniqueur est une personne qui consigne les faits historiques dans l'ordre de leur déroulement.


Je cite : « Mais comme vous le savez toute chose a des limites qu’il convient d’observer pour rester dans celles de l’acceptable et pour ne pas crever le seuil de tolérance de certains équilibres précaires qui, une fois rompus ne pourront plus jamais être rétablis. La leçon vaut également pour Samory ould Biye qui confond syndicalisme et droits de l’homme dans une terminologie qui ne sied ni a l’un, ni a l’autre et dont le moins qu’on puisse dire qu’elle est raciste pour exclure du champ de son action a la tête d’un syndicat, des travailleurs Maures dont il doit défendre les intérêts moraux et matériels. »


Exactement Mr l’improviste Beheit, toute chose a des limites, pourquoi les pratiques de l’esclavage continuent sur l’ensemble de l’étendu du territoire Mauritanien depuis le moyen âge à nos jours sans que cela suscite une certaine émotion chez vous ? Avant de s’ériger en donneur de leçons, faites le ménage de votre l’intérieur crasse. Que connaissez-vous dans le militantisme des droits humains et du syndicalisme ? Nada….Savez vous que ces deux choses sont indissociables ? J’en doute fort vu la plume orgueilleuse que vous exhibez pour déformer les réalités irréversibles qui détruisent la stabilité du peuple Mauritanien. Vous taxez les abolitionnistes et militants des droits de l’homme de racistes, on a compris le réveil bouillonnant d’un adepte à fond d’une idéologie basée sur une supériorité supposée de certaines races, toujours prônée par ceux qui estiment appartenir aux races estimées supérieure. On sent dans vos propos, l’envahissement d’une peur soudaine de perdre le privilège de rang social que vous-vous êtes taillés en sur mesure.


Je cite : « La formule de « majorité dans la majorité » qui laisse entendre que les Maures ne constituent une majorité que par l’importance numérique des Haratine, qui constituent, pour leur part, une majorité dans cette majorité, est fausse et est décrétée au mépris des statistiques et de l’arithmétique , tout comme est fausse l’idée selon laquelle l’unité entre Maures blancs et Maures noirs est une unité de façade »


Cette contradiction est tellement flagrante qu’on se demande pourquoi vous cachez les statistiques de vos arithmétiques chiffres ? Croyez-moi, si ces chiffres existaient en votre faveur, vous les auriez mis à la disposition du public il y a longtemps. Dans la terminologie du langage des arabo-berbère en Mauritanie, le mot maure n’existe pas. On désigne le maure par l’expression Beidane alors ne me dites pas les haratine sont des Beidhanes « blancs »? Jamais l’arabo-berbère Mauritanien n’a considéré le hartani comme égal. Selon vous pourquoi les maures n’ont jamais voulu appelé les haratine comme ils se nomment au quotidien ? D’où vient l’origine du terme haratine ? N’a-t-il pas été donné par les maîtres arabo-berbères dans le but de se distinguer de leurs esclaves? S’il y a anguille sous la roche, tant pis mais les haratine ont une histoire, une culture et des origines complètement différentes de celle des Maures. Le maure a toujours cherché à rejeter le hartani en l’humiliant le plus longtemps possible. Dans la réalité, le maure cherchera à dominer son esclave et ancien esclave par tous les moyens possibles. C’est dans cette logique que vous êtes placé pour falsifier la nature de la lutte contre les injustices que mènent des militants abolitionnistes.

Je cite : « Cela réfute donc également vos allégations qui constituent, au delà de leur caractère mensonger et raciste, une insulte aux Maures qui militent aujourd’hui dans l’opposition et a ceux d’entre eux qui animent la dynamique de lutte contre l’esclavage et dont l’exemple le plus frappant reste celui du choix de Feu Habib Ould Mahfoud comme Secrétaire Général de SOS Esclaves (et pas a titre posthume), tout comme il soustrait aux responsabilités que vous leur faites porter, les Haratine aux cols blancs comme vous les appelez et qui ont toujours donné la caution de couleur aux régimes que vous incriminez. »

Vous avez été tellement malheureux par le manque cruel d’arguments dans ce que vous avez voulu avancé et bingo le nom du regretté Feu Habib Ould Mahfoud paix à son âme vous sert de refuge. Dans tous les cas vous êtes dans l’incapacité de nous sortir un exemple plausible parmi les milliers de leaders maures qui font le tour du monde pour contrecarrer les abolitionnistes. Vous n’avez eu d’autres choix que d’abattre vos cartes sur les morts. Pas impressionnant du tout, c’est du déjà vu et vécu.

Je cite : « Quant a la négation opposée a la volonté du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz de lutter contre l’esclavagisme et a son aptitude à assumer les responsabilités qui découlent a cet effet des pouvoirs régaliens de l’Etat, il me`semble que non seulement vous avez été injuste envers cet homme, mais vous avez aussi été irréaliste et top porté sur un discours destiné, pour des raisons évidentes, a l’opinion étrangère plutôt qu’au mauritaniens eux-mêmes. Pour la petite histoire, le président Aziz est le seul chef d’Etat mauritanien à avoir pris au sérieux, un peu très au sérieux au goût de certains, cette affaire d’esclavage. Il est aussi le seul chef d’Etat avoir reconnu de fait, mais de la façon qui sied, le tort historique fait aux Haratine et celui contemporain porté contre les victimes de 1989. (Prière des morts a Kaédi). »


Alors là on se dit tous que Mr Beheite nous prend comme des cons à moins qu’il ignore le fait qu’il parle à des gens capables de réfléchir. Ce langage a trahi une autre réalité, certains intellectuels maures pensent sincèrement les haratine sont incapables de répondre à un maure. Mais cher Mr Beheite, sortez nous le discours d’un Mohamed Ould Abdel Aziz qui dit publiquement vouloir lutté contre l’esclavage. Depuis son coup de force, il a tout bonnement ignoré la communauté haratine dans son ensemble et ces préoccupations. Avec Aziz, nous avons eu droit à des actions spectacles selon le fameux slogan de lutte contre la gabegie. Jamais l’arrestation ou le jugement des esclavagistes sur les milliers de cas avérés n’ont fait échos dans son programme politique de bonnes mœurs. Nous avons plutôt vu et su des pressions exercées sur la justice d’abord pour dénaturer les faits ensuite blanchir les esclavagistes. Faire des éloges pour se loger, voila votre cas Mr Beheite

Conclusion


Les arabo-berbères monopolisent la liberté de culte, le pouvoir politique, économique et culturel. Comment peut on faire adhéré une personne où une communauté dans un combat qui n’est pas le leur ? Toute la question est là, vu que beaucoup de gens nous reprochent gratuitement de n’est pas trop s’ouvrir à la communauté arabe. L’histoire du pays nous édifie que jamais l’élite cultivée et politisée de cette communauté n’a accepté de s’ouvrir vers les causes de droits humains. Cette même élite est loin d’être convaincue par la déclaration universelle des droits de l’homme qui dit : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.» La différence entre les blancs et les arabes sur ce point est flagrante, les blancs prennent parfois le recul nécessaire pour se culpabiliser en se remettant en cause. Les arabes n’admettront jamais d’avoir tord, ni d’être mis en cause. Personnellement, je ne connais pas un seul pays arabe qui a soutenu ouvertement la lutte contre l’apartheid aux côtés des noirs sud-africains. Nous sommes plutôt confrontés de plus en plus avec des pays arabes qui épousent les idées et les concepts des nazies. En Mauritanie, pour faire monter les enchères contre les abolitionnistes, on galvanise les populations avec un discours propre aux nazies. On fait croire aux populations que nous travaillons pour les juifs, nous avons renié l’islam, on nous taxe d’être des extrémistes et que nous sommes des apostas etc….. La différence entre l’église et les mosquées de la république islamique de Mauritanie est là, parlons-en, les églises ont soutenues publiquement les mouvements des droits civiques aux Etats-Unis. En Mauritanie les mosquées prêchent contre les droits humains, et les militants abolitionnistes. Tous les moyens sont mis en œuvres pour camoufler l’existentiel des chartes des droits de l’homme signaient avec la communauté internationale. A ma connaissance jamais l’adhésion d’un arabo-berbère n’a été refusée par nos associations et mouvements politiques d’El-hor à nos jours. Les maures blancs adhérent très peu dans notre lutte contre l’esclavage; certains en quête de notoriété l’ont fait pour se faire un nom, une fois qu’elle accuse, ils changent de fusil d’épaule et ils coopèrent avec le pouvoir pour nous diaboliser. Non nous ne pouvons convaincre des illuminés obscurantistes à adhérer dans une lutte qui n’est pas la leur, nous les combattrons jusqu’à l’imposition des mêmes droits et devoirs dans ce pays.

Je vous remercie.

Diko hanoune

samedi 11 septembre 2010

Rétro: Le grand pèlerinage d' un homme de conviction à L'ÎLE de Gorée

Rétro: Le grand pèlerinage d' un homme de conviction à L'ÎLE de Gorée



L’île de Gorée est sans doute le berceau de la honte de l’humanité. C’est avec un cœur gros, plein de chagrin que j’ai posé les pieds ce lundi 17 mars 2008 sur l’île de Gorée. J’ai découvert avec stupéfaction les conditions d’horreurs dans lesquelles étaient déportées nos ancêtres vers d’autres continents. On y trouve plusieurs petites chambres sombres au lieu des eaux reparties entre les hommes, les jeunes filles qui étaient vierges, les femmes et les enfants. Ils croupissaient les uns sur les autres enchaîné nuit tes jours sans moyen de prendre un peu d’air en sachant que les conditions de vie étaient insupportables. Chaque victime était enchaîné avec une autre et au milieu de la chaîne on y mettait une boule en fer qui pèse entre 8 et 10 kg. Les conditions sanitaires étaient tellement exécrables que l’île fut infectée par la peste, les enfants ont payé la plus lourde tribu étant donné qu’ils sont les plus fragiles. Le guide des lieux Josephe Ndiaye paix à son âme que je remercie au passage a mis l’accent sur les faits, se sont les portugais qui ont ouvert la balle du commerce triangulaire et ils ont été vite rejoint par les européens et les États unis d’Amérique. Presque tous les ports de l’Afrique de ouest ont servi de pond pour les marchands d’esclaves. Le moment le plus émouvant fut lors de la visite des logements des négriers juste à l’étage au dessus , ils étaient insensibles aux cris des enfants, des femmes et des hommes qui agonissaient sous leurs pieds à quelques métrés en dessous. Le point le plus effroyable est lors de l’embarquement qui se faisait à l’aide des planches en bois glissant. Chaque glissade emporte tous ceux qui étaient enchaînés ensemble, ils sont immédiatement dévorés par les requins; dans le cas contraire ils se noyaient tout simplement. Voila pourquoi on appelle le bout du tunnel ouvrant directement à la mer le point du voyage non retour en sachant que les embarqués ne reviendront plus et ceux qui n'arrivent pas , ont servi de repas pour les requins. A la fin de la visite des lieux le guide a tenu à nous rappeler que les arabes ont bien commencé la traite négrière avant les européens mais cela reste inconnu du grand public. J’ai bien témoigné qu’en république islamique de Mauritanie un pays voisin du Sénégal qu’il y a des arabo-berbères qui continuent de pratiquer l’esclavage sur les haratine qui forment la majorité de la population Mauritanienne.

Diko hanoune

dimanche 5 septembre 2010

Ce discours qui est cher au général Aziz


Image de :http://www.initi.net/


Le général Ould Abdel Aziz déclare « avoir fait un coup d’Etat pour sauver la démocratie ». Le général continue son débâcle: « Les droits de l’homme sont respectés, la liberté de la presse est totale, nous combattons la corruption et la gabegie. »

La liberté d'opinion et d'expression est généralement considérée comme une des libertés fondamentales de l'être humain.

Elle est citée à l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme comme suit :

« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »

De même, aux articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 :« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

Important

La liberté d'expression est bien souvent la première des libertés éliminées dans les régimes totalitaires. Depuis la fin du XXe siècle, l'apparition de modes de communications de masse comme l'Internet et la difficulté des États et du droit à s'adapter à de telles évolutions techniques ont remis sur le tapis les problèmes liés

Le respect des droits de l'homme dans le monde d'aujourd'hui

La violation des droits de l'homme est l'abus de personne d'une façon qui abuse n'importe quel droit humain fondamental. C'est un terme utilisé quand un gouvernement viole le droit national ou international relatif à la protection de droits humains. Selon la Déclaration universelle des droits de l'homme, les droits humains fondamentaux sont violés quand, entre autres choses :

  • Les membres d'une certaine race, foi, ou groupe se voient nier leur reconnaissance comme une « personne ». (articles 2 & 6)

Ce qui est notre cas en Mauritanie Monsieur le général. Vous refusez de reconnaître les haratine comme étant une communauté à part entière différente de celle des arabo-berbères qui les maintiennent dans l’esclavage dans la constitution de la république « islamique ».

  • les groupes différents, raciaux ou religieux ne sont pas traités comme égaux. (article 2)

  • une personne est vendue ou utilisée comme esclave. (article 4)

Malgré l’existence de lois criminalisant l’esclavage, le général Aziz ne s’est jamais trompé dans ces discours pour parler de ce mal qui ronge la majorité silencieuse.

  • une punition cruelle, inhumaine ou dégradante est utilisée sur une personne (telle que torture ou peine de mort). (article 5)
  • les victimes d'abus se voient dénier une défense juridique efficace. (article 8)
  • les punitions sont traitées arbitrairement ou unilatéralement, sans droit à un procès juste. (article 11)
  • l'intervention arbitraire dans les vies personnelles ou privées par les agents de l'État. (article 12)
  • interdiction aux citoyens de partir ou retourner à leur pays. (article 13)
  • la liberté d'expression ou la liberté de religion est niée. (articles 18 & 19)
  • Le droit de joindre un syndicat est nié. (article 23)
  • le droit à l'éducation est nié. (article 26)

Les violations des droits humains et les abus sont en partie répertoriés par les organisations non gouvernementales . Certaines personnes pensent que les abus de droits humains sont plus courants dans les dictatures que dans les démocraties parce que la liberté d'expression et la liberté de la presse ont tendance à découvrir les abus orchestrés par l'État et à les exposer. Néanmoins, les abus de droits humains arrivent aussi dans les démocraties. Les droits de l'homme ne sont pas nécessairement des droits opposables dans tous les pays où ils sont proclamés, de sorte qu'il n'existe pas toujours de voies de recours pour les faire appliquer.

Corruption : Pour être corrompu, il faut un corrupteur en face

La corruption est la perversion ou le détournement d'un processus ou d'une interaction entre une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d'obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu, d'obtenir une rétribution en échange de sa bienveillance. Elle conduit en général à l'enrichissement personnel du corrompu ou à l'enrichissement de l'organisation corruptrice (groupe mafieux, entreprise, club, etc.[1]). C'est une pratique qui peut-être tenue pour illicite selon le domaine considéré (commerce, affaires, politique).

Elle peut concerner toute personne bénéficiant d'un pouvoir de décision, que ce soit une personnalité politique, un fonctionnaire, un cadre d'une entreprise privée, un médecin, un arbitre ou un sportif, un syndicaliste ou l'organisation à laquelle ils appartiennent.

On distingue la corruption active de la corruption passive. La corruption active consiste à proposer de l'argent ou un service à une personne qui détient un pouvoir en échange d'un avantage indu. La corruption passive consiste à accepter cet argent. Un exemple classique est celui d'un homme politique qui reçoit de l'argent à titre personnel ou pour son parti de la part d'une entreprise de travaux public et en retour lui attribue un marché public. L'homme politique pourrait être accusé de corruption passive : il a reçu de l'argent, alors que l'entreprise peut, elle, être accusée de corruption active. En revanche, si cet homme politique dirige une association ou une fondation d'entreprise, le versement d'argent sera considéré soit comme de la "corruption indirecte", soit comme une "participation complémentaire" par les autres. La corruption est donc subjective mais se situe toujours aux frontières du droit et de la morale.

Définition de la gabegie : Désordre dans une administration, dans une entreprise, qui a pour conséquence des dépenses exagérées, des pertes d’argent. Faute de surveillance, cette affaire est devenue une gabegie. Il y a de la gabegie dans cette administration. Il est familier.

Je vous remercie

Diko hanoune