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jeudi 31 mars 2016

Pourquoi la « Scission ou l’autonomie » du Sud Mauritanien ?



Certains farceurs pensent vraiment que je plaisante en disant haut et fort, je suis et serai contre tout projet ou idée d’autonomie voire le pire c’est à dire toute scission même imaginaire des régions du sud par rapport au reste de la Mauritanie. Je la veux toute entière cette Mauritanie dont je rêve depuis tant d’années, pas une miette de moins si ce n’est de plus !

Comment se fait que ces faux intellos qui ne sont autres que des pauvres illuminés lettrés n’arrivent pas à comprendre ,nous avions moins du chemin à parcourir pour dégager un système discriminatoire, injuste qu’à vouloir conquérir une « autonomie » qui va prendre 3 siècles, pour la « scission » cela prendra le triple de ce temps-là?

Est-ce que Mandela se battait uniquement pour l’autonomie de sa région ou la scission de son pays malgré la cruauté du système apartheid officiel en vigueur, n’était-il pas un descendant héritier d’un royaume parmi les sud-africains carrément ? Ceux qui nous tympanisent avec la scission ou l’autonomie du sud de la Mauritanie croient vraiment qu’ils ne pourront diriger, s’imposer qu’à une population entièrement noire se trompent.

Une culture, coutume voire la langue on ne l’impose jamais, si elle est juste, égalitaire, liberticide, elle s’imposera d’elle-même sans un crime. Nous hurler chaque jour oui nous sommes discriminés, nos cultures disparaissent petit à petit, nous n’avons aucun droit etc…reflète exactement que nos cultures ou coutumes reposent sur des inégalités. Personne n’a envie de vivre dans une culture qui le discrimine. Tant qu’il y aura le système des castes entre noirs mauritaniens, les noirs vont en pâtir partout.

Voilà le gros souci des noirs Mauritaniens hypocrites féodaux qui se sont rassemblés avec les maures au congrès d’Aleg à la veille de l’indépendance qui au lieu de penser à l’avenir, ils se disputèrent sur des futilités de chefferies des villages sans jamais penser à l’avenir. Aujourd’hui leurs cancres fils pensent pouvoir refaire le monde à leur guise, ils voient dans chaque village, un roi chef du village qui hérite le trône. Il est plus facile de convaincre Napoléon d’abolir l’esclavage qu’à faire comprendre un nègre féodal qu’il est honteux qu’il considère un noir comme lui comme un sous homme esclave en ce 21ème siècle.

Diko hanoune

mercredi 30 mars 2016

jeudi 24 mars 2016

La vérité sur l’Examen Période Universel (EPU) du rapport des droits de l’homme sur la Mauritanie



La vérité sur l’Examen Période Universel (EPU) du rapport des droits de l’homme sur la Mauritanie est un cuisant échec des mensonges de l’état Mauritanien érigés en mode de « bonne gouvernance ».

Le 03 novembre 2015, l’état Mauritanien présente son rapport et reçoit par la même occasion 200 recommandations des états membres de la commission des nations unies des droits à Genève dont 48 recommandations voire plus concernent l’esclavage, le racisme, la féodalité, les discriminations, les détentions arbitraires, tortures et harcèlement des militants abolitionnistes notamment le cas de Biram, Brahim ,Djiby sont soulignés par plusieurs états au point de mettre en colère le ministre de la justice maitre Brahim Daddah venu défendre l’indéfendable mensonge etc….


Le 16 Mars dernier, l’état Mauritanien est venu demander l’adoption de son rapport et dit avoir accepté 144/200 recommandations ; parmi les 56 rejetées, on n’y trouve l’abolition de la peine de mort mais aussi d’autres qui concernent le travail de mineurs et les discriminations à l’égard des femmes, le droits à l’éducation obligatoire pour tous etc…


L’argument ridicule avançait par l’état Mauritanien est que ces recommandations ne collent pas avec la charia islamique en vigueur dans le pays met en colère certains états membres des nations unies qui rappellent dans un langage diplomatique que la Mauritanie est membre des nations unies donc elle doit se conformer avec les règles internationales.


Quoique l’état Mauritanien nous chante aujourd’hui, l’adoption où non du rapport est un couteau à double tranchant : l’adoption du rapport et ces recommandations donnera lieu le droit du suivi strict des états membres des Nations Unies de veiller à leurs applications, le cas contraire le refus des recommandations formulées par les autres états membres se traduira par l’état Mauritanien n’a aucune volonté à se conformer aux règles internationales et cela peut déclencher des mesures drastiques répressives envers l’état Mauritanien.


Que du gaspillage à propos de cette horde de racaille négraille qui accompagnait le commissaire aux droits de l’homme M. Tourad ! La délégation des nègres de services n’a rien servi à part le pillage habituel des biens sociaux avec leurs frais de missions, frais d’hôtels, frais de billets d’avion etc…… alors cela aurait pu aider à construire des écoles, centres sanitaires, financement de micro-projets de développements en faveur des populations diminues, en faveur des villageois………..

Diko Hanoune

Calamités / De Sneiba El Kory

La Mauritanie a assisté, le 16 Mars dernier, à la 31ème session du conseil des Nations Unies, pour l’adoption de son rapport sur la situation des droits de l’homme. Le gouvernement y a présenté plusieurs délégations issues de tout ce qui touche, de près ou de loin, au sujet. Responsables du Commissariat des droits de l’homme et du ministère de la Justice, activistes d’organisations de la Société civile proches du pouvoir se sont ainsi donnés la main, pour défendre le point de vue officiel de la Mauritanie sur la très controversée question desdits droits dans le pays. 

En cela, les autorités n’ont en rien tranché avec les vieilles pratiques des systèmes précédents. Politique de la dénégation et rapports panégyriques, relayés par des cohortes de faux militants des droits humains, constituent toujours le socle sur lequel l’Etat mauritanien et ses institutions bâtissent leur stratégie de défense et leur argumentaire, facilement démontables, à l’ordinaire, par des rapports alternatifs produits par des associations diabolisées. Les mesures trompe-l’œil ne font plus recette. Ce n’est pas en  nommant, à Genève, un staff diplomatique composé de Harratines (l’ambassadrice et son premier conseiller) qu’on démontrera, à la Communauté internationale, que l’esclavage est éradiqué. Les substantiels montants qui ont servi à transporter, héberger et corrompre la dizaine de Harratines et « responsables » d’ONG-cartables auraient bien plutôt pu servir à concevoir et mettre en œuvre des programmes et projets structurels qualifiants, au profit des centaines de milliers d’esclaves et anciens esclaves qui vivent dans la misère, aux quatre coins de la Mauritanie. Les solutions à l’emporte-pièces ne serviront à rien, sauf à détourner la problématique de l’esclavage vers d’autres considérations nuisibles à la cohésion sociale. 

Les signaux précurseurs d’un ras-le-bol généralisé doivent être courageusement décryptés. Les solutions globales capables de les juguler, repensées. Personne ne peut douter de l’importance de tout ce qui a été fait, des indépendances à aujourd’hui, pour contribuer à défaire la Mauritanie de cet abject phénomène. Les dispositions et amendements constitutionnels, les ordonnances, les lois, les tribunaux et, même, les établissements spécifiques, comme le Commissariat aux droits de l’homme ou l’agence Tadamoun, c’est quelque chose, en dépit  de toutes leurs insuffisances. Mais il y a autre chose de peut-être plus important.

D’abord, la déconstruction des préjugés, chez les esclaves et les maîtres. La culture de la citoyenneté semble en être le seul efficace outil. A cet égard, les ambassadeurs, les ministres, les généraux et autres hauts commis de l’Etat ne sont ni harratines, ni beïdanes, ni négro-africains : ce sont juste des citoyens de la République islamique de Mauritanie. Naturellement que la citoyenneté ne se décrète pas ! Elle s’acquiert, à travers une accumulation de valeurs et de comportements que raffermissent la force de la loi et l’autorité de l’Etat, d’une part, et que vulgarisent et consolident, d’autre part, les pratiques quotidiennes de tous, dans toute la hiérarchie sociale.

Ensuite, la fin de la politique malveillante de victimisation. L’éradication de l’esclavage est l’affaire de tous les Mauritaniens. Aucune organisation, aucun groupe, aucun homme, quel que soit son charisme, n’en détient le monopole. Mais, autant il est inutile et vain de situer la responsabilité d’un passé  révolu, autant est-il inacceptable de l’instrumentaliser ou de s’en servir à n’importe quelle fin. Enfin, et c’est, peut-être là, un des aspects les plus importants de la problématique, l’Etat doit cesser de nier, systématiquement, des faits avérés. C’est ridicule de déclarer, chaque fois, que l’esclavage en Mauritanie, c’est du passé. Alors que ceux qui l’affirment sont les premiers à savoir que, dans les faits et la crudité du quotidien, des centaines de milliers d’esclaves et anciens esclaves souffrent encore de cette horreur. Sans véritable volonté politique,  l’éradication définitive de l’esclavage est une illusion. Et, sans cela, deux choses, au moins, sont objectivement impossibles. En un, le développement national. Bloqué, tant que des énergies aussi importantes que celles de ces centaines de milliers de citoyens ne sont pas libérées et mises en valeur. En deux, la cohésion sociale. 

Irréalisable, tant que d’aussi grosses injustices narguent, au jour le jour, les consciences dont les plus fébriles constituent une terrible menace potentielle. La politique du déni et de la fuite en avant ne paye pas. Impossible de continuer à tromper l’Histoire. Elle rattrape toujours ceux qui usent de subterfuges pour la devancer. Les expériences démontrent que ce n’est pas souvent une bonne chose de se faire rattraper par son histoire. Au cours de sa dernière visite, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, aurait entretenu les autorités nationales sur la problématique de l’esclavage et autres violations des droits humains. Lors des examens périodiques universels, la Mauritanie se fait ordinairement tirer les oreilles, par les instances de la Communauté internationale, sur des questions de droits de l’homme, avec force recommandations et graves interpellations. Pourtant, notre pays continue, de sa tête à ses pieds, à « se faire » croire que tout va bien…en tout.



Les relations de pouvoir dans la communauté soninké par Cissé-Ibrahima DIALLO.

Il arrive d’entendre dans notre communauté (Soninké) un discours narcissique estimant que « les soninko sont meilleurs voire plus humanistes  que le reste des communautés ». Ceux  qui tiennent ce genre de discours sont certainement dans une des positions suivantes :
Soit, ils sont dans une insouciance totale et  aberrante  et ne sont pas conscients de la gravité de la maladie ou des maladies qui minent cette société de l’intérieur.

Soit, les injustices ne les dérangent pas outre mesure.
Soit, ils occupent une place et un rang social honorable  dans  cette société soninké  hiérarchisée.

Soit, ils sont enfin partisans d’un conservatisme primaire.
Alors, je dis à ces gens de revenir un peu à l’histoire afin de se rafraichir un peu la mémoire. Qu’ils sachent  que nos ancêtres, je veux dire l’ensemble des noirs  ont tous connu d’une manière ou d’une autre la domination et vécu la situation d’esclavage à travers la traite ou la colonisation.
A l’époque où l’homme noir (LE DOMINE) épiait le gibier avec sa flèche et sa lance pour l’abattre afin d’aller  nourrir sa famille, l’homme blanc (LE DOMINANT) l’épiait à son tour, avec son fusil et son filet pour le capturer (l’homme Noir) comme un poisson afin d’aller fructifier, développer et faire prospérer son économie en Amérique, en Europe et ailleurs.
Cette importante disproportion quant  à la puissance de frappe donna un avantage considérable au dominant  qui, par sa maitrise du feu a fait du dominé, sa proie, sa chose, l’esclave, le travailleur sans salaires ni droits qui doit juste se soumettre et lui obéir.

Lorsque la situation du dominé a connu une maigre évolution, il a eu toujours face à lui le dominant qui le devance d’une longueur. Tandis que le dominé s’estimait être satisfait de pouvoir désormais manier le  fusil qui avait été l’arme de sa soumission,
Le dominant, lui avait déjà conçu le mirage 2000 et le F-16, bombardiers  pouvant stationner à des dizaines de milliers de  Kilomètres d’altitude et bombarder un bunker avec une précision chirurgicale et des conséquences épouvantables,
Ou encore les B52, Spécialité Américaine basée en Arizona ces appareils de guerre ont la capacité de détruire voire même de faire disparaitre en un clin d’œil l’équivalent d’un grand village et, s’il arrive qu’il y ait  des rescapés, ces derniers vivront le restant de leur  vie avec la terreur si ce n’est des maladies d’une violence inouïe.
Aussi, nous en déduisons que,  si le dominant  décidait aujourd’hui encore de réduire le dominé à l’esclavage, il le ferait sans peine.

Et par pure hypothèse considérons que le dominant  décide d’user de son pouvoir et de nous soumettre à nouveau !
La question que j’adresse à vous, Mr. le noble, est la suivante :
accepteriez-vous  cette situation d’esclavage
J’imagine raisonnablement que la réponse est non !
Alors pourquoi voudriez-vous faire subir à vos propres frères, encore aujourd’hui, cette situation humiliante qu’est l’esclavage sous prétexte qu’il faut préserver notre organisation sociale traditionnelle, soit disant, synonyme de cohésion ou, que nos traditions sont immuables?

Vous le savez sans doute, chers Uléma, vous qui êtes familiers des textes de référence en l’occurrence notre coran sacré et la sunna authentifiée de notre prophète (sas), qu’au septième siècle le Prophète (Psl)  à déjà déconseillé le fait même de nommer les serviteurs par le terme « esclave » qui est une manière d’humilier et d’abaisser la personne qu’Allah a mis Son service.

Qu’en est il alors, d’une organisation sociale qui considère toute  une partie de sa composante comme des esclaves, et interdit par la même, toute relation d’alliance par le mariage ?
Certains disent ouvertement qu’ils préfèrent que leurs progénitures se marient  avec un négateur qu’avec ceux qu’ils appellent « esclaves». Pourrait-on continuer à tenir cette posture fallacieuse de dénégation consistant à affirmer que le phénomène de l’esclavage a disparu, qu’il n’est plus d’actualité alors qu’il est le soubassement même de notre organisation et de nos structures?

Considérons juste toutes les barrières que nous avons érigées devant nos enfants dans leurs projets matrimoniaux dans le seul but de préserver et de perpétuer des coutumes, des pratiques et des traditions d’un autre âge.

Certains parents choisissent de fermer les yeux et préfèrent la fornication de leurs enfants que d’accepter un mariage avec une personne de la caste différente. En effet, dans notre communauté, nous sommes arrivés de manière sournoise à faire prévaloir nos traditions au dessus des principes clairement établis de notre religion, c’est-à-dire : notre mode de vie, notre organisation, notre manière de penser.

Nous les avons érigés en des dogmes intangibles. Allah (swt) nous demande de ne pas nous approcher de la fornication et pourtant, pour protéger notre système hiérarchique,  nos privilèges, notre statut social, nous la considérons comme un mal nécessaire et tolérable :
Pour garder intact notre dogme de ne pas mélanger les castes on est allé jusqu’à interdire  le mariage qu’Allah a pourtant rendu licite entre les personnes croyantes. Donc le mariage est un droit Divin  pour procréer et perpétuer la vie sur une base saine et, ce, jusqu’au terme fixé par Lui, le Tout Puissant (swt).

Certains optent pour la rupture avec leurs progénitures, ce qui est plus supportable à leurs yeux que le déshonneur d’un mariage avec la caste inférieure.

Illustres hommes de science de notre communauté ! Avant de soulever quelques questions dont j’aimerais bien que vous éclairiez ma lanterne ;   je dis à tous ceux qui se pavanent et se prévalent de l’illusion de la supériorité en mettant en avant la noblesse de leur origine,  et se disent fiers de leur héritage :
Qu’ils ne font que faire subir à leurs frères l’humiliation que leurs ancêtres avaient subi de la part d’autres peuples, l’humiliation de l’esclavage.

Que le rang social honorable, la supériorité réelle est celle que l’on acquiert par la noblesse de son comportement, de sa personnalité, la recherche de la piété et de l’agrément du Créateur.

Pour terminer je vous invite à méditer ce verset 109 oh combien édifiant de la sourate Tawba :
« Bismil lahir rahmanir rahim : AFA MANE ASSASSA BOUN  YANEHOU ALAA TAKHWA MINAL LAHI WA RIDWAA NINE KHAÏROUNE AN MANNE ASSASSA BUN YÂNAHOU, ALAA CHAFA DJOURFINE HAARINE FA NAHAARABIHI, FIN NAARI DJAHANNAMA WAL LAHOU LAA YAH DYL KHAMAN ZAALIMIINA.

« Lequel est plus méritant ? Est-ce celui qui a fondé son édifice sur la piété et l’agrément d’Allah, ou bien celui qui a placé les assises de sa construction sur le bord d’une falaise croulante et qui croula avec lui dans le feu de l’enfer ? Et Allah ne guide pas les gens injustes ». ALLAH NTI  YANGO BOUR GNANGHON KANDANA.
QUESTIONS:
1),L’esclavage est il un ordre, un commandement d’Allah, dans lequel cas, nos hommes de sciences doivent rappeler ceux qui s’opposent à cette pratique à Allah, en leur demandant de cesser de mettre en cause un ordre du Créateur ?
2),Si c’est le cas, c’est-à-dire un commandement d’Allah, il ne vaudrait pas mieux obéir en Allah en condamnant ouvertement et sans réserve les réfractaires pour leur désobéissance à un ordre  d’Allah ?
3),Si au contraire, ça n’est pas un commandement d’Allah, notre communauté d’hommes de sciences ne devraient elle pas au moins appeler à rompre définitivement avec cette pratique ? si non, ne devrait elle pas expliquer à la masse les raisons de son silence et de sa tolérance à l’égard d’une pratique qui met à mal notre cohésion sociale ?
4) Est-ce que le fait de ne pas dénoncer cette  pratique de l’esclavage par la communauté de nos hommes de science  ne vient pas du fait qu’elle ne la considère pas comme une pratique honteuse et humiliante?
5) Pourquoi ces honorables hommes de science que les gens écoutent, imitent, obéissent et respectent continuent d’utiliser encore dans leurs conversation, les expressions telles que : « mon petit esclave » ou encore « un esclave a dit » alors que le Prophète à dit : « que l’un de vous ne dise pas mon esclave mais qu’il utilise d’autres  expressions comme  ‘Fatayii’’ ou ‘’ Amati’’.
6) Allah (swt) n’a-t-il pas dit : «…Prenez ce que le Messager vous donne ; et ce qu’il vous interdit, abstenez-vous en ; et craignez Allah car Allah est dur en punition ?… »
7) Convaincus que le Prophète (psl) ne se prononce jamais par passion personnelle mais plutôt par effet de révélation ; nous ne devrions pas obéir à cette recommandation?
8) Ces hommes de science préfèrent-ils imiter le Prophète (psl) à géométrie variable, c’est-à-dire seulement quand il y a absence de risque pour leur notoriété ou leurs intérêts d’ici bas? (I dou nâ dintinou)
9) L’On parle souvent d’esclave de charria ! la question qu’on se pose est la suivante : est ce que la charria est pour instaurer l’esclavage ou veut elle  l’éradiquer ? Si la Charria est pour l’éradiquer, pourquoi dire « un esclave de charria et qui sont ces esclaves de charia d’ailleurs  de nos jours ?
 Nous pensons que la pratique de l’esclavage c’est-à-dire la raison du plus fort qui s’impose au plus faible a précédé la révélation coranique et que dès le début la révélation est allé dans le sens de l’éradication et n’a en aucune manière instauré le système ! COBCO !!!

10) En effet La révélation n’a-t-elle pas condamné l’idéologie qui sous-tend la pratique de l’esclavage en proclamant l’origine commune des hommes et leur égalité en droit et en dignité et n’a-t-elle pas pris toutes les mesures  qui si elles étaient appliquées auraient abouti à faire disparaitre le phénomène ?

11) De nos jours l’esclavage dans notre communauté est fondé sur le patronyme qui, lui, est né d’une volonté politique de domination permanente  car le patronyme est perpétuel donc  son attribut le sera également, malgré ce fondement pervers, l’islam impose t-il une émancipation du subissant pour être un homme libre comme le veut Allah (swt) ?
12) Le verset qui dit « le meilleur d’entre vous est le plus pieux », le dit esclave ne peut il pas atteindre ce degré de piété ?

13) Quelle est la différence entre iblis qui, lorsque l’ordre lui a été intimé de se prosterner  devant Adam a  répliqué « je suis meilleur que lui  car nous ne venons pas de la même source, lui vient de l’argile et moi du feu » ; et un homme qui dit : « tu ne te maries pas avec lui car vous ne venez pas de la même source, toi tu es horé et lui comé c’est-à-dire tu es meilleur que lui parce que nous sommes  nobles et eux  esclaves » ? ces deux déclarations qui sont similaires en tous points, ne méritent elles pas les mêmes conséquences ? et nous connaissons tous la sanction infligée à iblis après sa déclaration !

Si un sabab nouzoul est parabolique, le non repentir de l’auteur de cette assertion orgueilleuse qui est : « Je suis meilleur que lui parce que je suis noble et lui esclave » n’intègre t’il pas ce verset du Saint Coran :
 «Bismil lahir rahmanir rahim.   KHOULIL LEZIINA KAFAROU. IN YANTAHOU  YOUKHFARLEHOUM  MÄ KHAD SALAFA  WA IN YA OÜDOÜ  FAKHAD MADAT SOUNNETOUL AWWALIIIN ?

« Dis à ceux qui ne croient pas que, s’ils cessent, on leur pardonnera ce qui s’est passé. Et s’ils récidivent,(ils seront châtiés), à l’exemple de leurs devanciers »

14) Allah n’a-t-il pas envoyé Moussa (ass) et son frère Harun (ASS) pour libérer les enfants d’Israël de l’esclavage ? Si oui, pourquoi en relatant cette histoire l’on évoque  que le côté Prodige (KAWAFI) de ce grand évènement sans jamais nous s’intéresser  à l’objet du courroux d’Allah (swt) c’est-à-dire le fait que les fils d’Israël ont été injustement réduits à l’esclavage par le pharaon. L’enseignement éternel de cette histoire de Moussa est qu’on ne  peut  pas et on doit jamais soumettre à l’esclavage les êtres humains honorés par Allah. La liberté est un don de Dieu, on ne doit en priver personne. 
15) Si effectivement, la mission confiée à Moussa fut la libération des hébreux, devront-on présumer qu’il n’y a que cette communauté qui est concernée et non pas les autres qui subissent le même sort de par le monde et à travers l’histoire ?

16) Pourquoi les soninko quant ils émancipent un dit esclave, ce dernier ne peut épouser une femme du rang de son ancien dit maître et non plus une femme de sa propre famille ? Et que veut dire ce  statut de Séïralléma, quel est son fondement ? a-t-il peut être une base religieuse que nous ignorons ?

17) Pourquoi lorsqu’un  ou une soninké veut épouser un ou une soninké l’on demande qu’elles sont ses origines mais si l’on est confronté à faire épouser un ou une soninké à une ou un prétendant (e) extérieur (e) l’on ne demande jamais ses origines ? Allah (swt) a régit l’esclavage seulement au niveau de la communauté soninké ?
 
18)  Pourquoi dit-on d’un dit noble ou noblesse qui épouse une ou un dit Esclave, qu’il est dévalorisé (a lokhossé) ? Peut-on savoir en quoi consiste le mérite dudit noble au près d’Allah (swt) pour que l’on considère comme dégradant et humiliant le fait d’avoir contracté une telle alliance?

19) Comment certains peuvent oser affirmer aujourd’hui encore qu’ALLAH (AWJ) s’est tu sur la question de l’esclavage et que ce silence signifie une permission tacite ?
20)  Qui peut dire de nos jours avec ce grand rayon  lumineux de savoir qu’Allah a déversé sur nous, qu’Il (SWT)  n’a rien dit sur l’esclavage, alors même qu’il a proclamé l’égalité des hommes et le fait qu’ils viennent tous d’un même père et d’une même mère et a donné toutes les voies à l’homme qu’il a déclaré honorable,  pour libérer son frère de cette singulière injustice qu’est la domination de l’esclavage et a condamné l’attitude orgueilleuse d’imaginer ou de se croire supérieur à son frère?

21), Je vais vous livrer ici une histoire sur notre Grand Prophète Ibrahim (ass),histoire que j’ai relevée dans l’encyclopédie TABARI ‘’Abou Djafar-Mohammad-Ben Djarir-Ben Yézid ‘’ (5 volumes édités en Français, il existe une compilation en 1 livre mais je conseillerais les 5 tomes). Si vous attestez la véracité de l’histoire, je vous invite à répondre svp aux questions qui suivent et l’on arrêtera là cette fois-ci, inchaAllah.
Alors voici l’Histoire :
Notre grand Prophète Ibrahim(Ass) faisait parti des Oulil azim,
Allah l’a considéré à lui seul comme une communauté, une oumma( inna ibrahima kâna oummatan qânitan li-l-lâhi…)
Allah (swt) l’a qualifié de Son ami
C’est lui qui nous a dénommés Musulmans
Sa première épouse s’appelait Sarah
Sarah avait une servante qui s’appelait Agar ( Hâdjara)
Ibrahim (ass) n’ayant pas eu d’héritier jusqu’à, disons, 80 ans ; et Sarah 70 ans, (Allah en Est Le Savant)
Sara proposa à Ibrahim (ass) d’épouser sa servante Hâdjara, en espérant que par elle, Allah (swt) donnerait un héritier au Prophète Ibrahim (ass)
Ibrahima (ass) accepta la proposition de son épouse Sarah
De ce mariage, naquit le Prophète Ismaïl (ass)
Ismaïl (ass) fut l’ancêtre des arabes

Si vous êtes d’accord sur la véracité de cette chaine, voici mes questions :
22) Comment Sarah a osé dire à un personnage du rang du Prophète d’Ibrahim (ass) d’épouser une servante ?
23) Pourquoi Ibrahim (ass) de par son rang très élevé n’a pas protesté suite à la proposition de son épouse quant à ce mariage, Alors que nous autres, Soninko, à la place du Prophète, appelleraient dégradant la personnalité (dou lokhossondé) ?

24) Pourquoi Allah (swt) S’est tu, sans interdire à son ami de ne pas se dévaloriser (Lokhossé) en épousant une servante ?

25) Ismaïl (ass),fut l’ancêtre des arabes, la meilleure des créatures Mohammad (Psl) fut arabe donc descendrait d’Ismaïl (ass) qui, lui, Ismaïl (ass) descend d’une servante ; comment Allah (swt) n’a pas haït une telle descendance pour la meilleure des créatures ?

26) L’on doit comprendre qu’Allah (swt) veut confirmer par ce silence sa révélation : « Le meilleur d’entre vous est celui qui me craint le plus » ou « J’ai honoré l’homme … » ?

Ainsi se termine cette fois-ci mes questions sur l’esclavage, je sais que vous ne manquez pas de lumière pour nous éclairer sur cette situation. Je répète : S’il s’agit d’un commandement d’Allah, n’hésitez pas à le démontrer : Le croyant suivra le commandement d’Allah (swt) et le réfractaire s’en détournerait et chacun trouvera Allah (swt) en hôte juste.

Mais s’il ne s’agit pas d’un commandement d’Allah (swt), alors dénonçons-le vigoureusement (Comme l’on fait nos Chouyoukh Madjakho Tandjigora, Almamy Baradjy et d’autres encore à l’ombre) afin de ne pas partager  ou diffuser inconsciemment la mauvaise doctrine que nous dénonçons avec force tous les jours chez les ennemis de notre religion.

Ce type de comportement consistant à voir la paille dans l’œil de son prochain et à ne pas voir la poutre  dans son propre œil c’est-à-dire à fermer les yeux sur ses propres défauts et les ouvrir sur ceux des autres pour dénoncer n’est pas digne d’un croyant ; non seulement il risque de ne plus être  crédible en tant que musulman et de surcroit, il induit les faibles en erreur.

Pour conclure, nous pensons d’après tout ce que nous venons de relater en donnant des preuves sommes toutes tangibles à travers l’histoire et les grands principes établis par notre religion, qu’il est indéniable que l’esclavage est une pratique réprouvée, dont on doit éliminer toutes traces de notre communauté à mon humble avis et je pense et espère que nos  hommes de science doivent jouer pleinement leur rôle en clarifiant les choses au commun des mortels.
Qu’Allah fasse triompher la JUSTICE par ses serviteurs Justes !

Incha Allah, je donnerais ma position sur la question « Faut-il l’envoyer  nos enfants au village pou y être élevés ? » sur Souwal wa jewâb.
Subhânak Allahoumma ……..

Cissé-Ibrahima DIALLO