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jeudi 31 octobre 2013

Débat en arabe, Biram Dah Ould Abeid sur France24




Débat en arabe, Biram Dah Ould Abeid sur France24, il a été question de la première place qu’occupe  la Mauritanie en matière des pratiques d’esclavage dans le monde, ensuite les futures élections municipales et législatives du 23 novembre 2013.  La majorité des partis politiques « 74 formations politiques cartables » qui partent aux élections sont inféodées avec le pouvoir, une véritable machine de trompe l’œil, tout ceci dans le but de tromper l’opinion publique nationale et internationale alors qu’elles ne seront jamais transparentes. C’est une histoire de légitimer le pouvoir en place. Il a été souligné que dans un pays soi-disant démocratique, comment peut on interdire une formation politique comme le RAG avec des arguments fallacieux? Force est de constater le pouvoir a eu peur de perdre les élections face à ce nouveau parti « LE RAG » qui est très populaire au sein de toutes les composantes du pays. RAG a un nouveau concept de moralisation de la vie politique des politiciens dans le pays, aspire à un changement profond surtout radical de la gestion des affaires publiques. Bonne écoute. Lien : http://www.youtube.com/watch?v=pOQf2x8UUnc&feature=youtu.be

Diko hanoune

Des flics nègres sont envoyés pour protéger le gourou suceur de sang de nos petites sœurs violées,

Des flics nègres sont envoyés pour protéger le gourou suceur de sang de nos petites sœurs violées, tuées et jeter en mer qui se loge au palais présidentiel, par contre ils ne seront jamais envoyés pour protéger les citoyens qu'on tue, viole sans défense. Ils sont toujours prêts à mater les femmes, les enfants sans pitié, curieusement, ils n'ont même pas le temps pour aller cherché les criminels qui circulent librement dans la capitale Nouakchott bien entendu étant donner qu'ils sont complices. Oui nous avons appris avec consternation et stupeur que la famille de la défunte gamine violée et tuée Kadji Touré a suppliée la police d'ouvrir une enquête, vous trouvez cela normal dans un pays qui se respecte? Depuis quand doit on supplier les forces de l'ordre de faire leur travail? Ce faux général Aziz serait le pire président incompétent qu'a connu la Mauritanie en matière de gouverner le pays depuis l’indépendance entre guillemets .S'il avait vendu la lutte contre le terrorisme aux occidentaux pour légaliser son putsch, les soldats mauritaniens et les pauvres citoyens payent les pots cassés de son incompétence latent au prix fort..... Votez n'importe qui sauf Aziz et son Union des pilleurs de la République sous le label (UPR). Pourquoi voter pour des partis qui n'ont rien à foutre de nos gueules chers compatriotes? Même avec des drames aussi odieux, on n’entend pas ces partis pacotilles politiques bouger le petit doigt. Ils nous parlent que d'élections mais pour représenter sérieusement qui? Ce peuple qu'on viole, tue sous leurs yeux, ce peuple qu'ils enjambent les cadavres, dès fois ils  marchent sur leurs cadavres sans remord ni pitié.Mais de qui se moquent-ils ces incultes politiques? Vous nous dégoutez , vous êtes dégueulasses avec vos sales gueules de vautours charognards.......Merde avec vos élections, la sécurité des citoyens avant tout puis on vous emmerde messieurs.......

Diko hanoune

Mauritanie : La Désolation

En parcourant l’actualité politique, économique et sociale de Mauritanie on ne peut que se rendre compte de la situation catastrophique dans laquelle vit le pays. D’une part, les inondations ont conduit les populations à abandonner leurs demeures sans savoir où fuir. D’autre part, comme si ces élections à haut risque et sans réelle importance pour le moment ne suffisaient pas, le viol suivi du meurtre de la petite Kadji Touré vient nous rappeler la dure réalité du quotidien d’un mauritanien. Ce serait un pléonasme que de dire « le pays va mal ». Cette situation, volontairement entretenue par les autorités mauritaniennes afin d’installer la psychose et justifier ainsi tous leurs forfaits, devient de plus en plus source d’inquiétude.
 
Le viol une monnaie courante

Même si le viol a toujours existé en Mauritanie, ce phénomène prend une autre ampleur sans pour autant que les autorités mauritaniennes prennent des mesures à la hauteur de l’enjeu. D’ailleurs, il leur est reproché d’être très peu sensibles voire insensibles aux appels de détresse de la population. Elles se sont ainsi terrées dans un profond silence qui commence à agacer les populations obligées de faire avec les moyens du bord. D’autant plus que cette petite fille n’est malheureusement pas la première victime de viol.

Voilà quelque mois, c’était la jeune femme Penda Sogué qui a été la victime de ces bandes de criminels qui font du viol une sorte de loisir. Elle n’en sortira pas vivante. Une vive émotion avait conduit à la mobilisation d’une grande partie de la population pour demander plus e sécurité et de protection et mettre hors d’état de nuire ces dangereux criminels. Il n’y eut point de réactions du coté des autorités reniant ainsi le caractère sacré de la vie de cette femme qui laisse derrière elle un enfant et un mari déboussolé.

Il a fallu encore qu’ils se livrent à cette barbarie sur une fillette de 6 ans comme pour nous rappeler leur détermination et l’immobilisme de ceux qui étaient sensés veiller à la sécurité de la population. Cette énième affaire vient confirmer les nombreuses dénonciations de la population de l’abandon dont elles font l’objet. On est amené à se demander à quoi sert l’état, finalement.
Ainsi, les populations mauritaniennes sont vent débout contre, d’une part les bandes de criminels et les autorités qui ne manifestent aucun intérêt pour ces problèmes. En effet, face aux calvaires et la souffrance subies par les familles des victimes, les réactions devront être à la fois fermes et fortes pour les réconforter dans cette épreuve.
Cette énième affaire devra être l'occasion de rassembler tous les efforts afin d'exprimer l’indignation et de demander des explications publiques ainsi que la fin d'une culture de la violence et de l'impunité qui sont devenues la norme dans notre pays.
Plongé dans un profond sentiment d’insécurité d’incompréhension face au refus des autorités mauritaniennes de donner suite à leurs nombreuses revendications. La seule préoccupation de ces dernières semblent être la préparation des prochaines élections.

Des élections pour quoi faire ?

La situation dans laquelle vivent les mauritaniens à l’état actuel nous amène à remettre en cause la pertinence de telles élections. Destinées à tromper la vigilance de la population, ces élections ne rencontrent pas l’adhésion des mauritaniens qui semblent être occupés par d’autres priorités. D’autant plus qu’à l’approche de celles-ci, l’administration publique mauritanienne qui fonctionnait déjà au ralenti en temps normal, se met completement à l’arrêt en raison de l’imbrication de la politique dans toutes les affaires de la vie publique.

 De plus, le retour des vieux de la vieille garde laisse entrevoir la survivance du système de Taya, système qui est à la cause du malheur des mauritaniens. La marginalisation de la jeunesse, capable d’apporter un nouveau souffle au pays, est évidente. En effet, pendant que ces politicards à la cervelle constipée se disputent les gloires des sièges électifs, le peuple se meurt. Or, ils prétendent représenter les intérêts du peuple. Le minimum aurait été d’écouter leurs attentes, leurs revendications afin de leur proposer de nouvelles alternatives et non de les acheminer vers des élections comme du bétail ; élections dans lesquelles leurs voix seront sans importance en raison de l’absence d’une réelle transparence.

L’opportunisme des politicards mauritaniens a pris le pas sur l’intérêt des citoyens dépouillés de toute possibilité d’agir et d’exprimer leur mécontentement. Face à cette urgence les mauritaniens doivent agir. Force est de constater qu’en l’absence d’un réel dialogue inclusif prenant en compte l’intérêt du peuple mauritanien qui est à la base du pouvoir, le pays tournera éternellement en rond. Il faut, pour cela, que le peuple se réveille, prenne des décisions et impose sa vision, alors seulement le peuple mauritanien sera souverain.

 La rédaction du flere.fr

mercredi 30 octobre 2013

Réfugiés Mauritaniens au Sénégal et au Mali depuis 1989 des bonnes volontés tirent la sonnette d’alarme.





Des réfugiés Mauritaniens et des militants des Droits humains se sont mobilisés ce samedi 26 Octobre 2013 pour se réunir  à Richard Toll et dire non à l’oubli qui menace des dizaines des Négro-Mauritaniens victimes des déportations de 1989.
« L’objectif de cette rencontre est de tirer la sonnette d’alarme et de faire comprendre à l’opinion nationale et internationale qu’il y a des dizaines de milliers de Negro-Mauritaniens qui vivent au Sénégal et au Mali dans des conditions inimaginable », a martelé Abda Wone, journaliste, spécialiste de la communication  et un des organisateurs de la rencontre. Abda Wone qui avait 16 ans lors des déportations  est l’auteur de la plainte contre Taya déposée aux USA en 2007.
« Les Réfugiés Mauritaniens rapatriés vivent des conditions inimaginables. Ils sont entassés dans des camps et la plupart d’entre eux sont sans papiers et sont devenus des réfugiés dans leur propre pays », a déclaré Abdoyl Birane Wane, Président du Mouvement ne Touche Pas à Ma nationalité, venu spécialement de la Mauritanie pour participer à l’assemblée générale pour apporter son soutien à ses compatriotes qui vivent des conditions difficiles dans ses camps de fortunes installés le long de la vallée du fleuve Sénégal.
« Un jour, des militaires sont venus manu militari, dans notre maison. Ils nous ont embarqués dans des voitures et nous ont conduit jusqu’au fleuve pour nous demander de traverser » se souvient encore Mamadou Sow.
Les déportations étaient souvent accompagnées de violentes violations des Droits Humains. Des hommes étaient injustement tués et des femmes violées. C’est ce qu’indique le rapport de 30 pages qu’Amnesty International a publié en Novembre 1989 et qui revient en détails  sur les violations des droits de l'homme et exactions recensées en Mauritanie entre 1986 et 1989.
Birane Mamadou SALANE.

DÉCLARATION:ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES RÉFUGIÉS MAURITANIENS AU SÉNÉGAL




L’Assemblée  générale des réfugiés mauritaniens au Sénégal  remercie Monsieur Abda Wone et le président de la structure Ne Touche  Pas à Ma Nationalité  Abdoul Birane Wane de leurs visites, le 26 octobre 2013, au camp des réfugiés mauritaniens de Richard Toll. Cette visite  hautement médiatisée a permis  encore une fois  de plus d’ informer l’opinion nationale mauritanienne et internationale de  l’ampleur des difficultés que vivent les réfugiés mauritaniens au Sénégal. La visite, par ailleurs, d’Abdoul Birane Wane du mouvement TPMN a été très appréciée. Elle  s’inscrit comme celle, en juin 2013, de Birane Dah ould Abeid  président de l’Initiative de Résurgence du mouvement abolitionniste  en Mauritanie (IRA), dans le cadre du renforcement des relations des réfugiés  mauritaniens avec nos compatriotes de l’intérieur,  afin qu’aboutisse  notre  lutte contre toutes les injustices et formes de discriminations qui caractérisent notre pays. A cet égard, nous sommes toujours disposés à organiser avec toutes les  bonnes volontés  qui le souhaitent  une visite des camps des réfugiés mauritaniens au Sénégal et à  leur en faciliter l’accès, comme nous l’avons toujours fait,  sans discrimination et dans le respect des lois  sénégalaises.

                                                                                               Dakar, le 30 novembre 2013
                                                                                                  Moustapha Touré

Communiqué de presse IRA-Mauritanie: Nous avons appris avec beaucoup de douleur l’assassinat sauvage de la petite Kadji Touré dite Yaye âgée seulement de six ans.





مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية
INITIATIVE POUR  LA  RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE
(IRA – Mauritanie)


Communiqué de presse
              Nous avons appris avec beaucoup de douleur l’assassinat sauvage de la petite Kadji Touré dite Yaye âgée seulement de six ans.

              A cette douloureuse occasion, les militants ainsi que les membres du Bureau Exécutif d’IRA-Mauritanie et son président se joignent à la famille, aux proches de la victime mais aussi aux nombreux Mauritaniens éplorés pour prier pour le repos de l’âme de la petite Kadji.

              Les viols et les assassinats dont sont victimes des Mauritaniennes de tous âges sont, malheureusement, devenus monnaie courante et dénotent de l’incapacité des autorités du pays à sécuriser les populations et leurs biens. La petite Yaye est une victime de trop du système raciste et esclavagiste en vigueur en Mauritanie.  La politique d’exclusion systématique que ce régime applique aux communautés noires du pays (hratine, peul, soninké, wolof et bambara) fait de ces dernières des proies faciles, très exposées par la pauvreté et le dénuement mais aussi des délinquants juvéniles victimes de l’absence d’égalité des chances face à leurs congénères de la communauté arabo-berbère.      

              Attachée à la paix et à la stabilité dans le pays, IRA-Mauritanie :
Rend les autorités publiques responsables de la dégradation dangereuse du climat sécuritaire du fait des nominations inappropriés dans le commandement des forces de sécurité dont le seul mérité des bénéficiaires est leur appartenance raciale et tribale, 

Attire l’attention de tous sur le risque d’implosion que pourrait provoquer le ras-le-bol des populations sans défense face au laxisme des autorités devant l’insécurité grandissante, 

Exige la démission des responsables en charge de la sécurité des populations et leur remplacement par d’autres sur la seule base de la compétence et de l’intégrité,

Exige que l’auteur de l’assassinat lâche et barbare de la petite Yaye, ainsi que ceux des nombreuses victimes que nous regrettons, encore soient identifiés et traduits devant les tribunaux.  

La Commission de communication                               Nouakchott, le 30 octobre 2013