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dimanche 6 octobre 2013

Toute notre solidarité avec le Blogueur Mauritanien Chezvlane victime d’attaques barbares Par Deyloule.



Deyloule apporte son soutien total à ce bloggeur et demande à ce que cessent immédiatement les traques et vexations entreprises par régime militaire dictatorial de Ould Abdel Aziz  à l’encontre de tous ces citoyens mauritaniens fussent-ils journalistes indépendants de ce régime, bloggeurs, activistes politiques ou défenseurs des droits humains qui constituent aujourd’hui le seul rempart efficace et nécessaire contre régime militaire qui sévit en Mauritanie depuis 1978. 


Deyloule est d’accord avec le président de la COD, Ahmed Ould Daddah qui s’est exprimé cette semaine sur RFI (Radio France Internationale) pour expliquer pourquoi les partis regroupés dans la coordination de l’opposition démocratique mauritanienne, les seuls aujourd’hui crédibles, ont refusé d’apporter leur contribution à cette nième mascarade que le régime actuel est entrain de mettre en œuvre pour commettre, et sans vergogne, son nième hold up pour se maintenir, au mépris le plus total de la dignité du citoyen mauritanien.
Et d’abord, il est vrai que le parlement mauritanien, continue, depuis plus de deux ans, à siéger dans l’illégalité la plus totale. Comment après cela peut-on faire confiance à Ould Abdel Aziz ? !!!  Il faut se rappeler que le principal grief que ce petit soldat turc (ce « Mehmet Tchik »), sans honneur, avait fait à Sidi Ould Check Abdellahi pour le déposer était qu’il avait « bloqué » les institutions. On sait aujourd’hui, car nous en sommes les témoins oculaires, que cela était sans fondement et que c’est bien ce Mehmet Tchik qui a fait main basse sur la Mauritanie pour le seul profit du petit élément tribal, très insignifiant, auquel il appartient et dont la majorité des membres se trouvent aujourd’hui à Tindouf (« à la solde d’Alger ») et considère déjà qu’elle a reconquis la Mauritanie !

Il faut aussi préciser qu’il y a bien eu des électeurs fantômes lors des derniers scrutins et que dans un contexte où, comme l’a rappelé Ahmed Ould Daddah sur RFI, la Mauritanie vit sous un régime militaire depuis 1978, pour garantir le minimum d’honnêteté et de transparence dans des élections nationales, il est nécessaire qu’aucun militaire, aucun putschiste (à commencer par le premier d’entre eux : Mehmet Tchik) ne puisse y participer à quelque niveau que ce soit, sauf pour garantir l’ordre et le bon déroulement de ces élections.  Les régimes militaires, dans ces régions, les moins avancées du monde, notamment en termes de démocratie et de préservation des droits humains, n’ont engendré que le pire : la corruption généralisée, l’exil forcé de millions d’individus y compris des enfants, le chaos, la mort sous ces formes les plus atroces, la guerre civile sans fin et le démembrement des états en factions rivales armées. Et la Mauritanie n’est pas un cas isolé. Le risque pour ce pays est même bien plus grand : c’est sa disparition pure et simple !

Oui, mille fois oui, la COD a bien raison d’appeler au boycotte des futures élections qui ne seront qu’une mascarade de plus dont on ne connait que trop l’issue !!!  Car en effet, y participer c’est donner un blanc-seing à Mehmet Tchik qui pourra continuer à conduire la Mauritanie vers un chaos toujours plus grand, jusqu’à son éclatement. Car, ce qui fait une nation, c’est que tout citoyen et toute citoyenne, de toutes conditions, puisse ne pas être d’accord avec le pouvoir en place, et qu’il puisse le dire et l’exprimer partout pour se sentir pleinement libre (dans les respects de lois justes qui s’appliquent à tous) dans son pays et à l’abri de toute forme d’injustice. Mais, ça, Ould Abdel***, ne le comprendra jamais. Hélas ! son esprit est trop étroit pour faire de lui un homme d’Etat susceptible de rassembler une majorité de citoyens mauritaniens conscients qu’un avenir commun, paisible, se prépare dès aujourd’hui et que sans la préservation de l’unité nationale il ne peut y avoir d’avenir commun. Et la préservation de l’unité nationale ce n’est pas seulement garantir aux Harratins et aux Noirs de Mauritanie des droits inaliénables dans le respect de leurs dignités, la préservation de l’unité nationale c’est aussi éviter le retour au tribalisme néfaste et rétrograde : un système où seule l’appartenance tribale et les rezzous (aujourd’hui financiers : pillage organisé des deniers publics) ont droit de cité ! Ce Mehmet Tchik – là doit se souvenir qu’à ce jeu barbare sa petite tribu, plus voleuse que toutes les autres (lire les écrits incontournables des officiers de la coloniale française), n’a jamais eu le dernier mot ! Et ce n’est pas par hasard qu’elle a toujours été confinée sur cette côte atlantique peu hospitalière, sur des dunes de sables infinies, dans ce Sahara où elle est parmi les dernières tribus hilaliennes à prendre pied. En effet, d’un côté, il y avait les Yahya Ben Othman, guerriers redoutables de l’Adrar qui lui interdisaient tout mouvement libre vers le sud (le Tagant notamment aux pâturages abondants, aux sources jaillissantes) et le l’autre les Berbères du Maroc qui l’ont chassée vers le désert dès son arrivée, vers le 13ème siècle. Moralité : le Sahara n’a jamais été la propriété des Oulad Bousba : les Berbères dont sont issus les Tajakant, aujourd’hui très nombreux en Mauritanie et installés partout, jusque dans les régions de l’extrême Sud sont eux d’authentiques sahraouis. Certes les populations qui vivent au Sahara occidental sont mauresques. C’est incontestable. Mais créée une entité, un état indépendant, au Sahara occidental, sera forcément générateur de conflits incessants. Qu’est-ce qui empêchera demain, par exemple cet état de revendiquait le nord minier de la Mauritanie, sous le faut prétexte qu’il s’agit d’un territoire sahraoui ? Les chefs de guerre mauritaniens, les officiers supérieurs avaient déserté le champ de bataille en 1978 parce qu’ils ne pouvaient plus faire face au Polisario armé par Alger et Tripoli. Sans doute avaient-ils raison. Mais cela ne justifie nullement les prétentions du Polisario sur le Sahara Occidental. La solution de l’accord de Madrid était sans doute une mauvaise solution, car elle divisait des populations entre deux états, mais elle était un moindre mal lorsqu’on voit la misère noire dans laquelle vivent les réfugiés de Tindouf.  La conviction de Deyloule est que la création d’un petit état de quelques 75 000 âmes au plus ne contribuera pas, comme nous l’avons vu, à la stabilité et au développement de la sous-région. Le rapprochement récent de la Mauritanie de la position d’Alger sur la question du Sahara Occidentale est, pour le moins, une opération dangereuse et irresponsable !...   

Deyloule.
 

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