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vendredi 31 janvier 2014

Le MRAP a, en effet, le grand plaisir de vous inviter à participer au Colloque qu'il organise sur le thème majeur de l'Esclavage





Le MRAP a, en effet, le grand plaisir de vous inviter à participer au Colloque qu'il organise sur le thème majeur de l'Esclavage, le samedi 8 février prochain, Salle Eugène HENAFF, 29 Bd du Temple, 75003-Paris (Métro République). La Salle et sa Tribune vous accueilleront généreusement. Inscriptions obligatoires par téléphone au 01 53 38 99 98 ou par mail à  Monsieur Mohamed OULD-CIRE nous a fait le plaisir et l'honneur d'accepter de  présenter, dans le cadre du Colloque, la question de la difficile abolition de l'Esclavage en Mauritanie. N'hésitez pas à faire suivre cette invitation à d'autres personnes qui  seraient potentiellement intéressées par cette initiative. Dans l'attente du plaisir de vous accueillir le 8 février prochain, soyez  assurés de notre solidarité antiraciste.
 Bernadette Hétier
Contact : accueil@mrap.fr

Le général Aziz l’esclavagiste, xénophobe et negrophobe président de l’Union Africaine, le monde à l’envers.



Il faudra d’abord certains chauvins arabo-berbères acceptent d'être des africains à part entière avant d'être des faux arabes. A quoi bon de haïr les noirs mauritaniens sous prétexte qu'ils viennent où sont d’origines d’Afrique noire alors  que c'est tout le contraire qui s'est passé? Se sont les arabo-berbères qui sont venus occupés ce pays, le colonisant au nom d'une fausse expansion et d’interprétation de l'islam etc... Pourquoi ayant expulsé sans regret des milliers de noirs en 1989 les accusant d'être des Maliens et Sénégalais? Pourquoi cette chasse ouverte en permanence  aux noirs qui viennent des autres pays d’Afrique noire? Pourquoi la carte séjour a été imposée par le général Aziz président désormais de la très controversée boite noire de l'union africaine aux noirs africains non aux ressortissants des pays du Maghreb, d'Europe, D’Asie et du monde arabe ? Franchement ces gorilles chefaillons d’Afrique nous dégoûtent, un signal fort vient d'être adresser aux victimes de l'esclavage et du racisme qui veut dire, ne comptez pas sur l'Afrique noire pour vous aider comme le font les pays arabes envers  les régimes racistes, xénophobes et negrophobes depuis la création de  la Mauritanie. Nos chefaillons africains ont oublié si vite que ce même faux général avait orchestré, soutenu l’occupation du nord du Mali rien que par affiliation identitaire arabe avec les bandits, criminels de MNLA, les terroristes  salafistes barbus  pour avoir un état Azawad arabe tampon entre la Mauritanie et le Mali, certainement, il avait l’idée de se couper avec l’Afrique noire en plus applaudit d’ailleurs par certains cancres soi-disant intellos nègres en se débarrassant du Sud mauritanien. Aux africains, nous les disions bienvenus dans l’enfer d’un monde raciste avec Aziz comme président de l’union africaine..........

Diko hanoune

Le Chapeau de l'Union Africaine est trés grand sur la tête du président Aziz.



 Mohamed Ould Abdel Aziz, président de l’Union africaine par défaut ?
Malheureusement l'histoire vient de donner raison à sa majesté le Roi Hassan 2; qui qualifiat les réunions de l'organisation de l'unité Africaine (L'OUA) devenue  actuellement l'Union Africaine, de réunions Tam-tam.
Ceux qui étaient naïfs comme moi, qui croyait à  cette unité Africaine à son évolution vers  non seulement en une union économique mais politique sont vite déçus.
Comment dans les circonstances actuelles que le général Abdel Aziz  gère son pays, avec autant de misère, de racisme, de pratiques esclavagistes, d' extrême pauvreté  et de  bâillonnement radical et quotidien  des populations du sud allant jusqu'à ne pas vouloir  les recenser, voire nier leur appartenance à la Mauritanie par le biais d'un génocide biométrique peut prétendre  diriger le continent  ? c'est pour moi demander à une chèvre de porter la fardeau que devait porter un éléphant et c'est impossible qu'elle puisse arriver au bon port.
Élire le général  Mohamed Ould Abdel Aziz par défaut puisqu'il n ' y avait pas de candidat d'un autre pays de l'Afrique du Nord pour prendre les commandes de l'Union Africaine est une erreur,le continent pouvait s'en passer .La Tunisie est convalescente, elle essaie de se  relever à la suite de la rédaction de sa nouvelle constitution ,l’Algérie, n'en veut  pas,son président malgré ses compétences et son autorité semble malade et soucieux pour sa prochaine candidature au mois d'Avril 2014 et le Maroc est en retrait de l'U.A depuis des années durant.
Alors quelle belle opportunité pour le président qui appauvrit la Mauritanie pour se faire une santé et redorer son blason avant les élections présidentielles pour se faire, un carnet d'adresses, des soutiens internationaux pour la validation des futures fraudes et d'autres  gesticulations de grandes envergures pour se pérenniser au pouvoir. La méthode est connu  et le calcul est fait ,c'est qui étonnant que notre classe politique amorphe n'ait  sentie cette approche.
Malheureusement, notre opposition qu'un lecteur de Cridem Mr Oumar Diallo qualifiait  d'opposition la plus idiote de la planète au courant du mois de Janvier n'a rien vu venir et n'a rien fait pour barrer la route au démagogue et à l'incompétent général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Après le boycott des élections municipales et législatives, je remarque avec certains lecteurs de cridem que cette opposition n'a absolument toujours rien compris aux mécanismes du pouvoir  et à son aventure  catastrophique pour le peuple Mauritanien. Notre opposition aurait tout simplement joué  son vrai rôle, en se rendant à Adis Abeba et en s'opposant à la candidature d'un homme incompétent, pour une tache continentale qu'il aura du mal à gérer, au vu de ce qui se passe dans notre pays la comparaison est vite faite.
Encore une fois que des occasions manquées , que des rendez vous ratés  alors que vouloir gouverner la Mauritanie ,c'est bien prévoir et c'est le général qui en sort grandi  bombant le torse pour montrer sa corpulence comme si cette dernière réglerait les problèmes du continent. Naturellement quand je dis grandi comprenez bien ce que je veux dire.....c'est par rapport à cette opposition molle.
J'en tire une bonne leçon en disant à nos hommes politiques, vous avez absolument failli à votre devoir alors ,sans complexe, sans jalousie, sans haine, sans racisme, soutenons tous sans exception la candidature du général Biram Ould Ould Abeid pour booster le caporal Mohamed Ould Abdel Aziz dehors. C'est possible et il temps, c'est possible ,il est temps, c'est possible encore, il est temps. (Wade est parti....)
Il ne sert encore à rien de se déchirer, d'inventer, une autre alchimie, politique, c'est du déjà vu, il ne sert à rien non plus de créer des alliances et mariages impossibles qui se disloqueront prématurément avant les élections présidentielles. Non ,l'heure est grave pour nous, pour une fois essayons ces militants des Droits de l'homme et voyons en toute intelligence leurs solutions pour la Mauritanie de demain.
En lisant sur cridem l'éditorial de notre talentueux journaliste Seydi Moussa Camara sur la diaspora, je n'avais que des jeux pour pleurer, comment peut assister à la mort programmée de nos compatriotes à l'étranger sans que l'on ne dénonce ce massacre. pourquoi refuse t-on d’enrôler ces Mauritaniens ?, je veux  vraiment comprendre .En résumé je pense que notre opposition même si qu'il faut amener certaines bonnes volontés mais dans sa globalité, elle a échoué donc laissons la chance au général Biram Ould Dah et son staff  engagés et dévoués pour régler définitivement le compte démocratique du général Aziz et par les urnes.
Il est assez clair et plus qu'évident  que  l'électorat de Biram, c'est bien les opprimés, c'est bien majoritairement les hratin, les populations du sud voire les Arabo-bérbères  ceux qui souffrent  de la mauvaise gestion du pouvoir dans l'ensemble du pays , alors avec le slogan d'un homme une voie, le pouvoir sera hratin en Mauritanie puisque constituant  50%  de la population. regardons nous droit dans les yeux et faisons avancer ce pays sans rancune et sans esprit de vengeance, l'heure a sonné et la récréation est terminée pour le clan du pouvoir.
Chers politiciens, n'attendons pas un changement politique brutal, personne n'y gagnerait, la démocratie, c'est aussi la loi de la majorité pour cette fois ci réglons le problème de la Mauritanie pour de bon et laissons les urnes ,naturellement avec les règles de bienveillance et de déontologie pour une élection transparente et crédible, je pense que Biram remportera et les soucis peuvent être derrière nous.
Réconcilions nous autour des vérités et non dans des ruses, dans des calculs et dans des pratiques anciennes qui sont complétement révolues. Notre patriotisme nous conduit désormais à refuser  les magouilles, les tricheries, les fraudes et d'autres attitudes anti Islamiques
Oui pour la candidature de Biram et pour le général, je pourrai lui souhaiter aussi bonne chance pour la présidence de l'Union Africaine mais la pointure est beaucoup plus grande pour lui pour ne pas répéter le fardeau de la chèvre et de l'éléphant. Attention à ne pas tomber ,un an c'est un trajet assez long avec un fardeau si lourd à porter.

Source : Mamadou Dime

Écrire pour survivre, par Oumar Diagne



Oumar

On peut se demander ce qui pousse à écrire. Est-ce un besoin de reconnaissance, de communiquer, d’influencer  le cours de l’histoire, d’éduquer, etc.  Chacun peut avoir ses motivations mais il est certain que l’on peut écrire pour survivre.
Certains êtres sont plongés dans une quête de sens et cette quête peut les entraîner  dans des abîmes douloureux. Dans le silence et la solitude, ils sont habités par des volcans  intérieurs qui les rongent. Et face  à cette situation, ils n’ont pas beaucoup de choix car les forces qui demeurent en eux les lient.
Chaque être humain aspire au bonheur. Malheureusement, pour certains esprits, il est difficile à atteindre non pour des raisons matérielles, familiales, de relations mais à cause de leur nature. Leur situation est d’autant plus délicate que nous vivons dans un monde où l’idée du bonheur est modélisée. La  bonne santé, l’amour, la famille idéale, la réussite sociale, la richesse sont considérés comme les  choses à acquérir pour être heureux. Pourtant toutes ces aspirations humaines répondent à des aléas et conduisent souvent à la désillusion.
Il ne s’agit pas de nier l’importance de la santé, de la vie de famille, etc. mais ce que je veux dire est que toutes ces aspirations sont aléatoires, volatiles. La vie  elle-même faite de fragilités, de réussites, d’échecs. Le vrai bonheur ne dépend d’aucun aléa. Il  vient de notre for intérieur  et celui-là intègre la vulnérabilité de l’existence.
Il n’est nullement interdit, bien au contraire, d’améliorer ses conditions matérielles de vie, d’habiter son corps, d’en prendre soin et de le chérir. Mais le bonheur ne pourrait être confondu avec le  plaisir et l’agréable, le bien-être et le confort physique.
«Le bonheur vient de nous-mêmes. Il représente une disposition, une aptitude interne psychique. Il prend son origine dans cette extraordinaire  mais simple sensation d’exister, dans cette ineffable certitude d’être vivant et entier dans un corps réel. Il se trouve dans le plaisir de vivre, dans le désir et l’«en-vie»  d’exister, vivant parmi les vivants, et non dans les plaisirs de la vie.»[1]
Ces êtres dont je parle qui sont minés par une quête profonde, voient l’absurdité de la vie et voient la limite de ce qui leur est proposé pour donner sens à leur destinée. Ils ne se trouvent pas dans le plaisir de vivre.
Un des écrivains les plus célèbres qui s’est penché sur cette question est Albert Camus.
L’idée de l’absurde a été  pensée  par cet auteur dans le Mythe de Sisyphe (1942), reprise dans l’Etranger(1942) puis au théâtre dans Caligula et le Malentendu (1944).
Pour cet auteur, L’Absurde est lié à la situation de  l’homme qui ne saisit pas le sens du monde et qui est incapable de donner un sens à la vie. Il s’agit de « ce divorce entre l’homme et sa vie, l’acteur et son décor, c’est proprement le sentiment de l’absurdité. » Ainsi Albert Camus refuse toute transcendance ou idéologie. Il fait face à une situation dont il tirera des conséquences. Il s’agit pour le commun des mortels, d'une attitude difficile à supporter.
Cette condition conduit, la plupart des gens, à un désespoir, à une dépression. On peut ainsi comprendre pourquoi de nombreuses personnes s’accrochent à des idéologies, à des croyances pouvant les amener aux plus ignobles violences. La vérité est, qu’au fond d’eux, ils sont envoutés par la peur de faire face à leur condition d'homme.
Je fais, pour ma part, une différence entre la religion et la spiritualité. La spiritualité grandit tandis que la religiosité aveugle.
L’homme, d’une façon générale, cherche le bonheur à tout prix. Malheureusement, cette quête est souvent teintée d’illusions, de cécité, de peurs. Le vrai bonheur est celui qui conduit à la vie. Être heureux, c’est être vivant, être habité par une libido qui circule avec fluidité. La libido est entendue, ici, non pas au sens freudien mais comme une énergie.
Le problème de ces êtres confrontés à l’absurde est justement de concilier leur perception du monde et la vitalité. C’est pour cette raison que j’ai intitulé mon article « Ecrire pour survivre » car il est difficile d’être habité par l’absence de sens et,  en même temps, être heureux.
Le sentiment de l’absurde conduit chez de nombreux êtres humains   à un blocage de la circulation de l’énergie. Il faudrait une grande habileté pour parvenir à dépasser cet état.
Il y a chez l’être humain un penchant pour donner  un sens  à sa vie. C’est pourquoi depuis le début de l'histoire humaine, il s'y est adonné. C’est cette propension humaine qui a donné naissance aux mythes qui, contrairement à ce que l’on croit, ne sont pas encore morts. Sauf, qu’aujourd’hui, ils sont habillés de science.
La quête de sens est aujourd’hui criante. Après le siècle des lumières, on a cru que l’être humain serait habité par la raison et qu’il trouverait des réponses à ses questions, le vrai sens de la vie. Tel n'est pas le cas. De nos jours, la déconvenue est criante et nombre de violences sont liées à cette quête. L'économie libérale fait des ravages, les guerres au nom de Dieu démolissent des peuples et créent des zizanies entre nations.
Bref, il est difficile de vivre sans sens et l’écrivain de l’absurde est celui qui s’investit pour explorer son univers intérieur pour ne pas sombrer car il faut s’investir quelque part pour faire circuler son énergie souvent chancelante. L’écriture devient ainsi une source de  survie. C’est pour cette raison que, souvent, certains écrivains ou artistes, de manière générale, boivent, s’investissent dans le sexe, la drogue, etc.
La circulation de la libido est nécessaire à la survie. Et l’absence de sens conduit souvent à une difficulté de vivre. L’écriture devient ainsi comme  un pansement. L’inhibition de la libido conduit à un  tel comportement.
La force de l’écrivain de l’absurde est qu’il habite une nuit éclairée. Il  fait face à l’étrangeté de la vie. Il ne se contente pas d’idées qui figent. Il interroge sans fin dans la douleur avec courage. L’écriture devient  pour lui une des rares sources où il peut s’altérer pour étancher sa soif. Face à la feuille blanche, il fouille les coins et les recoins pour avancer à petits pas à la quête d’un sens qui fuit toujours. Il est l’albatros aux grandes ailes dont parlait Charles Baudelaire. Il est le moineau qui s’envole de lieu en lieu pour trouver sa pitance. Il ne se contente pas de la tyrannie des idées ambiantes. Il marche sur des chemins rocailleux, trainant de lancinantes plaies aux pieds. Il se faufile au cœur d’immenses et opaques forêts à la recherche de clairières.
L’écrivain de l’absurde « procède par éclairs, par brisures, définissant une dialectique des contraires, héritées d’Héraclite, qui oppose tour à tour lumière et ténèbres, amour et amitié, petits et grands, mal et bien, homme et Dieu, musique et silence, mort et éternité.»[2]
Il ne faut pas croire que ce fouineur est un masochiste. Il est simplement pris par le tourment de sa quête sans fin. Il ne peut se contenter de la facilité. Il est lié par sa  propre nature.
Oumar Diagne, poète écrivain