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jeudi 30 décembre 2010

Biram et ses amis Quand la police de Taya saboteOuld Abdel Aziz


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 «Je rends grâce à ALLAH de m’avoir donné l’occasion
de verser mon sang pour la cause de l’esclavage» déclare Biram Dah Abeid. «Agression contre la police, administration d’une organisation
non reconnue et rassemblement non autorisé » : ce sont là les
chefs d’accusations retenus contre les militants anti-esclavagistes
déférés devant le procureur, ce dimanche 19 décembre
2010. Des chefs d’accusations qualifiés « de flagrant délit ».
Les militants des droits humains, Biram Dah Abeid, Balla Touré
et ses amis sont déposés à la prison civile de Nouakchott pour
avoir cherché à libérer deux fillettes du joug de l’esclavage.
Qu’est devenue la présumée esclavagiste ? Et les enfants
mineurs détenus en esclavage ?
IRA, FLERE et la gendarmerie en passant par la police d’Arafat
: que s’est-il passé réellement ? Quelle époque sommes-nous ?
Les nostalgiques de Taya ont-ils toujours pignon sur rue ou
serait-ce juste un début de bégaiement de l’histoire, un bégaiement
qui va vite s’estomper ?
6militants des droits humains comparaitront demain mercredi 29
décembre 2010 (à moins que l’audience ne soit reportée, une fois
de plus) devant la cour correctionnelle pour des chefs d’accusation
qualifiés de flagrant délit. Biram Dah Abeid et ses amis, pour avoir
dénoncé un présumé cas d’esclavage, sont tombés dans le jeu de la police
et croupissent depuis dimanche 19 décembre 2010 à la prison civile
de Nouakchott. Des militants des droits de l’homme qui vont être défendus
par un collectif de 37 avocats, un déferlement des hommes et
femmes en robes noires qui nous rappelle une triste époque, celle du
régime de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya. Une période où les militants
des droits de l’homme et les opposants politiques de son régime étaient
emprisonnés... Tout a commencé, le mardi 13 décembre, quand Biram
et ses amis ont saisi le préfet de d’Arafat pour ce qu’ils considèrent
comme un cas d’esclavage. La police, sur ordre du préfet, devrait se
rendre sur le lieu pour constater le fait et agir en conséquence comme
le veut la loi. Pour ce faire les militants anti-esclavagistes ont exigé leur
présence durant la procédure policière. Chose difficilement acceptée par
la police. Accompagnée des militants, la police s’est rendue à la maison
de la présumée esclavagiste. Elle trouva sur le lieu des militants munis
de banderoles dénonçant ce fait. De retour au commissariat (vers 13h),
la police refusa que les présumées esclaves soient assistées par le groupe
des militants des droits humains. Une police déjà excitée voire
excédée par l’attroupement trouvé devant la présumée esclavagiste.
Devant l’insistance du groupe des militants anti-esclavagistes soutenant
que les présumées victimes sont mineures, la police est sortie de ses
gongs pour réprimer. Biram a été particulièrement visé et bien tabassé.
Il a été atteint à la tête et au genou. Toute la figure ensanglantée et malgré
l’insistance de ses codétenus, le commissaire refusa de le laisser partir
se soigner. C’est seulement entre 1 heure et 2 h du matin, après que
Biram ait refusé de rejoindre la commission chargée de l’interrogatoire
tant qu’il n’est pas soigné, que le commissaire fera venir un infirmier
pour s’occuper de lui. Le président d’IRA et du FLERE dira : «Je rends
grâce à ALLAH de m’avoir donné l’occasion de verser mon sang pour la
cause de l’esclavage» et d’ajouter « Chers camarades, notre liberté doit
être tributaire de l’incarcération de cette femme qui fait travailler ces
enfants mineures en esclavage ». La dame en question a été placée
sous contrôle judiciaire pour avoir fait travailler des mineures.
Déférés devant le Parquet le mercredi 15 décembre, Biram et ses amis
ont été confiés aux bons soins de la Brigade Mixte de Gendarmerie de
Nouakchott, la police ayant été jugée comme juge et partie. Malheureusement,
le dimanche 19 décembre 2010 après enquête menée par
les gendarmes, les charges ne changent pas. Et, en définitive, pour avoir
dénoncé un cas d’injustice et cédé à la provocation de la police, des militants
des droits de l’homme sont partis en prison. Et ce, comme au
temps de Taya. Un épisode qui s’apparente à un discrédit de la volonté
du Président des pauvres par une police qui ne veut décidément pas se
départir des méthodes d’une triste époque qui devait être révolue. Une
grande partie de notre police reste nostalgique du régime de Taya, et
pour fêter le 26ème anniversaire de l’arrivée de Taya au pouvoir
(12/12/84), ce 13 décembre fut l’occasion à ne pas rater. Le peuple pensait
que ce temps était devenu de l’histoire mais la dure réalité des
choses vient de nous montrer le contraire.

Seydi Moussa Camara

Les services de renseignements mauritaniens piratent le courrier électronique de Biram Ould Abeid

Les services de renseignements mauritaniens piratent le courrier électronique de Biram Ould Abeid Version imprimable Suggérer par mail
L'Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA Mauritanie) a noté, dans un communiqué dont Taqadoumy a reçu une copie, avoir remarqué "l'envoi de messages électroniques signés au nom et à partir de la boîte électronique de son président Biram Ould Abeid à des amis, des militants et des institutions". Le communiqué souligne "que l'ordinateur portable personnel de Biram Ould Dah a été confisqué par la police lors de son arrestation. Les renseignements ont recueilli toutes ses adresses et piraté sa boîte électronique à partir de laquelle ils envoient depuis plusieurs jours des correspondances à quelques-unes des adresses sélectionnées pour avoir plus d'informations sur ses relations."
Le Mouvement a mis en garde tous ceux qui reçoivent ces messages, parce que le propriétaire de la boîte à partir de laquelle ils sont envoyés croupit dans une cellule étroite privé de tout moyen de contact en dehors de ces quatre murs. Et donc ce sont les services de renseignements qui se servent de sa boîte.
Taqadoumy

mercredi 29 décembre 2010

Note d’information sur le procès de nos camarades détenus en Mauritanie

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Nous vous informons que le procès de nos camarades normalement prévu ce mercredi 29 décembre a été reporté à une date ultérieure inconnue. Les autorités cherchent à gagner du temps surtout à distraire l’opinion pour nous démobiliser. Restons plus que jamais mobiliser contre  les mensonges d’état en Mauritanie. Ce faux procès s’il aura lieu, il sera le plus gros montage du faux et usage de faux de la police Mauritanienne jamais égalé. L’objectif de l’état Mauritanien est de  diviser le FLERE en mille morceaux, affaiblir l’énorme élan de solidarité et l’indignation que ces arrestations arbitraires ont suscités ; afin d’avoir plus de chance de leur côtés. Nos camarades de l’intérieur sont plus que jamais décidés à se faire entendre par qui de droit. Le faux dossier  qui charge  nos camarades est vide. La justice Mauritanienne devait tout simplement ordonner la libération immédiate et  inconditionnelle de nos camardes, détenus depuis le 13 décembre 2010, en ordonnant  par la suite leur indemnisation  par l’état Mauritanien à une lourde amende pour préjudice morale et physique. Par ailleurs nous informons le grand public qu’il soit averti de l’intensification de la campagne diffamatoire contre Birame Ould Dah Ould Abeid  qui assure la présidence tournante du FLERE . Certains journalistes sont appelés à contribuer  par le biais du site cridem.org pour salir nos camarades en prison. Vigilance, restons plus que jamais mobiliser, le plus  dur nous a réussi,  à savoir que les autorités  Mauritaniennes sont acculées. La preuve sur les publications du cridem.org : « Birama est-il un fou ? » Lien http://www.cridem.org/C_Info.php?article=50712


Merci à tous de votre compréhension

Diko hanoune
La lutte continue

lundi 27 décembre 2010

Le projet d’élimination de Biram Old Abeidi se prépare !


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Cheikh Oumar BA    

 Membre du bureau Flam-Europe

Je ne peux pas dire que c’est vrai, mais vue les voix qui se lèvent contre sa personne, la menace est à prendre au sérieux et vraiment au sérieux.
Ce qui est sûr, c’est que pour éliminer un grand combattant comme Biram Old Abeidi, il faut préparer mentalement et psychologiquement l’opinion nationale et internationale.
Oui, il en faut, parce que les temps ont changé. On ne peut plus éliminer les noirs mauritaniens comme avant, donc, il faut trouver une autre méthode.
En 1987, l’Etat mauritanien a fusillé Ba Seydi, Sy Saiydou et Sarr Amadou.
En 1988, ce fut le tour de Youssouf Gueye, Tafsirou Djigo, Alassane Oumar et Abdoul Goudous.
En 1990 et en 1991 ce sont des milliers de personnes noirs particulièrement des Fulve, qui sont assassinés à cause de leur couleur de peau et de leurs cultures, tout ça au nom de l’arabité.

A propos de la version d'Ahmed ould Samba.

A propos de la version d'Ahmed ould Samba...







voir la version vidéo cliquez ici:

Yutub:http://www.youtube.com/watch?v=BjwDNn6iwa0&feature=player_embedded

Tout le monde attendait cette version des faits car il était avec Birame au moment des faits et c'est le premier à être libéré. Son silence semblait coupable comme s'il se refusait à dire ce qui s'est réellement passé. Le voilà qui s'exprime enfin, on s'en félicite, cette vidéo est en hassanya, on a donc pu la comprendre. Toutefois, il doit écrire sa version en arabe et en français pour celles et ceux qui ne sont pas en mesure de saisir cette vidéo.

 On ne peut plus tergiverser, soit Ahmed Ould Samba a raison soit le pouvoir. Pour ma part, je crois à la version d'Ahmed Ould Samba, à ceci près, sans nier l'esclavagisme présumé, il faut dire aussi une chose: dans tous les pays où règne une vraie misère, existe une autre forme d'esclavagisme qui ne dit pas son nom ! Des parents ne pouvant pas nourrir leurs enfants, les envoient travailler chez des gens et c'est les parents qui touchent le maigre salaire s'il existe sinon ils sont juste heureux de voir que leurs enfants mangent et sont en bonne santé en attendant que Dieu leur ouvre une voie.

 Cela existe aussi.  

Le plus grave dans une affaire pareille, c'est qu'aujourd'hui en Mauritanie, la défiance est telle qu'on ne peut même plus faire confiance aux déclarations de tels ou tels hommes politiques ou intellectuels de la place car on se dit, quelquefois à juste titre, qu'il s'agit d'une guerre où tous les coups sont permis car le camp d'en face ne mérite aucun cadeau.

Quand un pays arrive à ce point de suspicion au milieu de son élite, c'est que la division a atteint des sommets et qu'on touche là à un problème devenu majeur. Quoi qu'il en soit, il est évident aujourd'hui que des forces obscures de tous les côtés soufflent sur les braises et jettent de l'huile sur le feu; face à elles, le pouvoir a agi non pas comme une force d'interposition et de justice mais comme une force d'intoxication de l'opinion publique et internationale et comme une force de terreur et d'injustice...

A l'heure où l'on parle de séquelles de l'esclavage, il en est d'autres qu'on oublie : celles qui sont dans l'esprit de l'esclavagiste qui s'ignore à force d'appartenir à une chaîne psychologique où depuis des siècles on lui présente l'esclave et le hartani comme des sous-hommes de fait, des gens arriérés mentalement avec lesquels il faut ruser mais surtout ne pas trop se mêler, les garder à bonne distance à force de techniques diverses et variées de domestication jusqu'à ce que leur élite les regarde avec le même détachement affectif que leurs bourreaux…

 Aujourd'hui les esclavagistes qui s'ignorent et les harratines qui fuient leurs responsabilités d'élite forment la minorité active aux mains du pouvoir qui les effraie en leur faisant croire que la cause des harratines de souche est l'ennemie de la cause de la majorité silencieuse...

Quelqu'un disait " on peut mentir à une personne longtemps, et à tout le monde un peu mais on ne peut mentir à tout le monde tout le temps". On a assez menti aux harratines. C'est l’heure du réveil.

 Gare à ceux qui veulent ralentir l'éveil ou prolonger le sommeil! La Mauritanie ne vous appartient pas ! Elle appartient au plus grand nombre et le plus grand nombre n'est pas la minorité chauvine qui a détruit ce pays en divisant les mauritaniens pour régner comme les ténèbres.

La Mauritanie est plurielle et majoritairement hartanienne ! Rien  ne se fera plus sans elle ni sur le dos courbé de son avenir exploité par les ennemis de la Mauritanie plurielle, sorte de parasites des temps modernes prêts à brûler ce pays plutôt que céder leur inhumanité à l'humanité et au progrès ! Publié par vlane A.O.S.A à l'adresse 03:27

samedi 25 décembre 2010

Mohamed Ould Abdel Aziz est pire que Ould Taya.



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L’état Mauritanien a encore dénaturé le cas avéré de pratique d’esclavage sur  deux fillettes mineures,  Salma Mint Ahmed Koïry 9 ans et Oum El Ide Mint Salem Tayvour 13 ans, la maitresse nommée Mounounnine mint Bekkar Vall  employée de la Banque Centrale de Mauritanie est libre sous contrôle judiciaire pour exploitation de mineures. Cette liberté est tout simplement synonyme, le refus du système judiciaire qui est piloté par la politique de l’Autruche de l’état Mauritanien de mettre en application de la loi 2007 incriminant les pratiques de l’esclavage sur l’ensemble du territoire national.

Les militants qui ont osé dénoncer le flagrant délit de pratique d’esclavage sont en prison sur des accusations mensongères d’agression de force de l’ordre, manifestation d’une association non reconnue et j’en passe. Ces dernières décennies, la police Mauritanienne a développée des capacités importantes des montages du faux et usage de faux  pour neutraliser les militants de droit de l’homme. Le terrorisme passe mieux que le militantisme des droits humains. Les propos tiraient de la prêche d’un imam de la mosquée d’Arafat (banlieue de Nouakchott où les  militants abolitionnistes ont été  sauvagement agressés par la police) sont consternants : « Pour lui l’esclavage est mentionné clairement dans le saint coran, il   existe et le fait de le ‘désavouer’ n’est qu’une déclaration de  non appartenance à la religion. »  

Que dit la Loi n° 2007 – 048 du 3 septembre 2007 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes?

Article 10 : L’auteur de production culturelle ou artistique faisant l’apologie de l’esclavage est puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de cinquante mille  (50.000 UM) à deux cent mille ouguiyas (200.000 UM) ou de l’une de ces deux peines. La production est confisquée et détruite et l’amende est portée à cinq millions d’ouguiyas (5 000 000 UM) si la production est réalisée ou diffusée par une personne morale.La reproduction ou la diffusion de ladite production sont sanctionnées par la même peine. 

Article 13 : Quiconque profère en public des propos injurieux envers une personne prétendue esclave est puni d’un emprisonnement de onze jours à un mois et d’une amende de cinq mille (5.000 UM) à cent mille ouguiyas à (100.000 UM) ou de l’une de ces deux peines. vous pouvez prendre connaissance de l'intégralité  du contenu de la loi en cliquant sur ce lien:

Le traitement  réservait aux militants abolitionnistes détenus arbitrairement, est pire que celui qui a été réservé aux terroristes qui posent des bombes, qui tuent des innocents, qui enlèvent et décapitent nos soldats mais aussi les rares étrangers qui osent encore séjourner dans le pays. Nous avons essayé en vain de faire soigner les blessures  infligeaient à Birame Ould Dah Ould Abeid par un médecin. Les autorités lui refusent un traitement humain, même s’il a pu rencontrer la délégation des élus italiens du parti  radical non violent, les nouvelles sont inquiétantes : Marco Pannella  dit ceci : « la blessure à la tête est presque résorbée, et la douleur au genou encore persistante – mais les autorités nous ont promis de lui faire passer une radio… ». L’élu italien tente d’expliquer en public dans un langage très diplomatique et par souci d’apaisement, les autorités de Nouakchott ne se sont guère préoccupées de la santé des détenus qu’ils séquestrent depuis le 13 décembre 2010. La promesse faite à la délégation italienne n’a pas été  tenue de nos jours. Les autorités refusent toujours d’envoyer  le service médical aux détenus pour les  examiner surtout ausculter le genou de Biram Ould Dah qui a du mal à rester debout.


La machine infernale de la désinformation a été aussitôt lancée à vive allure, dans certains journaux locaux, on parle de rixe  « langage soutenu querelle violente accompagnée de coups, d'injures » entre les militants abolitionnistes et la police. Ce qui est complètement faux, la police avait reçue l’instruction de tendre un piège aux militants abolitionnistes pour décapiter l’élan du mouvement qui commence à agacer les dirigeants du pays. La campagne diffamatoire et les montages grotesques des medias locaux ont été tellement intenses au point que la délégation italienne fait une mise au point. Giacinto Marco Pannella : « Nous avons joint en notre nom le Ministre de la Justice, au Caire, pour qu’il nous autorise à voir, et à visiter Biram, qui est notre camarade, et notre ami ; Et qui ne correspond pas, je dois me permettre de le dire à l’image avec laquelle on a matraqué un peu l’opinion publique mauritanienne : Biram violent, agressif… »  La police avait même eu le culot de distribuer  à la presse des photos de blessures profondes qui ne sont nullement  celles des policiers Mauritaniens blessés. La presse n’a pas pris aucun  soin de vérifier où d’authentifier les photos en question. Tout ça dans le seul souci, discréditer, marteler et manipuler l’opinion publique  pour accabler les militants anti-esclavagistes.

En conclusion


J’ai lu un article sur le blog chezvlane, je  le trouve pas mal. J’ai voulu   partager  cet extrait: « La question harratine, il est temps de lui trouver de vraies réponses. Un vrai mouvement avec de vrais leaders et non des gens qui prouvent les séquelles de l’esclavage en disant que les harratines appartiennent à la communauté arabo-berbère, c’est le cas de le dire or il faut qu’ils cessent d’appartenir à quiconque sinon à leur propre communauté.
On ne le dira jamais assez, quand on réduit quelqu’un à l’esclavage on ne peut plus lui dire « tu es des nôtres mais tu es des vôtres ». Les harratines sont l’avenir de ce pays, c’est à l’élite harratine de prendre ses responsabilités et de rompre la dernière chaîne psychologique, celle de l’arabité car les harratines sont des métis : ils ne doivent pas renier leur sang ! »  Extrait d’une publication ChezVlane.


Il y a urgence en Mauritanie, agissons vite.

Je vous remercie.

Diko hanoune

mercredi 22 décembre 2010

Courrier: C’est flagrant, c’est révoltant!

Courrier: C’est flagrant, c’est révoltant!
22/12/2010

Tôt, en cette matinée du lundi 20 décembre 2010, l’information tombe comme un couperet : Biram Ould Dah Ould Abeidy et ses compagnons, tous militants des droits de l’homme, ont été mis sous mandat de dépôt et écroués à la prison civile de Nouakchott suite à leur découverte...


...d’un cas d’esclavage avéré.
Ainsi se joue le second acte - qui ne sera certainement pas le dernier – de la rocambolesque affaire d’esclavage de mineures dans la Moughataa de Arafatt.
En agissant de la sorte, les autorités mauritaniennes délivrent à l’opinion publique nationale et particulièrement aux Harratines, un message d’une clarté sans équivoques : l’état mauritanien fait entrave à l’application de la loi incriminant l’esclavage et protège les esclavagistes.
D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement quand les auteurs de flagrants délits d’esclavage sont relâchés alors que ceux qui ont osé dévoiler leurs forfaits, subissent les brutalités de la police et sont écroués dans les prisons sous des prétextes fallacieux, fabriqués de toutes pièces et rappelant curieusement les procédés abjects d’une époque supposée être révolue.
Personne n’est dupe ; et tout le monde connaît bien les modes de fonctionnement de nos pseudos institutions. La police n’aurait pas mis un tel acharnement à provoquer et à agresser des citoyens venus réclamer l’application de la loi, si elle n’avait pas reçu des ordres ou se savait protégée par la haute hiérarchie.
Il est vrai aussi que, par ses diatribes, ses anathèmes et autres propos à l’emporte-pièce, le président de IRA/Mauritanie agaçait et indisposait beaucoup de mauritaniens dont je suis.
Malgré cela, ses discours n’ont jamais comporté matière susceptible de le traduire devant les juridictions de l’état. J’en veux pour preuve que les autorités n’en ont jamais usé et cela ne pourrait être que parce qu’elles étaient à court de preuves et d’arguments pour le juger.
Une telle frustration les a conduites à échafauder ce stratagème mal conçu et mal exécuté pour essayer de régler certains comptes de manière lâche et stupide.
La diffusion des « aveux » des fillettes et de leurs parents dans la matinée du 20décembre sur les ondes de la radio nationale puis la même soirée à la TVM, a fini par discréditer les pouvoirs publics dont personne ne doute désormais de leurs mauvaises intentions et de leurs partis pris.
De mon humble avis, cette affaire aura des conséquences aux antipodes de ce qui a été planifié ou voulu par l’état.
D’un côté, elle a déjà contribué grandement à crédibiliser davantage et donner un sens au combat de monsieur Biram Ould Dah Ould Abeidy et ses camarades, rien que parce que le cas d’esclavage pour lequel ils ont été incriminés, est avéré et ne fait l’ombre d’aucun doute.
D’un autre côté, elle a approfondi la faille et déchiré un peu plus le tissu social de la composante maure (Bidhanes et Harratines) du pays dont la relation est rendue turgescente par ce regain de tension inutile qui met en péril soudain une situation sociale qui se précarise de jour en jour.
Ceci est d’autant plus regrettable et préoccupant qu’il intervient à un moment où, de diverses manières, une vague de fond s’exprime en ce moment au sein des milieux maures blancs (Bidhanes) traduisant une nouvelle prise de conscience de l’urgence d’apporter un
début de solution à la sempiternelle condition de marginalisation et de misère particulières des masses Harratines.

Les générations actuelles n’ont pas le droit de léguer en héritage à la postérité le feu de la haine qui couve sous les cendres et qu’elles ont allumé et entretenu par leurs comportements égoïstes, hypocrites, lâches et irresponsables.
N’oublions pas qu’en cette période de recrudescence des particularismes, l’histoire nous enseigne que la multitude de passerelles et de relations humaines, tissées à travers les siècles, peuvent être annihilées et voler en éclat en quelques instants.
Les pogroms ethniques en ex-Yougolavie, au Rwanda, au Burundi et même chez nous dans les années 89-90 sont là pour nous rappeler qu’on n’est pas à l’abri de tels désagréments.
S’ajoute à cela, la menace d’AQMI qui pointe vigoureusement à l’horizon avec pour ultime objectif la fondation, à termes, d’un Emirat Taliban en Mauritanie.
Pourrait-on, dans ces conditions, continuer à jouer avec le feu et favoriser le développement des abcès de fixation des plaies béantes et des tares congénitales de la Mauritanie moderne ?
Il est temps d’accepter que l’esclavage ou ses séquelles ou ses conséquences, structurent toujours notre société.
Il est aussi temps d’accepter que l’inégalité de naissance ne peut plus continuer à être relayée, entretenue, voire renforcée par l’inégalité des chances.
Il est, en outre, plus qu’évident que l’état patrimonial, au service d’une nomenklatura militaro fasciste, a fait son temps ; vouloir l’imposer plus que de raison nous mène tout droit à la catastrophe.
Ne laissons donc plus ces problèmes à la discrétion du pouvoir – n’importe quel pouvoir - et rassemblons-nous au sein de mouvements citoyens, regroupant toutes les bonnes volontés de toutes les couches, de toutes les races, de toutes les ethnies, de toutes les couleurs politiques pour endiguer ces dérives et trouver des solutions justes et équitables aux défis qui menacent l’avenir de notre patrie.


COMMANDANT
Mohamed Vall Ould Handeya

 la source : www.journaltahalil.com

Prêche d’un imam: « Pour lui l’esclavage est mentionné clairement dans le saint coran, il existe et le fait de le ‘désavouer’ n’est qu’une déclaration de non appartenance à la religion »

L’esclavage   
 http://www.e-monsite.com/s/2008/02/06/mohamedsaleck/wjjj4yh3jnmp4gx8x7hs.jpg
Dans sa chronique ‘Race  et esclavage’, Gaston KELMAN expliquait  qu’il a obtenu  d’accompagner  une délégation  officielle de l’ONU  pour observer  les séquelles de l’esclavage en Mauritanie.  Il suffit, précise-t-il,  que le premier  pékin  venu crée une association hybride qui « dénonce » l’esclavage  mauritanien  pour se voir  ouvrir  tous les cénacles  et les subventions  qui vont avec. Pourquoi  cette différence de traitement, s’interrogeait-il [1].  
Des événements  à commenter à cet égard.   Il s’agit de prime abord   d’un cas d’esclavage dénoncé par Biram Ould Dah Ould Abeid, provoquant  des affrontements entre des militants des  droits de l’homme et la police nationale. Deux versions différentes : l’une est avancée par la police et l’autre par les abolitionnistes.  D’où la véracité de la ‘chronologie’ des événements  et l’interprétation qui en découle. 
Malik Fall, le conseiller de Biram Ould Dah Ould Abeid affirme : « Il s’est passé quelque chose devant le commissariat mais mes amis n’étaient pas armés, on avait que nos boubous et nos chaussures. Ils n’avaient pas l’intention du tout d’agresser qui que ce soit. Mais malheureusement devant le commissariat, ils ont trouvé des policiers très bien armés et prêts à en découdre. Le mouvement Initiative  pour  la Résurgence Antiesclavagiste (IRA) est un mouvement pacifique, IRA a une vision pour tous les Mauritaniens. Nous ne sommes pas des racistes, nous ne sommes pas violents. Ce que nous disons c’est que nous combattons de manière ferme les pratiques d’esclavage qui existent encore en Mauritanie.», propos recueillis par un journal de la place.    
A en croire  des agences de la  presse locale,   les  deux filles  victimes d’après  Biram  de traitement inhumain ont déclaré  à la chaine de TV Al Jazzera que la famille qui les héberge est leur famille naturelle.  
Un imam  a évoqué, dans cette lancée et  au cours du  sermon du vendredi  passé,  la problématique selon son point de vue. Pour lui l’esclavage est mentionné clairement dans le saint coran, il   existe et le fait de le ‘désavouer’ n’est qu’une déclaration de  non appartenance à la religion.  
Après  la  ‘khutba’ un citoyen  appartenant pourtant à une  souche des maures blancs  a vivement critiqué les propos de l’ imam tout en ‘arguant’  que l’explication de  l’esclavage sous l’angle religieux   devrait être abordée  selon une approche historique  et globale, et que l’islam luttait et lutte   contre toute forme de discrimination y compris bien sûr celle de  l’esclavage.
D’où,  par ailleurs,  la délicate  question des  droits des victimes souffrant des séquelles de   l’esclavage. Là aussi, il faut selon la perception sociétale des uns et des autres   combiner entre vérité et équité  ou  plutôt rejeter la réconciliation au détriment  de … 
m_barrada@yahoo.fr 
Source : La Tribune n° 529 du 21/12/2010: http://barrada.unblog.fr/

Les mensonges de la police éclatent au grand jour

Les mensonges de la police éclatent au grand jour
http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2010/05/24/image_63216013.jpg










LA TRIBUNE  n° 529 du 21/12/2010

Ethmane Ould Bidiel est cadre de l'APP. Il faisait partie du groupe de personnes arrêtées par la police lundi alors qu'elles étaient entrées en altercation avec les éléments du commissariat d'Arafat sur une affaire que l'Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste en Mauritanie, dirigée par Biram Ould Dah Ould Abeid avait porté devant
les autorités de la Moughata d'Arafat, relativement à un présumé cas d'esclavage…

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La Tribune : Vous avez été arrêté en même temps que Biram Ould Dah Ould Abeïd et ses compagnons. Que s'est-il passé ?

Ethymane Ould Bidiel : Alors que nous revenions de chez Mouloumnine Mint Bacar Vall, l'esclavagiste en compagnie des éléments de la police désignés par le Commissaire Mohamed Ould Jaavar pour récupérer les mineures faisant qui furent libérés comme mon camarde Ahmed Samba Ould Abdallahi et moi-même ; tout comme beaucoup d'autres parmi ceux qui n'ont pas été arrêtés, nous ne sommes pas de IRA. Il y a des membres et sympathisants de SOS Esclaves. D'autres font partie d'organisations membres du FLERE. Nous avons tous en commun notre volonté de lutter contre l'esclavage qui est l'une des formes les plus abjectes de l'injustice.
Quant aux propos tenus par les soi-disant parents des victimes, montrés sur une chaîne de télévision
étrangère, qui tentent vainement de persuader l'opinion par des allégations fallacieuses,leurs dires ne convaincront personne. Comme toujours, à chaque fois qu'un cas d'esclavage est révélé, on porte la pression tribale, administrative et du système féodale sur les pauvres parents pour qu'ils nient. On ne peu guère dissimuler la réalité. Demandez à Maître Fatimata M'Baye, (avocate et présidente de l'AMDH, NDLR) s'il ne s'agit pas d'un cas d'esclavage avéré !
 La police et les militants que nous sommes, avons trouvé les fillettes en train de travailler alors que les enfants de leur esclavagiste étaient à l'école ?
Demandez les voisins? Les fillettes passaient la nuit sous un abri de fortune.
Nous sommes bien informés !

La Tribune : Comment se porte Biram ?

E O B : Je sais que lorsque je l'ai quitté après 15 heuresde détentions, il était très souffrant. Sa plaie dans le crâne n'a été soignée que très tard dans la nuit. Il marchait difficilement à a cause des violents coups reçus aux hanches. Il avait été tabassé par un groupe de policier avant de l'isoler pendant une trentaine de minutes dans un coin.
En plus Biram était malade bien avant sa détention. Les rares nouvelles qui nous parviennent nous font état de sa détermination à refuser toutes les pressions qui se font sur lui afin de retirer sa plainte contre la police. Il est déterminé à ce que les choses soient clarifiées et dévoilées les machinations tenant à protéger la forfaiture de Mint Bacar vall.

La Tribune : Vous avez été libéré un jour après votre arrestation, avant vous Ahmed Ould Samba, qui est membre de la HAPA, a été relâché.
Pourquoi vous et pas les autres ?

E O B : Je pense c'est une question pertinente qui mérite d'être posée à la police. Seule cette dernière peut y répondre. Craignait-elle la réaction de la hiérarchie du parti (APP, de Messaoud OUld Boulkheir, NDLR) ? Ou redoutait-elle plutôt celle de la masse populaire dont la réaction allait sans doute être rapide et vive ? Il y a sûrement une raison que la police s'abstient de nous avouer.

Propos recueillis par: Kissima

mardi 21 décembre 2010

Appel à manifester devant le Palais de l’injustice de Nouakchott

Appel à manifester devant le Palais de l’injustice de Nouakchott, durant tout le long du procès bâclé des militants de droit de l’homme.

Les deux filles victimes  Salma Mint Ahmed Koïry,
9 ans et Oum El Ide Mint Salem Tayvour 13 ans
 
Le front Abolitionniste de l’esclavage des Noirs et contestataire des injustices réitérés sur le sol Mauritanien depuis sa création: le Front de Lutte contre l’Esclavage, le Racisme et l’Exclusion appelle l’ensemble des Mauritaniens à  manifester quotidiennement devant le Palais de justice de Nouakchott  à partir du Mercredi 29 décembre 2010, date à laquelle est prévue l’ouverture de la mascarade du semblant procès contre les militants arrêtés.
 
 
Après l’agression sauvage  des militants de droit de l’homme par les forces de l’insécurité nationale, les forces du désordre public, c’est à la justice aux ordres des esclavagistes de Nouakchott de préparer un semblant jugement en correctionnel dont le verdict a été préparé en avance depuis la présidence.
 
Dites non aux mensonges d’Etat, mobilisons-nous pour condamner l’attaque et l’arrestation par la police des militants anti-esclavagistes venus  assister à la libération de deux filles mineures entre les mains de fer d’une esclavagiste nommée Mounounnine mint Bekkar Vall  employée de la Banque Centrale de Mauritanie.

Toutes les forces politiques du pays,  les élus, les ONG de droits de l’homme, la société civile et la diaspora Mauritanienne sont appelés à faire échec du procès expéditif qui se  prépare dans les entrailles du pouvoir  dictatorial de Nouakchott.


Dites non aux faux et usage de faux de la police mauritanienne qui est malheureusement coutumière, qui s’adonne à cœur  joie aux montages et fabrications spectaculaires du mensonge d’état en puissance .La démocratie de face du pouvoir actuel s’écroule comme un château de cartes avec ces méthodes dictatoriales digne du rêve de l’ancien dictateur  Ould Taya.

Prière de faire passé ce présent appel par tous les moyens.

dimanche 19 décembre 2010

La nouvelle est tombée, elle est très grave

La nouvelle est tombée, elle est  très grave,  Djiby Sow est libre, Birame et ces compagnons sont mis sous mandat de dépôt à la prison de Nouakchott. Le jugement est prévu ce Mercredi si les autorités judiciaires ne reportent  pas la séance.  Les accusations sont grossières dans un dossier vide, on parle d’attaque à main armée, d’acte de barbarie sur les forces de l’ordre. Birame Ould Dah est gravement blessé, son état est  tres préoccupant,  à plusieurs reprises nous avons tenté en vain d’envoyer un médecin à sa rencontre, le refus  des autorités Mauritanienne est catégorique. Les larmes  de quelques rares journalistes autorisés d’approcher la mise en scène  des prévenus à 200 où 300 mètres  avec interdiction formelle de  les adresser un mot coulent sur les papiers des journaux. L’un d’eux me dira que ce pays est désespérant, il est irrécupérable,  pourquoi l’état Mauritanien est  dans obligation de mentir pour emprisonner ces pauvres gens ? Que répondre, agissons vite avant que cela ne soit trop tard. Les autorités ont la ferme volonté de les envoyer à la morgue le plus tôt possible serait mieux pour eux. Le traitement est inhumain, ils son déshumanisés, les terroristes  ont bénéficié plus de largesse du pouvoir que ces simples militants abolitionnistes. Nous sommes en état de guerre contre l’injustice en Mauritanie, agissons vite ensemble d’une seule voix pour la libération immédiate sans condition des militants de droits humains.


Diko hanoune

vendredi 17 décembre 2010

L’arrestation des militants des droits humains en Mauritanie, le dessous de l’affaire.

Contribution : Missive à mon aîné le capitaine Breyka Ould M’bareck

Ce vendre 17 décembre 2010 dans l’après midi, j’ai  pris les nouvelles de nos camarades  qui sont arrêtés depuis le 13 décembre 2010 tout en espérant qu’elles seront bonnes où au moins elles me laisseront optimiste. On me  révèle qu’au commissariat d’ARAAT1 une banlieue populaire de la capitale Nouakchott, les détenus étaient privés non seulement de soins, de la nourriture, mais aussi le commissaire les empêchait  d’accomplir le devoir  religieux c'est-à-dire interdiction totale de faire la prière. Dans quelle république islamique sommes-nous ? Selon la charia islamique, un condamné à mort a droit d’accomplir sa  prière même avant son exécution alors  que dans le cas précis  de nos camarades détenus arbitrairement, la cruauté  et l’immoralité des policiers Mauritaniens dépassent toutes les bornes. Beaucoup de personnes se posent des questions surtout celle là : comment cette affaire  a atteint le degré  tension non retour entre la police et les  vaillants militants des droits de l’homme ?

Je vous relate les faits : les militants  des droits humains ont constatés deux fillettes mineures en situation d’esclavage et d’exploitation  par la nommée Mounounnine mint Bekkar Vall une employée de la Banque Centrale de Mauritanie en sachant que la Mauritanie a ratifiée tous les traités imaginales et inimaginables pour protéger les enfants sans oublier la récente loi incriminant l’esclavage en 2007. Ils se sont rendu auprès du préfet de la capitale Nouakchott, au début le préfet ne volait rien entendre ni comprendre, vu l’insistance des nos camarades, il finira par ordonner au commissaire  d’ARAFAT1 de les  faire accompagner par des policiers. Une fois au domicile de la maitresse des mineures, les  policiers refusent  l’accès  aux militants des droits de l’homme pour libérer les  deux victimes. Après vives protestations, la police cédera et  ouvre la porte aux secouristes militants des droits humains. Les victimes sont embarquées direction commissariat  d’arafat1,  là encore les  policiers recommencent leur cirque, tout le monde est bloqué devant l’entrée, le commissaire se fâche, des  injures  envers les  militants abolitionnistes particulièrement Biram Ould Dah Ould Abeid  président  en exercice du FLERE pleuvent.

Les esprits se chauffent, puis soudain un policier Maure blanc gifle Biram Ould Dah, c’est le moment tant attendu, toute la brigade lui tombe dessus comme des fauves affamés qui déchiquètent une chaire fraiche. Le châtiment supprime est tellement disproportionné, surtout injustifié, les policiers se sont servis de tout l’arsenal de torture dans leurs locaux pour tabasser Biram Ould Dah. Des militants horrifiés par cette  violence aveugle tentent en vain de s’interposer sans armes, rien qu’avec des bras, ils voulaient juste empêcher la mise à mort en directe de leur leader. Le boubou que portait Biram Ould Dah à voler en mille morceaux, l’un des bourreaux policiers l’étrangle  avec le turban qu’il portait autour du cou pour l'empêcher de se protéger contre les coups. Le sang gicle partout, il est touché sévèrement à tête et aux jambes.

On peut dire que Biram Ould Dah doit la vie qu’aux militants qui étaient présents  ce jour là devant le commissariat d’ARAFAT1. Avec les cris d’horreurs qu’ils poussaient, un impressionnant attroupement des habitants du quartier encercle le commissariat, la police utilisa des grenades lacrymogènes pour disperser la foule procédant  plusieurs arrestations des militants qui étaient venus nombreux. C’est ainsi que commissaire les séquestra, aucune visite n’est autorisée, question d’orchestrée son faux rapport pour accabler ces proies. Une fois le fameux rapport a été monté de toute pièce, le commissaire  se précipita vers le parquet.

On signifiera à Mr le commissaire son incompétence, surtout que son rapport était incohérent. Il manquait cruellement la version adverse alors à quoi sert la garde à vue  si les accusés ne sont pas interrogés? Voila pourquoi la police a été dessaisie de l’affaire, elle est supposée être partie prenante dans l'événement, l’affaire a été confiée à la gendarmerie pour mener l’enquête. Les visites sont toujours interdites, les repas que ramènent les familles  des détenus sont collectés à l’entrée des locaux de la gendarmerie. La manière dont les choses se déroulent actuellement, nous rappelle les arrestations arbitraires des initiateurs  du manifeste négro-Mauritaniens accusés à tord d’avoir fomenté un coup d’état en 1986, 1987 jusqu’en 1989 ; les soldats ont été  pendu et beaucoup de civiles sont morts de faim en prison.

Nous apprenons que le préfet soutient ces hommes, c'est-à-dire les policiers fauteurs de troubles. Ce qui est tout à fait normale, dès le début de l'affaire, il était contre la libération des deux filles mineures. Est-il nécessaire de vous rappeler, la majorité des hauts fonctionnaires Mauritaniens  qui sont à tête des institutions dirigeantes du pays couvrent sans ambiguïtés les pratiques esclavagistes, ils possèdent eux-mêmes des esclaves en leur service.

Un sujet important : comment l’idée de toucher à un cheveu d’un homme en uniforme peut traverser  l'esprit d’un mauritanien? Ce sont les hommes en uniformes qui terrorisent les citoyens pas le contraire dans le pays. Pour preuve, il suffit d’aller visité n’importe quel village à l’intérieur du pays, vous verrez des pères de familles qui se cachent par peur de la tenue alors comment Mr commissaire d’ARAFAT1 veut nous faire avaler la pilule coûte que coûte des policiers ont été agressé par les militants abolitionnistes? La peur est elle entrain de changer de can ?

Ceci est un appel pressant aux épris de la justice, à la société mauritanienne dans son ensemble, aux institutions nationales et internationales, aux partis politiques, associations de défense des droits de l’homme, je  leur dis le refus de cautionner cette injustice grave relève du devoir civique, morale et humaine.
Il y a urgence, agissons vite

Merci

Diko hanoune

mercredi 15 décembre 2010

APPEL A UNE MANIFESTATION


                                             
                                                                                                                                                IRA-F-M



Initiative de Résurgence du mouvement  abolitionniste de  France- Mauritanie (IRA-F-M)

CE DIMANCHE 19 DECEMBRE 2010  A 15HEURES


APPEL A UNE MANIFESTATION

POUR LA LIBERATION IMMEDIATE ET INCONDITIONNELE  DE BIRAM DAH ABEID  ET  TOUS  SES COMPAGNONS   DE  LUTTE. :

ENTRE LE PARVIS DES DROITS DE L’HOMME DE TROCADERO ET L’AMBASSADE DE MAURITANIE


-CONTRE L’ESCLAVAGE ODIEUX INSTITUTIONALISE PAR LE REGIME CRIMINEL DE NOUAKCHOTT
-CONTRE L’APARTHEID ERIGE EN SYSTEME DE GOUVERNANCE
-CONTRE  LA REPERESSION SAUVAGE DES ABOLITIONISTES  DE L’ESCLAVAGE
-CONTRE  LES PENDAISONS ET POGROMS EXERCES SUR LES NOIRS MAURITANIENS
-CONTRE  LES DEPORTATIONS ET L’EXIL FORCE DES NOIRS
-CONTRE  LES DEPOSSESSIONS DES TERRES DES NOIRS
- CONTRE L’ARABISATION DE L’ECOLE ET L’ADMINISTRATION
-CONTRE  L’HEGEMONIE OPPRESSIVE DE LA MINORITE ARABO-BERBERE 
-CONTRE  LA MARGINALISATION A OUTRANCE DE LA MAJORITE NOIRE DE MAURITANIE

L’ensemble de la diaspora et des partenaires est convié à exiger la libération de tous les détenus en raison de leur combat au service du respect des Droits de l’Homme en Mauritanie.
 
1.     Biram Ould Dah Ould Abeid, Président d'IRA-Mauritanie, membre de SOS Esclaves et du FLERE ;
2.     Alioune Ould M’Bareck Fall membre  d'IRA-Mauritanie ;
3.     Balla Touré, Chargé des relations extérieures d'IRA-Mauritanie et Secrétaire Exécutif du FLERE ;
4.     Djiby Sow, Président de Kawral e Yelitaré, l’une des organisations membre du FLERE ;
5.      Malick Fall, Conseiller du Président d'IRA-Mauritanie ;
6.     Mouloud Ould Bouby, membre  de SOS Esclaves et d'IRA-Mauritanie.
7.     Mohamed Ould Brahim membre d’IRA-Mauritanie
8.     Dah Ould Bousshab membre d’IRA Mauritanie
9.     Cheickh Youba Ould Abidine membre d’IRA-Mauritanie

L’Initiative de Résurgence du mouvement  abolitionniste de  France- Mauritanie


LA LUTTE CONTINUE

lundi 13 décembre 2010

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES FORCES DE LIBÉRATION AFRICAINES DE MAURITANIE(FLAM)

Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM)

 Liberté- Égalité- Unité.

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES FLAM

Nous venons d´apprendre l´arrestation et la brutalisation de Mr Biram Dah Abeid et de nombreux autres activistes et abolitionnistes négro-mauritaniens pour avoir voulu porter secours à des jeunes esclaves victimes de traitements inhumains de la part de leur maitresse - employée à la Banque centrale de Mauritanie.
Au lieu de libérer ces jeunes mineurs et  arrêter l´esclavagiste, la police s´acharna plutôt sur ces dignes militants qui n´ont fait que leur devoir humain.
  
- Les FLAM dénoncent avec force ces arrestations arbitaires et la brutalité qui les a accompagnées;
- Elles exigent la libération inconditionnelle et immédiate du camarade Biram Dah Abeid et de tous ses camarades abolitionnistes, auxquels elles expriment toute leur solidarité; 
- Elles mettent en garde le régime dans sa poursuite d'une politique, dangereuse, qui ne tienne nullement compte de la diversité ethnique et culturelle du pays, et perpétue tous les jours, à travers les actes du gouvernement, un Système fondé sur le racisme d'Etat, l'exclusion et l'esclavage.

Elles appellent une fois de plus les opprimés et exclus de la Mauritanie et tous les démocrates et progressistes du pays à plus de vigilance, de mobilisation et de détermination pour combattre définitivement le racisme, l´esclavage et tout retour de la dictature militaire dans notre pays.

La lutte continue !

Stockholm le 14 decembre 2010
Le département de la Communication
www.flamnet.info

Urgent: La liste des militants arretés

Les Camardes dont les noms suivent son toujours incarcérés au commissariat de Arafat, et Biram est blessé au niveau de la tête et Ethmane est sous traitement (entibiotique)
Biram Ould Dah Ould Abeid
Ethmane Ould Bidiel
Balla Touré
Djiby Sow
Mouloud Ould Bouby
et dix autres militant de IRA
 
Le commissaire tortionnaire s'appel Mohamed Oud Jaavar
 
la femme esclavagiste; Oumoulimnine Mint Bekkar Vall de la tribu de Oulad Ahmed mindemane, cadre a la banque centrale de Mauritanie, elle a reconnu les faits avant qu'elle rentre encontact avec le commissaire ,,  et la elle nit l'esclavage mais le travail des mineurs est irréfutable, Maitre fatimata Mbaye a assister a son interrogatoire et elle certifier les cas ; esclavage et travail des mineurs
 les deux mineurs s'appelles : Salma mint salem et oum El Ide mint salem tayvour
 
Je signal enfin qu'aucune chaîne étrangère n'a daignée couvrir cette mascarade, malgré notre insistance, nous remercions les site électronique tel que initi .net et alakhbar et Cridem
 
Les esclaves mineurs et la femme responsable de leur cas seraient au commissariat des mineurs
La question qui se pose est ce que la femme est encore là-bas ou non, et pourquoi on garde les victimes ?

Dans l’urgence, nous sommes en droit de régir vite et sobre

Dans l’urgence, nous sommes en droit de régir vite et sobre,  Biram Ould Dah Ould Abeid  a été sauvagement agressé par le pouvoir Mauritanien.
 

Nous apprenons avec consternation l’agression physique de Biram Ould dah et plusieurs militants et sympathisants de  la cause abolitionniste et des droits de l’homme. La police Mauritanienne  comme dans ces sales habitudes n’a pas hésitée sur l’utilisation la manière forte  et barbare pour satisfaire les esclavagistes qui ne sont autres que ces filles et fils à papa de l’administration Mauritanienne. Il est blessé à la tête et aux jambes, sans soins, laissé à l’abandon au commissariat d’Arafat1, la police l’expose en ce moment même comme un trophée d’une chasse  fructueuse  lançait contre les militants  des droits de l’homme sur le sol Mauritanien. La privation des soins, le refus des visites familiales et autres montrent bien la détermination de l’état Mauritanien à l’éliminer physiquement et moralement. Ces conditions de détention selon les dernières infos qui nous parviennent au compte goute sont exécrables. Rappelons que Biram Ould Dah a un suivi médicalisé stricte  suite à des problèmes de santé, nous appelons à la mobilisation générale  afin de mettre fin à cette arrestation arbitraire et  l’obtention de sa libération inconditionnelle. Malheureusement les discours officiels d’abolition  contre l’esclavage deviennent vite des comptes de faits en Mauritanie, ils sont taillés sur mesure rien que pour  le satisfecit  de l’opinion internationale. Aucun pouvoir à Nouakchott depuis l’indépendance à nos jours ne s’est réellement engagé contre le fléau. Vous l’avez constaté que les victimes et les militants abolitionnistes sont la cible  privilégiée du pouvoir en Mauritanien dans l’unique but de protéger les grandes familles esclavagistes Maures qui ont en leur  possession des esclaves. Agissons vite pour cette cause juste

Merci de diffuser cette information le plus large possible.

Diko hanoune
SG de l’association des haratine de Mauritanie en Europe. (A.H.M.E)

vendredi 10 décembre 2010

« En fin nous sommes lavés de tout soupçon »


En fin nous  sommes lavés  de tout soupçon,  nos détracteurs ont cette sale habitude de nous traiter gratuitement de collabos avec l’état  Juif israélite en vue de déstabiliser la Mauritanie; heureusement le  temps joue en faveur des justes. Avec les révélations du célèbre site Wikileaks, le monde arabo-musulman est sous le choque par certains révélations surtout l’attitude des dirigeants arabes qui demandent sans cesse aux Etats-Unis d’Amérique et à l’occident d’attaquer l’IRAN.  Certainement c’est ce qui fut le cas de l’IRAK, AFGHANISAN etc…..Les discours officiels sont loin d’être celui des officieux, dans les couloirs des sous-marins diplomatiques qui  sont la  jonction destructive du voisin par tous les moyens pour l’empêcher de se développer,  la solidarité effective  arabo-musulmane a été ébranlée. Les organisations qui  luttent contre l’esclavage et  le racisme d’état en Mauritanie se réjouissent de n’être citées dans  aucun passage parmi les milliers de  télétextes diplomatiques WIKILEAKS. Cela prouve que nous n’avons jamais cherché et   ne chercherons  pas à vendre la Mauritanie aux occidentaux. Nous n’avons jamais non plus  appelé à la guerre civile comme le prétend les esprits  malsains des apprentis politicards sur la scène d’hystérie politique politicienne. Si la politique s’apprend dans des grandes écoles, l’amour de notre patrie circule dans nos vaines. Combattre le racisme et l’esclavage n’a jamais signifié haïr sa patrie.  

Je vous remercie

Diko hanoune
SG de l’association des haratine de Mauritanie en Europe.
(A.H.M.E)

vendredi 3 décembre 2010

Des enjeux des statuts de l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste de France-Mauritanie


Par FALL Moctar / Président Ira-f-m
  1.  De la sensibilisation


« IRA de France-Mauritanie s’inscrit dans une dynamique de sensibilisation des victimes de l’esclavage et de la traite des personnes, des pouvoirs publics, des organismes et organisations humanitaires et autres leaders d’opinion sur la nécessité d’éradiquer l’esclavage sous toutes ses formes en Mauritanie et en France , mais aussi dans le monde. »
L’ensemble des articles élaborés, en s’inspirant directement des statuts et règlements de l’IRA-Mauritanie, répond à l’enjeu général de sensibilisation en France et en Europe sur la persistance de l’esclavage en Mauritanie et de la variante de traites humaines et d’esclavage moderne observable en Europe et de par le monde.
Dés l’article premier des Statuts, il est énoncé que l’IRA de France-Mauritanie est une « association à but non lucratif d’assistance et de sensibilisation aux droits des victimes de l’esclavage et de la traite d’êtres humains en Mauritanie, en France notamment, et à travers le monde. »
L’Initiative de sensibilisation coïncide avec  l’orientation à la base de la création de l’IRA-F-M qui reprend en projetant d’aller plus avant, dans le sens d’une corroboration, et renforcement de la méthode jusque-là utilisée par d’autres associations, la résolution du déficit de vulgarisation de la situation caractéristique d’esclavage et d’apartheid en Mauritanie conjuguée à l’interpellation sur le plan extérieur, de la diaspora et des volontés humanistes opposées à la réduction d’êtres humains à la volonté criminelle et esclavagiste de leurs semblables.
Toujours dans l’article 3 dont le contenu et la portée traverse la lettre et l’esprit de nos statuts et règlements, concernant les principaux médias sensibilisateurs envisagés, se trouvent déclinés les moyens que l’IRA de France Mauritanie espère mettre en œuvre pour incarner la cause des victimes de l’esclavage et des traites humaines :
- « Organisation de manifestations afin de sensibiliser autour des préoccupations des populations subissant l’esclavage et autres formes de traites inhumaines.»
 - « -Participer aux forums et rencontres nationaux et internationaux »
Nous ne pouvons pas ne pas centraliser le cas des esclaves et anciens esclaves qui désespèrent de tout épanouissement en Mauritanie.
C’est dire que si l’IRA de France- Mauritanie est apolitique, elle est rattrapée par le sort de ces esclaves et anciens esclaves qui cherchent refuge en France et en Europe. Nous devons les prendre en charge, nous les prenons effectivement en charge déjà par le témoignage de notre solidarité sur leur sort auprès divers administrations et organismes.
2. – Des objectifs
 « IRA France-Mauritanie se fixe comme objectifs principaux : 
- « Créer un pont pour les ressortissants mauritaniens en général, et les Hratin (population d’esclaves et d’esclaves affranchis en Mauritanie) en particulier, entre leur pays d’accueil, le France, et leur pays d’origine la Mauritanie ;
- « Lutter contre l’esclavage et les différentes formes de traites qui y trouvent leurs racines,
- « Promouvoir  une vie culturelle parmi la communauté d’origine mauritanienne établie en France en liaison avec le carrefour associatif parisien et français,
- « Permettre aux plus vulnérables de trouver une oreille attentive,
- « Diagnostiquer les difficultés des plus faibles et proposer des solutions optimales,
- « Organiser des manifestations afin de sensibilisation autour des préoccupations des citoyens subissant l’esclavage, et autres formes de traites inhumaines,
- « Participer aux forums et rencontres nationaux et internationaux,
- « Partage d’expériences avec les acteurs visant les mêmes objectifs. »
3. De la médiation
Le bureau exécutif de l’IRA-F-M sert de médiation entre les victimes de l’esclavage et des traites humaines dans quelque partie du monde que ce soit et les personnes morales et physiques détentrices du pouvoir d’exercer une pression sur les responsables des crimes d’esclavage manifeste, selon la loi 2007-048 de criminalisation de l’esclavage en Mauritanie, et de traites humaines. Soit que ces personnes disposent de la force de la loi ou parce qu’elles ont une fonction dans les domaines politique, des arts et des lettres, ou qu’elles incarnent une voix entendue à large échelle de par leur position dans quelque secteur des humanités, de la justice, du militantisme pour le droit et l’égalité humaine, contre l’oppression et la domination fondée sur l’abus en fonction de la religion, de la race et de la différence.
Différentes conventions internationales s’exercent contre ces fléaux et doivent être mobilisées : contre l’esclavage et l’asservissement, et l’esclavage moderne, contre la torture, contre les traite humaine.
Tous les acteurs publics, toutes les dispositions législatives, dans la mesure où ils sont contre le mal de l’injustice de l’esclavage ignoble qui persiste en Mauritanie, en l’occurrence du mal que constitue l’esclavage et les traites humaines, constituent nos partenaires effectifs et potentiels avec qui l’IRA de France- Mauritanie tel qu’inscrit dans ses statuts va « -Partager des expériences avec les acteurs visant les mêmes objectifs »
4. Libérer la parole vers le militantisme des victimes
Les victimes en général, à cause du traumatisme sont, sont enclins à refouler leur sentiment et leur souffrance ; d’où le projet de l’IRA de «  permettre aux plus vulnérables de trouver une oreille attentive ». Dans un cadre d’échange serein et confiant, les victimes pourraient se transformer en militants de notre propre et commune cause en collaboration et partenariat avec l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste.
Nous supposons que quand la victime devient acteur de la parole et de la geste de sa libération, la parole est plus audible qui décrit et dénonce sa condition et le combat pour sa libération et liberté devient plus efficace.
D’autre part, il importe de réussir à libérer la parole des  victimes ou réussir la libération de la parole, dans un espace d’échange : c’est pour cette raison que l’IRA-F-M « devra à terme constituer une plateforme et un forum de libre expression, de concertation en vue de proposer des solutions optimales à l’éradication de l’esclavage et de la traite des personnes »
L’humanité ne pourrait en aucun cas assister à l’asservissement d’êtres humains par une minorité dans son territoire, pour la raison primaire de différence de peau et d’historicité différente telle que l’histoire des H’ratin est soumise et corrompue par l’histoire des maures qui tiennent au prix du pire à leur cacher leur passé fait exclusivement d’esclavage caractérisé par la privation totale de liberté, de viol, de châtiment.
Le combat ouvert des esclaves et des victimes de traite est impératif pour s’émanciper de leur condition de sous-homme. Un pas de géant se trouvera réalisé dans la solution escomptée de justice et de nouvel ordre de valeurs qui ne serait plus l’ordre existant actuellement.
Mauritanie : foncièrement esclavagiste pour les esclaves et anciens esclaves et discriminatoires à l’encontre des Noirs en général, représentant au moins quatre-vingts pour cent de la population totale du pays. Un ordre plus humain est envisagé, plus acceptable, qui ne sera plus menaçant voire fatal pour les combattants de la liberté et de l’égalité qui oseront remettre en  question et en cause l’arbitraire ignoble de l’esclavage au vingtième siècle.
5. Déconstruire la domination
Il convient de poser la problématique de la domination par esclavage et racisme d’Etat en Mauritanie aussi bien que des traites humaines à travers le monde qui intéressent les statuts de l’IRA de France-Mauritanie, dans une optique interprétative de la condition des couches d’esclaves et d’anciens esclaves et des individus victimes de la traite humaine.
   Nous savons que dans les sciences sociales s’intéressant aux rapports à autrui, en l’occurrence esclavagiste et de subjugation de son semblable, il est de rigueur de centraliser la domination comme source de privation de liberté et moteur du rapport entre maître et esclave, du rapport entre le groupe dominant et le groupe dominé.
   D’un point anthropologique, dans le sens fondateur de cette science, si on se réfère aux anciens, l’approche est plus philosophique que technique. Une vraie approche du rapport à autrui, pour être efficiente doit apprendre à refuser la soumission à la domination et à la servilité. Le Négro-mauritanien doit combattre l’esclavage sous toutes ses formes, soit refuser les compromis de nature servile sans d’autre dignité que la lâcheté camouflée dans des négociations et des corruptions sous le couvert d’indemnisation. Les victimes de traites doivent s’exprimer de manière à faire connaître leurs souffrances et trouver des volontés qui les aident à s’affranchir de leurs conditions inhumaines. Les victimes sont affectées à tous les points de vue et à tous les points de leur être et de leur existence suivant l’analyse qu’effectue l’anthropologie des quatre paramètres de la nature humaine se rapportant :
-      « A l’âme comme au corps » : dans la mesure où les fondateurs de l’IRA-F-M sont des esclaves et anciens esclaves en Mauritanie, ils ont subi la mortification à tel point qu’ils peuvent se prévaloir de connaître les effets de l’esclavage et des traites humaines sur le corps et l’âme.
-      « A l’individu comme à l’espèce » : par l’expérience de leur vécu d’esclaves et d’anciens esclaves au même titre que toute la communauté Harratine, le bureau exécutif de l’IRA-F-M a une sensibilité particulière de l’esclavage moderne et des traites humaines, par l’axe des migrants exploités à travers les trafics de rêves ou la prostitution, ou le travail forcé domestique où seraient soumis d’autres individus ou communautés par la force ou par la ruse. Le calvaire d’un individu vaut pour toute l’espèce humaine.
-      « Aux faits historiques et aux phénomènes de conscience » : il s’agit du passé violé et volé de l’individu ou d’une communauté par cupidité d’esclavagistes maures en Mauritanie, par exemple, et s’agissant de traite et d’esclavage moderne, l’individu est souvent coupé de son passé et induit dans une logique de dépendance mentale par rapport à son bourreau qui le terrorise et l’exploite.
-      « Aux règles absolues de la morale comme aux intérêts les plus matériels et les plus variables » : la force brutale qui a servi au maintien de l’esclavage en Mauritanie, par exemple, se justifie d’une moralité d’abord religieuse avant de se muer en raison politique et d’Etat. Il ne peut y avoir de moralité qui tienne dans la domination arbitraire et criminelle d’une personne.
En cautionnant l’histoire de l’esclavage et de notre sujétion pour asseoir plus avant l’esclavage et l’apartheid à l’encontre des Noirs en Mauritanie, dans leur ensemble, les régime arabo-berbère à mis à l’épreuve la velléité des esclaves, anciens esclaves et les discriminés qui ne veulent rester dans cette posture originellement et éternellement dévolue par l’Etat mauritanien, et que celui-ci persistant dans cette logique périlleuse, met en péril la paix à l’intérieur du pays dans la sous  région.