Dans sa chronique ‘Race et esclavage’, Gaston KELMAN expliquait qu’il a obtenu d’accompagner une délégation officielle de l’ONU pour observer les séquelles de l’esclavage en Mauritanie. Il suffit, précise-t-il, que le premier pékin venu crée une association hybride qui « dénonce » l’esclavage mauritanien pour se voir ouvrir tous les cénacles et les subventions qui vont avec. Pourquoi cette différence de traitement, s’interrogeait-il [1].
Des événements à commenter à cet égard. Il s’agit de prime abord d’un cas d’esclavage dénoncé par Biram Ould Dah Ould Abeid, provoquant des affrontements entre des militants des droits de l’homme et la police nationale. Deux versions différentes : l’une est avancée par la police et l’autre par les abolitionnistes. D’où la véracité de la ‘chronologie’ des événements et l’interprétation qui en découle.
Malik Fall, le conseiller de Biram Ould Dah Ould Abeid affirme : « Il s’est passé quelque chose devant le commissariat mais mes amis n’étaient pas armés, on avait que nos boubous et nos chaussures. Ils n’avaient pas l’intention du tout d’agresser qui que ce soit. Mais malheureusement devant le commissariat, ils ont trouvé des policiers très bien armés et prêts à en découdre. Le mouvement Initiative pour la Résurgence Antiesclavagiste (IRA) est un mouvement pacifique, IRA a une vision pour tous les Mauritaniens. Nous ne sommes pas des racistes, nous ne sommes pas violents. Ce que nous disons c’est que nous combattons de manière ferme les pratiques d’esclavage qui existent encore en Mauritanie.», propos recueillis par un journal de la place.
A en croire des agences de la presse locale, les deux filles victimes d’après Biram de traitement inhumain ont déclaré à la chaine de TV Al Jazzera que la famille qui les héberge est leur famille naturelle.
Un imam a évoqué, dans cette lancée et au cours du sermon du vendredi passé, la problématique selon son point de vue. Pour lui l’esclavage est mentionné clairement dans le saint coran, il existe et le fait de le ‘désavouer’ n’est qu’une déclaration de non appartenance à la religion.
Après la ‘khutba’ un citoyen appartenant pourtant à une souche des maures blancs a vivement critiqué les propos de l’ imam tout en ‘arguant’ que l’explication de l’esclavage sous l’angle religieux devrait être abordée selon une approche historique et globale, et que l’islam luttait et lutte contre toute forme de discrimination y compris bien sûr celle de l’esclavage.D’où, par ailleurs, la délicate question des droits des victimes souffrant des séquelles de l’esclavage. Là aussi, il faut selon la perception sociétale des uns et des autres combiner entre vérité et équité ou plutôt rejeter la réconciliation au détriment de …
m_barrada@yahoo.fr
Source : La Tribune n° 529 du 21/12/2010: http://barrada.unblog.fr/
Ce qui se passe en Mauritanie est cautionné par le président de la république et les intenses islamique.sa ne fait que confirmé que le manque de considération des negro-mauritaniens souvenaient vous des évenements de 1989 ou aucun iman n'a condamné ce génocide .J'appéle a une débauche désobeissance civile pour faire faire chaviré cette économique .Dans ce pays ou les négro ne sont qu'un outil pour prospéré
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