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samedi 30 mai 2015

Pourquoi la presse Mauritanienne s’autocensure sur l’échec de la visite du général Aziz à Aleg?


Le faux général a été hué, chassé d’Aleg, la presse s’est elle autocensurée ou elle a peur des représailles ? Apparemment le succès d’une manifestation contre le pouvoir d’un despote ne parle pas aux journalistes mauritaniens malgré leur présence en surnombre sur les lieux, le son des vraies images de reportages a été maquillé par la musique pour l’habituelle propagande.  Rare sont même des sites électroniques qui ont osé reprendre l’information, n’en parlons pas les images et vidéos pourquoi ? Et c’est quoi le rôle de la presse dans une démocratie exactement ? Comme disait l’autre, on ne nous dit pas tout ! Et jusqu’à quand va-t-on cacher la vérité au monde, jusqu’à quand va-t-on continuer à mentir aux populations ? Peut-on continuer à gouverner un pays avec des mensonges et le déni de toute réalité des choses ?


L’échec total de la visite du monstre général dans le Brakna est sans appel, notre ingrat général a été chassé dare-dare d’Aleg malgré sa forte compagnie des mercenaires du BASEP qui ont agressé des gens les laissant gisant dans le lieu de leur  abominable forfaiture. L’homme qui faisait semblant devant les cameras des télévisions et radio Kankan d’ignorer l’existence des prisonniers d’opinion dans le bagne d’Aleg sait désormais qu’il ne sera jamais tranquille nulle part tant qu’il détient arbitrairement des otages militants des droits de l’homme têtu et fou orgueilleux qu’il est. Curieusement la liberté d’expression de cette presse dite nationale s’est  évaporée subitement dans la nature où s’est elle autocensurée sinon par peur des représailles, elle n’a pas voulu donner échos  à cet événement exceptionnel pourquoi?



En tout cas le préfet, gouverneur, la police et la gendarmerie locale de cette région sont dans des sales draps, vivent des  moments pénibles, les insultes du faux général Aziz pleuvent, il est entrain de faire le purge complet des fonctionnaires chargés de sa sécurité dans la région au point qu’à Rosso, les populations sont assiégées complètement, elles vivent un véritable calvaire. Une vraie terreur se passe dans les villes où est sensé  passé le faux général, finalement il est clair pour tous qu’il n’a cure de la population, son seul souci reste comment se maintenir au pouvoir éternellement. Les populations n’ont plus besoin de voir sa sale tronche.



Il a été démontré à Aleg si les militants des droits de l’homme voulaient liquider le fou faux cancre général, ils peuvent le faire sans encombre, seulement notre lutte est pacifique pour le moment mais jusqu’à quand cela va –t-il durer avec des arrestations arbitraires, faux et usage de faux, harcèlement sans fin bref on dit souvent que c’est l’ennemi qui détermine avec quelle arme il faudra le combattre. Dans l’état actuel des choses, nous ne sommes à l’abri d’aucun revirement de la situation, il faut s’y attendre à tout.



Diko Hanoune

vendredi 29 mai 2015

Dagana 27 ans après, quelle délectation de remémorer le temps?



Louange à dieu, j'avais frôlé le sol Daganien, après 27 ans d'absence car ma dernière présence dans ce qui fut jadis un comptoir français pour des maisons de commerces comme  Petersen, Cie Fao, Oldani, Devès, Chaumet ,Buhan, et Tessère, un lieu de ravitaillement des caravanes , un arrêt de repos pour ceux qui viennent de Bamako, Khaye, Matam, Podor  destination Saint-louis ou Dakar, un passage obligé du bateau Ould Ebnou Moughdad (Bouyel) pour les intimes quant -il serpentait le fleuve Sénégal allant vers Bakel, avec des escales à Gourel Bocar sy, Fanaye, Saldé, Niakwar, Ngawlé; mais surtout un lieu de  refuge et de sécurité pour les fugitifs Hratin qui fuyaient les braises de l'esclavage de l'autre côté du fleuve créant des villages de liberté appelé LIGDOUDA(pluriel du GAD); ma dernière venue dans ce beau site du Walo   remontait à 1988, jeune écolier de l'époque passant mes vacances chez  ce qu'on appelait BOUTIQUES NAR où souvent je venais  apprendre des cours de vacances que dispensait l'école élémentaire  ALGOR DIOUM, ce qui a d'ailleurs beaucoup renforcé mes rudiments linguistique de base d’alors.

Arrivé un jour avant le grand événement: LA GRANDE NUIT DES ARTS MARTIAUX DE DAGANA ; invité avec le Senséi Mohamed Fall  par des amis  du service Départemental des Sports, pour  exécuter des Kata supérieurs et leurs BONKAÏ (explications),  moi  le KURURUNFAN et  lui le ANNAN ,  j'ai essayé de revisiter le passé , quelle dégustation et quelle surprise ?.

A Dagana, tout est resté intact, le rituel des baignades et  des lessives matinales, les traversée en pirogues pagayées , les mêmes maisons, la même architecture, les mêmes rues, bref on dirai que ce beau Dagana  jalouse de ce qu’elle était a marqué un temps d’arrêt, que je lui manquais et qu’elle m’attendait nonobstant mon infidélité à son égard car mon dernier séjour  remontait à presque trois décennies passées. Seule le grand marché (marché boumag)  se trouvant pas loin du fleuve dans le quartier kaw Dagana(Dagana Haut) est en voie de déménagement,  dans ce quartier les vestiges du temps colonial sont toujours visibles, les maisons  toits en touilles rouges noircis par l'ardeur de plus d'un siècle de soleil,  bâtiments à hauteurs imposantes se maintiennent,  traversent les temps et refusent l'oubli; trois  autres places m'ont émotionnellement manqué , c'est le grand jardin à côté du marché transformé en somptueux Hôtel , l'endroit mystique du fleuve appelé (Machraa Djénaba Ndiaye ) complètement bétonné et fermé, beaucoup de chose se racontaient sur cette partie du fleuve, on disait que Diénaba Ndiaye femme mystérieuse habita la profondeur du fleuve et qu'elle enleva souvent des enfants qu’elle amena avec elle et que seule un descendant la famille SARRIENNE versé dans le mystique fluvial , détenant des secrets ancestrales pouvait la suivre dans l’abysse pour  ramener le disparu, et le petit marché (marché boundaw  ) se trouvant à DIEUMAGUEN, jadis construit en hameaux et pailles tissées( Seket) transformé en bâtiments flamboyants neufs. Certes il y'a  de nouveaux monuments édifiés et d'espaces aménagés comme le lycée Ablaye Wade , le grand stade sur la route nationale ,  l'imposant statut devant la préfecture de de la reine  du Walo DIENBITTE MBODJ , la nouvelle esplanade des jeux et le croisement de Bountou dagana ( porte Dagana) ce qui n'a point changé en moi son  beau visage que j'aimai tant;  autre chose ma également manqué suivez mon regard, oui les petites Jacline, Astou et Oumou ont apparemment toutes grandies et mariées, la première en Italie et les deux autres à Dakar.

 dans ce quai et comptoir historique  ,  la cohabitation intercommunautaire est parfaite, ce que m'attestait la vielle Moulkheir les 70 ans passés qui me disait les haratines des deux GAD ( GAD BABE et GADE DEYMAN )  en plus des haratines  des quartiers comme SINTIAN, DIEUMAGUEN , MAGADAN , HLM, DIAKHSSAW, et SANTIABA   sont  fiers d'être  des sénégalais, nous sommes bien intégrés, nous jouissons des mêmes droits que tous  les autres citoyens et l'état nous reconnait en tant que communauté.

C'est le cas aussi du vieux Alassane Sow, natif de Kaédi , 2e  promotion de la marine marchande du centre Mamadou Touré de Nouadhibou, stagiaire dans l’unique  bateau de l’époque, Jean Claude,  travaillant dans les premières sociétés Mauritanienne de pêche à Nouadhibou (SOMAPICO et GUERVA) avant d'être recruté le 5 avril 1966 au warf de Nouakchott et que les évènements de 1989 l'avaient amené à DAGANA  dans le nouveau quartier : camps de refoulé, se sentant complétement assimilé dans son pays d’accueil, le Sénégal, loin de ce qu’il appelle les incertitudes et les fâcheries de sa terre natale.

Maham Youssouf

jeudi 28 mai 2015

Déclaration : "IRA-Mauritanie appelle les militants et sympathisants au Trarza de se tenir aux côtés des populations de Thiambène dans leur lutte pacifique pour la dignité."


 INITIATIVE DE RÉSURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

Affaire Thiambène
Depuis le lundi 25/05/2015, quatorze (14) femmes et trois (3) hommes du village de Thiambène situé à 15 km de Rosso, dans la Commune de Jidrel Mohguen, dont le chef de village, sont détenus dans les locaux de la Brigade de Gendarmerie à Rosso. Leur arrestation est la conséquence d’une injustice, qui date des évènements de 1989, dont sont victimes la communauté villageoise de Thiambène. 

Il s’agit d’une situation extraordinaire dans la quelle une dame, arabo-berbère prétend un droit de propriété d’une mangueraie aux limites Est du village de Thiambène que les villageois ont plantée et entretenue sur leurs terres ancestrales. L’audace de l’inquisitrice a été possible par la complicité des autorités administratives qui lui ont fourni de faux titres de propriété sur les terres en question donc sur la mangueraie.   Depuis plusieurs années, la dame fait la récolte de son « butin » sous bonne garde des forces de l’ordre. Excédées par cette situation rocambolesque, un groupe de femmes du village a procédé à la récolte des mangues qui sont en réalité leur propriété, fruit de leur labeur.  

En effet, en novembre 2014, IRA – Mauritanie et ses partenaires, dénonçant l’esclavage foncier et les expropriations des terres fertiles de la vallée du fleuve Sénégal, ont organisé une caravane pacifique qui est partie de Boghé pour rallier Rosso. Malheureusement, le matin du 11 novembre où la caravane devait arriver à Rosso, une répression aveugle et incompréhensible s’est abattue sur les militants des droits humains avec comme résultats l’arrestation de plusieurs d’entre eux dont Biram DAH ABEID – président d’IRA, son adjoint Brahim BILAL RAMDHAN et Djiby SOW – Président de l’ONG Kawtal ngam Yellitaare.     

Les faits graves qui se passent à Thiambène caractérisent un racisme d’Etat devenu, malheureusement, banal. Dans ce contexte, IRA – Mauritanie :

Exprime toute sa solidarité avec les populations du village de Thiambène,

Met en garde les autorités racistes et esclavagistes contre les risques d’implosion et de conflits communautaires, pourtant réels et provoqués par leur traitement partial des litiges fonciers,

Et enfin, appelle les militants et sympathisants d’IRA – Mauritanie au Trarza de se tenir aux côtés des populations de Thiambène dans leur lutte pacifique pour la dignité.  

Fait, à Nouakchott, le 28 mai 2015

                                                             La Commission de Communication

Urgent: le faux général Mauritanien chassé à Aleg par des militants des droits de l'homme.



Le putschiste faux général Mauritanien chassé de la ville d'Aleg où sont détenus arbitrairement les abolitionnistes depuis le 15 janvier 2015 par des militants des droits de l'homme venus nombreux hués le cortège présidentiel tout long de son trajet. La milice des mercenaires du BASEP qui accompagne le général dans tous ces déplacements à l’intérieur du pays a sauvagement agressé plusieurs militants, le faux général n'a même pas pu accéder à la tribune officielle.

 Disons qu'il en soit ainsi dans tout le sud Mauritanien. Levez vous les opprimés, il est temps et dites merde au faux général et sa milice de mercenaires du BASEP.



La manifestation organisée par les militants IRA- MAURITANIE et d'autres aujourd’hui à Aleg contre la visite du faux général Aziz dans la région a réussi à 200%




À l'unanimité les gens ont reconnu cette réussite éclatante au point qu’Aziz a renoncé à atteindre la tribune officielle en prenant la fuite comme un voleur prit la main dans le sac.




La population et les militants avaient dissimulé sous leurs boubous pour les hommes, voiles pour les femmes des photos des prisonniers d'opinion otages du pouvoir depuis 11 novembre 2014, des drapeaux aux couleurs rouges de IRA- MAURITANIE, des banderoles et les ils ont tous sortis spontanément en même temps pour crier Aziz Zéro, Aziz libérez les otages d'opinion dans le bagne d’Aleg.




Des militants dont Yacoub Inala ont été agressés sauvagement, frappé par 4 éléments parmi les mercenaires du BASEP et ils sont à l’hôpital.



Nous lançons l'alerte à la mobilisation générale contre les visites du faux général Aziz dans le sud. Nous condamnons fermement cette agression sauvage, barbare des militants abolitionnistes qui sont venus nombreux dire leur raz-le-bol des injustices pacifiquement par cette milice des mercenaires au service d'un faux général putschiste despote sous le label de la sécurité présidentielle.



À bas le régime mercenaire totalitaire du général Aziz. Liberté pour Biram, Djiby et Brahim.















Diko hanoune

mercredi 27 mai 2015

Accueillons le président Aziz avec le bruit de nos pots de gloria pour manifester notre ras le bol

Le président de la république entamera une tournée, dans nos régions, avec une cinquantaine de camions du BASEP  remplis de soldats  pour sa protection personnelle et les cadres  corrompus de la république  comme il a eu à le faire dans les régions du Gorgol, de l'Assaba et des Hodhs pour étouffer et mettre hors d’état de nuire les voix discordantes et les dénonciations les plus acerbes contre  sa gouvernance tribale et raciste pendant toutes ces tournées.

A la veille de cette visite dans les régions du Brakna, du Trarza et du Guidimakha, la jeunesse Mauritanienne doit prendre son courage en main à l’aide des moyens très simples, il s’agit à chacun d’entre nous de préparer deux pots de gloria  et de faire autant de bruits à son passage dans nos villes et villages pour montrer  au gestionnaire de nos malheurs et de notre  grande souffrance qu’il n’est nullement pas le bienvenu   malgré son déplacement avec  toute notre armée   et tous les cadres de l’administration à eux seuls, constituant  l’équivalent  de l'ensemble des pèlerins  annuels  de la Mecque. Ce qui donne une petite idée du gaspillage de nos finances publiques pour une campagne de promotion d'un général putschiste nous préparant à la "monarchisation" du pouvoir. Mr le Président" on vous a compris" mais nous n'accepterons jamais la "Burundisation " du pays

Le général Aziz ne peut pas continuer de garder des innocents en prison, il s’agit de Biram , Djiby et Brahim ,militants des droits de l’homme et nous faire croire qu’il  est le garant d’une Mauritanie juste et égalitaire, il ne peut pas vendre les terres de nos paisibles paysans du Sud aux saoudiens   et aux hommes d’affaires de sa tribu et nous faire croire qu’il aime les pauvres, puis le général ne peut traiter les rapatriés Mauritaniens de retour au pays comme des animaux et les matraquer à Nouakchott et nous parler de sa bonne foi  et de sa volonté du règlement du passif humanitaire qui reste encore sans  solution.

Toutes les promesses de ce président sont destinées à la communication ou la consommation  internationale en vue d’en bénéficier sur sa diplomatie catastrophique ou il n’aurait d’amis à l’extérieur que ceux qui bénéficient de nos richesses nationales car comme disait de Gaulle, «  en politique il n y a que des intérêts ». J’en appelle à la conscience de la jeunesse Mauritanienne afin de faire reculer le général  sur ses tentatives  de désastre et de désunion de notre république en proie perpétuel  de ces dirigeants irresponsables et malveillants et Mohamed Ould Abdel  Aziz en est un exemple de taille d’incompétence et de diviseur de la nation qui risquerait de nous mener au chaos

Chers compatriotes à son passage, je vous assure que deux pots de gloria suffisent pour vous faire entendre  qu’il n’est nullement pas en territoire  conquis avec  ces bataillons de suivistes et d'applaudisseurs circonstanciels.
Sidi Ould Baye
Patriote incontestable