Il y a des Haalpoular hauts placés comme le
colonel Dia Adama Oumar qui ont saboté le règlement du dossier « passif humanitaire » convenablement
surtout judiciairement. Cet homme était le chef d’état-major particulier du
général Mohamed Ould Abdel Aziz à la tête du redoutable BASEP chargé du
dossier. Qu’a-t-il fait ? Il a divisé les victimes en les faisant signer des
documents secrets qui stipulent que les victimes renoncent à poursuivre l’état
mauritanien et les assassins de leurs proches.
Chers lecteurs ;
Je fus le premier surpris lorsque j’ai posé
pieds en France de voir, d’entendre, d’écouter
dans des conférences les haratine sont traités comme des monstres bons à
rien par des noirs Mauritaniens non comme des victimes d’un crime contre
l’humanité qui dure depuis plusieurs siècles dont ils s’en foutaient
royalement. Malgré que les haratine subissent des meurtres, viols, pédophilie,
vente, déploration, razzia etc… depuis des siecles sous leurs yeux sans poussé
un cri d’indignation, pire ils
compatissaient, comprenaient et soutiennent les bourreaux contre les haratine
et certains sont allés qu’à dire haut et fort que cela n’est rien.
Les haratine sont accusés ici et là à tort
des choses horribles, ignobles à leur
insu dont ils ignorent même l’origine ou l’existence comme le conflit Sénégalo-mauritanien de 1989
qui opposait un éleveur peulh Mauritanien et un agriculteur soninké Sénégalais.
A chaque fois qu’on veut salir un homme ou une femme d’ascendance haratine, on
lui sort l’argument que se sont les haratine qui ont tués d’autres noirs pour
le faire passer comme un potentiel criminel comme si les haratine étaient les
seuls noirs reconnaissables dans le pays au moment des faits avec leurs bâtons
ou fusils.
Pire
les accusations venaient des gens dont les familles ont servi l’état
Mauritanien tout le temps en toute circonstance
dans tous ces projets macabres y compris la denégrification qui a
commencé en réalité vers les années 1987. Moi-même qui vous parle et mon père,
nous avons eu droit sur le site avomm d’être taxés gratuitement d’avoir tués
des soninkés de mon village Gorilakhé dans le but de salir le haratni « petit hardané expression
péjorative » qui ose contredire leurs mensonges. Ils ont vite déchanté face au
coriace haradané qui ne laisse pas passer des allégations gratuites.
Se sont les mêmes familles qui servaient de
guides au pouvoir de Taya, qui servent aujourd’hui Aziz pour mener la sale besogne dont le chanteur Baaba Maal est parti danser pour eux à Nouakchott sous le
haut patronage, parrainage du général
putschiste Ould Abdel Aziz qui était lui-même responsable de la sécurité
présidentielle. Voila pourquoi, je
trouve indigne de la part d’un chanteur
comme Baaba Maal qui se veut porte
drapeau de la culture haalpoular dans le monde qui se rend à Nouakchott pour
faire danser des bourreaux pendant que des milliers de familles haalpoular
restent sans sépultures de leurs proches ni ne sachant le pourquoi leurs
proches ont été tués, déportés. Soyons
sérieux non ?
Lorsque les négriers nègres au service de la
terreur d’un génocide ont compris que
leur projet de denegrification a échoué sur l’intervention d’un officier
haratine déserteur sur RFI au nom de Cheikh Fall et d’autres bien sûr, ils ont
tout de suite proposés la loi d’amnistie des criminels au nom de la «
réconciliation ». En réalité, c’est leur façon de se couvrir eux-mêmes en
instrumentalisant les communautés les unes contre les autres créant une tension ambiante entre nos
communautés.
Mais
comment peut-on réconcilier un peuple déchiré par des injustices, des
exécutions sommaires, des déportations, esclavage sans passer par la justice ?
Toute la question est là.
Malheureusement se sont des haalpoular bien
placés au haut rang qui bloquent le règlement du dossier « passif humanitaire » tout en criant qu’ils
sont victimes, qui sabotent le dossier, qui
vident le dossier de sa
substance, pourquoi ils le font s’ils
n’avaient rien à se reprocher ?
D’ailleurs à nos jours, je ne comprends
toujours pas pourquoi les victimes n’ont
pas ester l’état Mauritanien devant les institutions internationales, sous
régionales pour demander des comptes à l’état?
Pourquoi certains s’aventurent à montrer du doigt
que les communautés non à l’état
Mauritanien qui est pourtant premier
garant responsable de la sécurité des personnes et biens ?
Diko hanoune
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