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mercredi 30 novembre 2011

Mise au point :Sarr Abdallahi Dit Demba sarr qui diffame qui ?


 Nul n'est parfait sur cette terre, en commençant par Moi même. A mon frère Abdallahi Sarr dit Demba, j’ai lu ce que vous avez écrit sur la diaspora et quelques lignes me concernant. Je pense que vous l’avez fait dans le souci de bien faire, seulement vous venez de rater la sortie d’une manière symbolique. Cette diaspora que des hommes politiques comme Ibrahima Moctar Sarr  montrent du doigt inlassablement à chaque fois l’occasion se présente est une erreur monumentale. Il a dit des contradictions saignantes sur 2stv,Ibrahima Sarr, voila  un homme qui n’a pas droit de parler sa langue sur les ondes des radios Kankan du pouvoir oppresseur qu’il a soutenu bec et ongle, atteint par une cécité grave qui en veut à une diaspora qui ne lui veut que du bien. L’homme squatte 2stv pendant des mois avant qu’on l’accorde audience et se permet juste de prêcher les éloges de ses bourreaux militaires d'Inal, au lieu de parler les violations graves des droits de l’homme noir, les répressions sauvages et sanglantes, les assassinats, le refus d’enrôlement des populations noires. Trouvez-vous cela normal ? Pour moi la réponse est non sans appel.

Je vous cite : « Aujourd’hui, protégés et logés paisiblement dans des Pavillons ou appartements climatisés en été et réchauffés en hiver, dans des pays démocratiques (Europe, Amérique, loin du système du gouvernement Mauritanien ou loin de Ould Abdel Aziz, ils se prennent pour des courageux et incorruptibles. Ouf !!!!que des diffamateurs !»

Ayant suivi Ibrahima Moctar Sarr sur 2STV avant votre article, j’ai eu des sérieuses doutes sur le caractère sérieux et votre sincérité sur ce qui concerne le semblant  appel à l’unité selon vous qui est l’essence de motivation votre article. Frère  Demba Sarr on sait que vous répétez  exactement ce qu’a dit votre leader Ibrahima Moctar Sarr, en plus la diaspora ne roule pas en or ni mène un train de vie luxueuse en Europe, aux Etats Unis et ailleurs dans le monde. Aucun Mauritanien à ma connaissance sauf vous peut être, ne s’est déplacé de son propre gré pour vivre à l’extérieur.  Cette diaspora là que vous diabolisez, persécutez sur la toile,  sans elle, beaucoup  d’hommes politiques comme Ibrahima Moctar Sarr et des  nombreuses familles noires allaient se retrouver dans la rue entrain de mendier leur repas par jour y compris la vôtre. Vous n’allez pas me démentir, si c’est le cas, je vous demanderai de m’apporter les preuves de l’existence d’un projet au développement vers le Fouta, Guidumakha, Gorgol, Brakna, Trarza  et ailleurs  dans le pays, des zones à forte concentration de noirs Mauritaniens par les différents chefs de l’état qu’a connu le pays depuis son indépendance à nos jours. Arrêtez de jouer au sapeur pompier en alimentant un feu comburant combustible. L’apologie des mots ne sert pas grand-chose à la cause que nous défendons. Lorsque je votais personnellement Ibrahima Moctar Sarr, peu de personnes le connaissaient. L’ennemi numéro un de Ibrahima Sarr, se sont ces gens là qui le privent la vérité en le laissant aller droit au mur. Il est déconnecté de sa base électorale et des sympathisants. Je ne soutiens jamais le culte d’un  personnage « leader » politique mais un programme. Rare sont les partis qui peuvent rivaliser le programme politique de l’AJD/MR, le problème qui se pose aujourd’hui,  est que les dirigeants du parti ont décidé de mettre dans le placard, le programme qu’ils ont élaboré, présenté aux Mauritaniens  de bonne foi pour applaudir un coup d’état. Quel aveugle démocrate au monde applaudirait  un acte semblable à cette carence politique immémoriale?

Je vous cite : « Mr Dicko, si vous l'avez oublié, alors on doit vous rappeler, que vous avez une grande et trés compliquée tâche qui est de soutenir et vous battre pour l’abolition totale de l’esclavage en Mauritanie. Vous le savez mieux que tout le monde, que les Haratines sont scrutés comme une classe d’esclaves et donc invalides chez les maures blanc. Même si très tôt, leurs aînés, ont eu l’idée de mettre en place le grand mouvement « AL HOR » (la liberté),les haratines restent encore aux services des maures blanc et constitue sa grande base électorale depuis le vent de la dite « Démocratie » en Mauritanie?). »

Non Demba Sarr, je n’ai jamais oublié à un instant la lutte contre ce crime odieux qui est l’esclavage.  Cette noble mission incombe tous les épris de justice, de paix, de la liberté, la stabilité en Mauritanie pas seulement Diko Hanoune. Je vous aperçois  par la petite fenêtre en phase de se dérober pour porter assistance aux victimes de cette barbarie qui perdure depuis des siècles. J’espère que vous n’êtes pas laissé emporter par le phénomène  « Ah l’esclavage ne me concerne pas», c’est l’affaire haratine-maures blancs. Ça serait une position non seulement regrettable d’un homme de  votre qualité mais surtout révoltant. C’est vrai Ibrahima Moctar Sarr a vécu des moments extrêmement difficiles que je regrette beaucoup  pour lui et soutiens sa réhabilitation totale comme tant d’autres orphelins, veuves, soldats, enseignants, administrateur civil  etc.…mais disons aussi, cela n’effacera pas la période glorieuse qu’il a eu dans le pays. Ibrahim Moctar Sarr BP,  nous ne l’avons jamais vu au devant de la scène, sur le terrain entrain de dénicher, déloger, dénoncer des  cas d’esclavages d’une manière forte, signifiante avant son engagement politique en quête de l’électorat haratine comme le fait les maures blancs. Je vous le dis, Diko Hanoune n’est pas seulement sur le front contre l’esclavage mais de toute violation des droits humains sur le sol Mauritanien. Nombreux sont ceux qui peuvent l’attester par des témoignages, je suis contre toute idée de communautarisation de nos causes. Un homme averti en vaut deux, donc cher frère, ne jouez pas le jeu des séparatistes ethniques et raciaux. Je me lèverai contre toute  injustice qui toucherait nos compatriotes maures blancs, quoi qu’on dise, beaucoup d’entre eux souffrent en silence, pour votre information,  ils ne sont ni à l’abri ni épargnés par les régimes dictatoriaux militaires qui se succèdent en Mauritanie.

Je vous cite : « Il est donc important Mr Dicko de conscientiser cette partie et éviter des diffamations qui ne font que creuser la très grande fossé qui existe déjà entre les composantes de ce peuple noir.
La lutte ne peut continuer et aboutir, que si l’on arrête de nous en prendre entre nous et arrêter d'être des hypocrites. »


Frère Sarr Abdallahi Dit Demba sarr, je me répète certainement mais je persiste et signe, j’utilise et utiliserai toujours les moyens à ma disposition jusqu’au dernier souffle de ma vie sans compter le temps et argent pour la fin de l’esclavage et le racisme d’état sur le sol Mauritanien. Sans vouloir fanfaronner, Certains m’appellent Mr l’antiesclavagiste et ce n’est pas pour rien.  Sachez une chose frère, ceux qui sont sur le terrain ont besoin de nous et vis-versa. Je ne suis pas prêt à aller en Mauritanie pour s’associer avec le diable  pouvoir Mauritanien au détriment de l’intérêt collectif comme l’a fait certains de nos ex-compagnons. Ils sont partis arborant un slogan devenu leitmotiv échappatoire de leur fond de commerce : « le combat, c’est sur terrain ça se passe », mais ils ont déchanté laissant derrière eux des tracasseries béantes qui divisent les ONG et mouvements de la diaspora. Qu’est ce qu’ils ont pu changer  ou obtenir ?  Rien à part la division, semence de la haine intercommunautaire etc.… Pour moi, il est préférable de mener une vie de clochard que de trahir la noblesse de cette cause collective surtout commune.
Je vous souhaite bonne continuation tout en vous remerciant d’avance.
La lutte continue

Diko hanoune

mardi 29 novembre 2011

Communiqué : TOUCHE PAS A MA NATIONALITÉ


 
Lors d’une marche pacifique organisée par le Mouvement «  Touche pas ma nationalité », pour faire entendre ses revendications  , en ce jour  du dimanche 28 novembre 2011, marquant  la  commémoration du 51ème anniversaire de l’indépendance que  toutes les organisations de défense des droits de l’homme en Mauritanie ont dédié  aux martyrs tombés sous  la barbarie du pouvoir chauvin de  Taya avec comme symbole de ce passé  les pendaisons  survenus  à Inal à la veille de la célébration de l’anniversaire de l'indépendance en 1990 , plusieurs de nos militants ont été sauvagement brutalisés par les forces de sécurité , dont des blessés  se trouvant  dans un état critique Parmi eux Abou fall amputé de deux doigts après avoir reçu une grenade à la main .par la même occasion nous condamnons l'arrestation arbitraire de manifestants maintenues dans des conditions inhumaines. Rien ne pouvait justifier de tels comportements autre que le désir de réprimer et d’étouffer des voix qui n’ont fait que réclamer que justice soit rendue aux victimes de la politique d’exclusion  et de négation de la part d’un pouvoir réfractaire aux marches mêmes pacifiques comme ce fut le cas pour la nôtre. Nous tenons  ainsi ce pouvoir aveugle et raciste pour responsable de cet acharnement sans retenue contre notre mouvement et  prenons à témoin l’opinion nationale et internationale pour les faits survenus ainsi que des conséquences de cette atteinte aux droits et aux libertés de ceux qui luttent au nom des  causes  justes.  Condamnons fermement cet usage disproportionné de la  force et continuerons à utiliser tous les moyens légaux pour faire entendre nos revendications légitimes. Invitons tous les mauritaniens épris de paix et de justice à s’unir contre cette  dictature habillée en démocratie. Ce n’est ni par l’intimidation, ni par le mensonge que nous renoncerons à notre combat.  

Cellule de communication Touche pas à Ma Nationalité

 

Alerte un attentat viserait Biram Ould Dah Ould Abeid à Nouakchott


 
Nous venons de recevoir des nouvelles alarmantes provenant de Nouakchott capitale de la République Islamique de Mauritanie selon lesquelles des éléments renseignements généraux  en association avec des tribus maures du président Ould Abdel Aziz,  Oulad Besbâ et la tribu Idechili projettent l’assassinat de Biram Ould Dah Ould Abeid. Le président de l’IRA- Mauritanie se déplacera à Dakar demain à partir de 14H. L’assassinat est programmé avec des armes à feux lors de ces sorties, soit à l’aéroport ou au cours d’une conférence de presse voir meeting.  Il est prévu  deux hommes de la tribu Idéchili ouvrent des rafales de balles sur lui pour le liquider physiquement. L’assassinat a été soigneusement préparé par le Général Mohamed Ould Abdel Aziz  en personne, chef des forces armés et le Général Mohamed Ould Hadi, chef des renseignements généraux. Cet assassinat a été préparé dans la précipitation suite au voyage D’INAL le 28 Novembre 2011, jour qui coïncide avec la fête de l’indépendance de la Mauritanie en mémoire de 28 soldats négro-mauritaniens lâchement pendus le même jour, commémorant par la  manière la plus barbare le trentième anniversaire de l’indépendance de ce pays en 1990. La hiérarchie de l’armée Mauritanienne est très remontée contre la personne de Biram Ould Dah. Nous tenons responsable le général Mohamed Ould Abdel Aziz et le général Ould Hadi de toute atteinte physique ou morale sur la personne de Biram Ould Dah président du mouvement abolitionniste IRA.


Nous appelons nos partenaires et sympathisants de l’intérieur comme de l’extérieur à mettre en échec ce macabre  projet d’assassinat en dénonçant vigoureusement les autorités Mauritaniennes avec la plus grande fermeté requise.



Diko hanoune

La commémoration des Martyrs d’Inâl a eu lieu contre vents et marées - [Maxi - Reportage Photos].


Des centaines de personnes appartenant à des organisations de défense des droits de l’Homme, des orphelins, des veuves, des victimes et à des partis politiques se sont rendus lundi, à Inâl, dans le nord du pays, pour commémorer la pendaison des 28 militaires mauritaniens tués dans la nuit du 27 au 28 novembre 2011.

Le convoi, parti de Nouakchott dimanche vers les coups de 8h, sera bouleversé d’abord par le Groupement Général de la Sécurité Routière (GGSR) et ensuite par le contrôle à compte-gouttes d’eau de la Gendarmerie Nationale, arrivera à Inâl lundi vers 13h.

La journée de commémoration a été marquée par une cérémonie de lecture des versets du Saint-Coran et une prière pour les disparus. Au total, plus de 250 militaires ont été incarcérés, torturés à Inâl. Quatre vingt seize d’entre eux vont survivre. Le lieu où se sont déroulés les massacres et les pendaisons dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990 a été transformé en terrain de football.

"Nous avons constaté que les lieux où se sont déroulés les pendaisons ont été détruites mais nous les avons identifiés. Les lieux où se sont déroulés les enterrements ont été dénaturés mais on les a identifiés. Et cela est le premier acte fondateur de notre lutte pour arriver à amener ici dans un temps proche la justice mauritanienne si on la libère et la justice internationale pour écouter les coupables raconter comment ils ont exécuté leur forfait, comment ils ont reçu les ordres, comment ils ont décidé de supprimer leurs vis-à-vis"
, a déclaré Birame Ould Dah Ould Abéid au milieu de la caserne où les massacres et les tortures ont eu lieu de novembre à décembre 1990.
Il l’avait dit et il l’a fait

Au mois de mai 2011, lorsque Birame Ould Dah Ould Abéid lance l’idée de se rendre à Inâl pour commémorer la mémoire des Martyrs d’Inâl, peu de personnes y accordaient du crédit. "J’ai un pacte moral avec les orphelins, les veuves et les victimes du racisme d’Etat", avait-il affirmé dans une conférence de presse.

Puis, petit à petit, son idée a commencé à prendre la forme d’un défi à relever. Notamment face à un pouvoir qu’il a publiquement défié en affirmant qu’il allait se rendre à Inâl. Ce que personne, avant lui, n’avait pas pensé jusqu’à même osé le faire. Aujourd’hui plus qu’hier, il est plus convaincu que ceux qui ont tué répondront de leurs actes.

"Il faut léguer ce que vous avez vu ici aux autres mauritaniens qui ne sont pas ici. Il faut le léguer aux étrangers même, aux enfants. Il faut le léguer à toutes les femmes et à tous les hommes engagés contre l’injustice. L’engagement de tous aboutira à ce jugement, à la vérité, à obtenir la tranquillité pour les victimes et pour les populations traumatisées. Nous serons toujours traumatisés tant que ce problème ne sera pas réglé"
, lance-t-il à ceux qui ont fait le voyage d’Inâl.

Vingt un ans après les massacres d’Inâl, toutes les traces qui peuvent rappeler cette période dramatique ont été soufflées par le temps et par notamment ceux qui n’ont pas intérêt à ce qu’un jour la vérité éclate.
Le racisme, c’est de ne pas appliquer le droit

Des hommes politiques comme le sénateur Youssouf Sylla ont fait le déplacement à Inâl pour signifier leur solidarité et leur appui aux mouvements des droits de l’Homme et leur compassion avec les familles des victimes.

"Ce problème est une question nationale. Et, il ne faut pas, à chaque fois qu’on le touche, que quelqu’un nous dise que c’est du racisme. Non, ce n’est pas du racisme. Le racisme, c’est de ne pas appliquer le droit. Ce que nous demandons, c’est l’application du droit"
, dit Youssouf Sylla.

"Si, quelqu’un a tué ou fait quelque chose qui n’est pas bien, on doit le démasquer, on doit le juger. Si, on ne sait pas qui a tué qui, on ne peut pas pardonner. Nous sommes unis par le sang, par la foi et par la patrie et rien ne peut nous séparer mais nous refusons l’injustice. Il faut que la justice soit appliquée. Les génocidaires doivent être traduits devant la justice. Nous ne sommes pas venus ici pour faire de la provocation mais nous sommes venus ici pour demander le droit"
, a ajouté le sénateur de Mbout.
On a eu la première victoire

Plus de 33 organisations de droits de l’Homme venues du Sénégal, de l’Europe, des Etats-Unis d’Amérique et de Nouakchott ont fait le déplacement à Inâl. Depuis 21 ans, après les massacres d’Inâl, c’est la première fois que les orphelins, les rescapés et les veuves s’y rendent.

"Qui l’eût cru ? Pour nous, Inâl deviendra un lieu de pèlerinage. On viendra ici à chaque fois qu’on le pourra. C’est une victoire pour nous. On a eu la première victoire et le reste va venir. La vérité, il faut qu’on le sache. Tous les tortionnaires sont connus"
, a confié, les yeux pleins de larmes et d’émotion, Maimouna Alpha Sy, veuve de Baidy Alassane Ba et secrétaire générale du Collectif des Veuves.

Pour marquer à fers rouges ce 28 novembre 2011, une stèle blanche a été érigée sur le lieu des massacres en mémoire des martyrs d’Inâl. En espérant qu’un jour, l’Etat mauritanien, au nom du devoir de mémoire, décrète une journée nationale dédiée aux martyrs d’Inâl.

Les veuves, les rescapés et les orphelins espèrent aussi, comme à Kaédi, que le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz fasse, l’année prochaine, le déplacement à Inâl. Ils espèrent également, comme au Rwanda, que le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz fasse un effort politique pour que les principaux responsables des massacres d’Inâl soient jugés.

Babacar Baye Ndiaye


























































MAURITANIE: Inal:Des larmes 21 ans après , sur la place des 28 martyrs




Inal:Des larmes 21 ans après , sur la place des 28 martyrs
Les délégations qui avaient quitté Nouakchott, l’aube du 27 Novembre dernier, pour aller commémorer la pendaison des 28 soldats noirs, le soir du 28 novembre 1990, dans la caserne militaire d’Inal, y sont arrivées après de vives tracasseries. Arrêtées à plusieurs reprises par les forces de sécurité durant tout le trajet.
A en croire que, plusieurs dizaines d’organisations venues de la France et des Etats Unis ont pris part à cette cérémonie. D’ailleurs quelques, partis politiques mauritaniens faisaient partie de la délégation d’Inal et d’autres ont apporté leur soutien.
Le 28 Novembre à 12 heures, le convoi constitué de quarante et un véhicules transportant plus de 300 personnes, arrive à destination. La délégation dirigée IRA-Mauritanie comprenait, le collectif des veuves, des orphelins, des rescapés, le collectif de solidarité avec les victimes des violations des droits humains en Mauritanie, des organisations de droits de l’homme, des parlementaires et des élus locaux.


Sur la place publique située au centre d’Inal, devant un important dispositif sécuritaire de la gendarmerie, les veuves, les orphelins, des grands-mères et proches parents des soldats tués, dans cette localité, n’ont pas pu retenir leurs chaudes larmes et leurs cris de détresse.
Après s’être rendue sur la place de la caserne , aujourd’hui transformée en terrain de sport , où les soldats noirs avaient été torturés avant d’être exécutés et , là, où, se trouvait la fosse commune, Birame Ould Dah Ould Abeidi, entouré du Sénateur de Mbout, Youssouf Sylla, du Maire de Tokomadji,Diaw Abdoulaye Djimé, des veuves, des orphelins, de l'auteur du l'Enfer d'Inal, Lieutenant Sy Mahamdou, rescapé d'Inal et de ses proches collaborateurs, a , tenu un point de presse, dans lequel, il s’est déclaré content d’avoir découvert , l’endroit où ses frères ont été tués sommairement et enterrés, mais aussi triste de voir des veuves et des orphelins qui n’ont pas pu connaitre pourquoi les leurs ont subi ce sort injuste.
"La lutte continuera et la victoire sera acquise, un jour !"S’est-il exclamé. Et Birame de demander aux ayants droit d’avoir l’espoir et de ne jamais désespérer. Il a ajouté dans son mot, qu’un" jour, ils feront déplacer à Inal, des juges, des rescapés, des ayants droit, des organisations internationales, les coupables, les tortionnaires menottés pour témoigner de leurs actes".

Ensuite,c'était à la lecture du Coran à la mémoire des martyrs d’Inal qui s’est achevée par des prières(Doua).

Vers 16 heures, la forte délégation s’est rendue sur l’ancienne place du Camp militaire, où, les soldats ont passé sous les" tortures atroces"," la place des pendaisons" et " là, où, se trouvait la fosse commune qui a été déplacée et le reste rasé par des bulldozers du génie militaire". Sur, ces lieux, des veuves et des orphelins se sont écroulés en pleurant. Et une plaque a été placée au lieu mémorial.
La place qui abritait la base militaire les années passées, est devenue aujourd'hui, un terrain de football, pour les Inalois. Mais les traces du mur, des chambres qui servaient de bureaux et de cellules et des débris des poteaux sont encore bien visibles.
A 16 heures 30, c’était la prière à la mémoire des disparus. Elle a eu lieu plusieurs mètres devant la nouvelle base militaire d’Inal, aujourd'hui bien construite, (Sous groupement N°101). Notons que la prière a été dirigée par l’Imam titulaire de Birett(Trarza),Lehib Ould Lemlih.
Et c’est vers 18heures, que le cortège escorté par des gendarmes prend le chemin pour Nouakchott, pour y arrivé tard dans la nuit du mardi 29 Novembre.

lundi 28 novembre 2011

Mauritanie : Les tonneaux vides font beaucoup de bruits !

Malgré leurs paliers intellectuels, leurs apports politiques et les nombreuses associations, ils n’arrivent pas à s’entendre entre eux, pour faire face à cette minorité dominante. Où est donc passé ce courage caché derrière des pages kilométriques sur le web ?
C’est par faiblesse, par manque de maturité, de l’irresponsabilité et une grande carence de vouloir diriger ou de vouloir propulser quelqu’un, qui a fait que l’on s’est retrouvé avec des dizaines d’associations pour une même cause. Et le malheur dans tout ça, c’est que ces associations sont devenues des ennemies les unes contres autres et des fois, elles portent le même nom.



Mauritanie : Les tonneaux vides font beaucoup de bruits !
Il est temps que la Diaspora arrête son petit spectacle(fenaande nde juutii), de vouloir être les irréprochables ou les plaignants de l’injustice, en entamant une campagne de dénigrement contre ses aînés, qui représentent aujourd’hui les pionniers de la résistance des noirs en Mauritanie, tel Que Ibrahima Moctar Sarr:(Oon ko remɗa,satta nanndo mum.Ɗaɓɓaani neema yooli renndo mum.Mo dogaani oppiri gaño ngenndi mum.Mbaroodi wullee jaaña.)..

Nous n’allons pas revenir sur le passé de Mr Sarr(Ndeen so pamaro hakkille nanii,ƴuufa,duka,ƴettoo haa kunungal waɗa nguufa), connu de tous, mais il est à retenir encore qu’il fait parti des indomptables qui n’ont pas abandonné leur pays sous la pression d’un gouvernement (Oo, wonaa haljinaa dogi yeeƴaaki)et il continu de résister sous une autre forme que les chétifs d’esprit n’arriveront jamais a discerner. Même dans la majorité, Mr Sarr a fait preuve de son engagement en imposant sa langue comme moyen de communication au sein de cette même majorité ,un acte digne d’un bon dirigeant et incorruptible.

Avec Mr Sarr, la population noire opprimée depuis les airs des indépendances, s’est rendue compte de l’importance de se rassembler autour d’un et seul dirigeant(mone ndaara wone yoo hoyno bajjo). Qu’elle ne doit pas attendre un miracle des pays occidentaux, ni de la Diaspora. Cette dernière est composée d’une minorité de personnes, qui n’ont même plus la possibilité de fouler le sol Mauritanien et ne sont plus valables comme électeurs..

Ils doivent se dire qu’ils ont une grande part de responsabilité de ce qui se passe aujourd’hui en Mauritanie(Dogɗo oppiri gaño ngenndi mum hoto woyru hay gooto), en négligeant un peuple affaibli par la barbarie et discrimination d’un gouvernement ségrégationniste, sans jamais se retournés pour savoir la réalité des choses sur le terrain(Fiirateeɓe,ndiiwe golle sibu ina njiidi e mon).

Aujourd’hui, protégés et logés paisiblement dans des Pavillons ou appartements climatisés en été et réchauffés en hiver, dans des pays démocratiques(Europe, Amérique)(wosteede ko ɗo mon haaɗi,kala ko kaalɗon yaadata ko e henndu),loin du système du gouvernement Mauritanien ou loin de Ould Abdel Aziz, ils se prennent pour des courageux et incorruptibles. Ouf !!!!que des diffamateurs !(Haala,yaadata ko e golle).

Car, malgré leurs paliers intellectuels(Jomen gannde ɗe naftataa), leurs apports politiques et les nombreuses associations, (Keeweendi ndi barkinaani),ils n’arrivent pas à s’entendre entre eux, pour faire face à cette minorité dominante. Où est donc passé ce courage caché derrière des pages kilométriques sur le web ?

C’est par faiblesse, par manque de maturité, de l’irresponsabilité et une grande carence de vouloir diriger ou de vouloir propulser quelqu’un, qui a fait que l’on s’est retrouvé avec des dizaines d’associations pour une même cause(Ronkuɓe rentude,mbaawa ardaade). Et le malheur dans tout ça, c’est que ces associations sont devenues des ennemies les unes contres autres et des fois, elles portent le même nom. Jusque là donc, cette dite « Diaspora » n’a pas fait preuve de ses capacités, autres que le fait de dénigrer ou d’abaisser ceux qui veulent jouer le jeux avec ce gouvernement xénophobe.
Et bizarrement, il suffit un seul passage de Ould Abdel Aziz pour voir apparaître des trahisons entre ces associations(Moni kala so fewnitiima njanfo).
Oui !arrêtés votre cinéma car vous n’avez même pas entamé votre combat et vous voilà séparés et aveugles(Puɗɗaaki luurdi en), cependant que l’ennemi enfonce les racines de son pouvoir raciste.

Depuis les airs des indépendances (1960),particularité faite de la toute petite période de résistance de certains honorables hommes comme :Mamadou Samba Diop(Baaba Lenol),Djigo tapsirou,Téne,Youssouf Guéye,
Djibi Hamet Ly,Ibrahima Moctar Sarr,Bâ Fara,Kane Saydou
(Hannde noon dummbirɗi nguddii jiɗɗo fof haala)et autres, les noirs mauritaniens sont victimes d’une discrimination incontestable, d’où il est important de se poser la question : Faut-il croire encore à cette Diaspora ?(Holi gollal mon maantin ngal?)

Mr Dicko, si vous l'avez oublié,alors on doit vous rappeler, que vous avez une grande et trés compliquée tâche(Foti wojde ɓuutaaɗo ko dolde), qui est de soutenir et vous battre pour l’abolition totale de l’esclavage en Mauritanie. Vous le savez mieux que tout le monde, que les Haratines sont scrutés comme une classe d’esclaves et donc invalides chez les maures blanc. Même si très tôt, leurs aînés, ont eu l’idée de mettre en place le grand mouvement « AL HOR »(la liberté),les haratines restent encore aux services des maures blanc et constitue sa grande base électorale depuis le vent de la dite « Démocratie » en Mauritanie(Ɗum dey mboɗo sikki yonii ngaƴa?).

Il est donc important Mr Dicko de conscientiser cette partie et éviter des diffamations qui ne font que creuser la très grande fossé qui existe déjà entre les composantes de ce peuple noir.
La lutte ne peut continuer et aboutir, que si l’on arrête de nous en prendre entre nous et arrêter d'être des hypocrites.

"So puuyɗo nanii sikka ko dokkal,soko mo wiiñi tawa ko timmal".

Sarr Abdallahi
Dit
Demba sarr

Lundi 28 Novembre 2011
Boolumbal Boolumbal

Oumou Kane dite Oumouyel fervente militante des droits de l’homme s’adresse aux ONG initiateurs des journées de deuil à INAL


 
Bonjour mes chers (es) frères et sœurs des organisations des droits de l'homme, je regrette fort de ne pas pouvoir assister à ces journées de souvenir des martyrs d'inal. Je suis très émise que ses journées se sont déroulées malgré les conditions difficiles mais vive la liberté, la justice, bravo aux Organisations des droits de l'homme et plus particulièrement Mr Biram Dah Ould Abeid qui a eu la volonté, le courage et initiative d'effectuer ces journées de souvenir pour nos martyrs d'inal.

Oumou Kane

MANIFESTATION COMMEMORATIVE DU 28 NOVEMBRE 2011

 JOURNEE DE SOUVENIR ET DE RECUEILLEMENT PAR LA DIASPORA MAURITANIENNE DE FRANCE

DECLARATION:

Malgré nos multiples relances et nos appels à l'Unité, le gouvernement ethnofasciste, chauvin et esclavagiste de la Mauritanie s'entête et s'apprête à fêter avec faste et mépris de ses populations noires , le 28 novembre 2011 une accession à l'"indépendance" entachée de crimes de génocide et de crimes racistes qui ont atteint leur paroxysme à l'occasion du 30° anniversiare de l'Indépendance de ce pays.

Dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990 à Inal, l'Etat mauritanien a pendu 28 de ses fils parce que noirs et non arabes pour fêter le 30 ° anniversaire de l'indépendance de la Mauritanie. Le gouvernement de Maouiya Ould Sid'Ahmed Taya avait comme macabre ambition de rendre à la Mauritanie "son exclusivité raciale et sa personnalité culturelle arabes" en continuant ses exactions contre les négro-mauritaniens. Massacrer et déporter les noirs non arabes et rendre la Mauritanie racialement pure: à ce diabolique projet de purification, adhèrent encore un nombre important de hauts dirigeants civils et militaires actuels de la Mauritanie.

Le 28 novembre ne peut plus jamais être ce jour d'optimisme symbolisant la renaissance à la dignité et à la liberté pour toutes les populations, noires et arabo-bérbères confondues, mais un jour de douleur et de grande souffrance, un jour de larmes, un jour de deuil, de tristesse pour toute la communauté négro-africaine et plus particulièrement pour tous ceux et toutes celles qui ont perdu des êtres chers.

Les forces patriotiques de Mauritanie, par devoir de mémoire et exigence morale, demandent solennellement à toutes celles et à tous ceux qui aspirent à l'unité de notre pays, la Mauritanie, à toutes celles et à tous ceux qui croient scrupuleusement au respect des droits humains:
- de ne plus jamais participer aux cérémonies  commémoratives de l'Indépendance de la Mauritanie organisées par le régime raciste mauritanien;
- à l'Union africaine et à la commission des droits humains des Nations-Unies d'exiger des autorités mauritaniennes la restitution des dépouilles des pendus du 28 novembre 1990 à leurs familles respectives pour que celles-ci puissent  procéder à leurs enterrements selon nos traditions et faire enfin le deuil de leurs défunts;
- à l'Union africaine et à la commission des droits humains des Nations-Unies d'exiger l'arrestation et le jugement des auteurs et des commanditaires de cette barbarie raciste qui continuent de vivre impunément en Mauritanie;
-de favoriser la création d'un "comité pour la journée des Martyrs Négro-mauritaniens" ( C.J.M.N.M) qui commencera dès à présent à réunir des fonds destinés à la construction d'un "Mémorial des pendus du 28 novembre 1990" dans un lieu symbolique après la libération de la Mauritanie du Système chauvin et raciste. Ce mémorial symbolisera tous les Martyrs Négro-mauritaniens;
-de faire désormais de la journée du 28 novembre, un jour de euil à la mémoire des victimes du racisme et du chauvinisme d'état mauritanien.
Que ce jour soit pour nous un jour de Grande Communion avec toutes les victimes de la barbarie raciste anti-noir exprimée par le système fasciste et esclavagiste mauritanien. Ce jour, chacune te chacun doit consacrer une minute de silence à la mémoire de nos Martyrs.

Seule l'unité permettra de mettre fin à l'esclavage et le racisme en Mauritanie, maux dont souffre la communauté négro-mauritanienne.

Unis et ensemble, nous vaincrons.

Paris le, 27 Novembre 2011