Le Président
du mouvement Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), Birame
Dah Abeid, est le premier candidat à se prononcer pour les élections
présidentielles de 2014. L’annonce de cette candidature a eu lieu le mardi 28
janvier 2014 à « La Case » devant un parterre d’invités, de militants
et sympathisants.
L’ambiance
était bon enfant, avec un orchestre pour l’animation et des appréhensions avant
le discours du candidat qui a habitué les Mauritaniens à des diatribes
incendiaires qui ne font pas dans la dentelle. Mais aux attaques sidérant du
Birame défenseur des droits de l’homme et de la lutte contre l’esclavage,
devait succéder le discours de Birame le politique, rassurant et rassembleur
pour ratisser plus large.
Dans le discours qu’il a prononcé, le leader de l’IRA, Prix 2013 des Nations Unies pour les droits de l’homme, devait indiquer que sa candidature est le résultat d’une longue réflexion sur la demande insistante de ses sympathisants et de plusieurs forces vives du pays, qui l’ont poussé à se présenter à la magistrature suprême dans son pays. Il a ainsi clairement décliné la République Islamique qu’il souhaite pour la Mauritanie, une « République islamique détachée des crimes abominables de l’esclavage, du racisme, du viol… », bref, un pays où régnera« un Islam vrai, authentique, l’Islam de la fraternité et de l’égalité entre tous les Mauritaniens ».
Dans le discours qu’il a prononcé, le leader de l’IRA, Prix 2013 des Nations Unies pour les droits de l’homme, devait indiquer que sa candidature est le résultat d’une longue réflexion sur la demande insistante de ses sympathisants et de plusieurs forces vives du pays, qui l’ont poussé à se présenter à la magistrature suprême dans son pays. Il a ainsi clairement décliné la République Islamique qu’il souhaite pour la Mauritanie, une « République islamique détachée des crimes abominables de l’esclavage, du racisme, du viol… », bref, un pays où régnera« un Islam vrai, authentique, l’Islam de la fraternité et de l’égalité entre tous les Mauritaniens ».
Birame
déclare symboliser la rupture et le renouveau politique, celui du changement
fondamental qui rompra avec l’échec consommé de la classe politique
traditionnelle. Rassurant, le candidat des « riches » comme il se
présente, par analogie ironique sans doute vis-à-vis de son adversaire
principal Mohamed Ould Abdel Aziz qui se présente comme le « Président des
pauvres », s’est engagé à assurer la sécurité des citoyens, soulignant que
« les gens pourront dormir tranquillement, aucune vague de violence ne va
venir menacer leurs biens accumulés », promettant de refondre l’enseignement,
en mettant fin à l’Apartheid qui y est institué, entre l’école des noirs et
celle des maures, l’école des françisants et celle des arabisants, l’école des
riches et celle des pauvres, soulignant sa volonté ferme de combattre « le
spectre de la confrontation et de la violence ».
A
l’intention des marginalisés de la République, les pauvres et les laissés pour
compte, il les a invités « à venir à la rencontre de l’espoir qu’il
représente ». Birame a surtout rassuré ses militants et sympathisants que
« Birame le politique ne sera pas différent du Birame d’IRA »,
assurant que son mouvement antiesclavagiste, « restera ferme dans ses
idées, pacifique dans son combat, intègre dans sa démarche et fraternelle dans
sa conception des relations interethniques en Mauritanie ».Beaucoup
d’observateurs semblent avoir apprécié le ton mesuré du discours de Birame,
jugeant qu’en se démarquant des sorties enflammées qui ont toujours marqué ses
discours que d’aucuns ont toujours interprété comme des attaques racistes
dirigées contre la communauté maure, il pourra sans doute réunir autour de son
programme de société davantage de Mauritaniens dans toutes les ethnies du pays.
JOB
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