مبادرة إنبعـــاث
الحــــركة الانعتـــــــاقية
INITIATIVE POUR
LA RESURGENCE DU MOUVEMENT
ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE
(IRA – Mauritanie)
Communiqué de presse
Nous
avons appris avec beaucoup de douleur l’assassinat sauvage de la petite Kadji
Touré dite Yaye âgée seulement de six ans.
A
cette douloureuse occasion, les militants ainsi que les membres du Bureau
Exécutif d’IRA-Mauritanie et son président se joignent à la famille, aux
proches de la victime mais aussi aux nombreux Mauritaniens éplorés pour prier
pour le repos de l’âme de la petite Kadji.
Les
viols et les assassinats dont sont victimes des Mauritaniennes de tous âges
sont, malheureusement, devenus monnaie courante et dénotent de l’incapacité des
autorités du pays à sécuriser les populations et leurs biens. La petite Yaye
est une victime de trop du système raciste et esclavagiste en vigueur en
Mauritanie. La politique d’exclusion
systématique que ce régime applique aux communautés noires du pays (hratine,
peul, soninké, wolof et bambara) fait de ces dernières des proies faciles, très
exposées par la pauvreté et le dénuement mais aussi des délinquants juvéniles
victimes de l’absence d’égalité des chances face à leurs congénères de la
communauté arabo-berbère.
Attachée
à la paix et à la stabilité dans le pays, IRA-Mauritanie :
Rend les autorités publiques responsables
de la dégradation dangereuse du climat sécuritaire du fait des nominations
inappropriés dans le commandement des forces de sécurité dont le seul mérité
des bénéficiaires est leur appartenance raciale et tribale,
Attire l’attention de tous sur le
risque d’implosion que pourrait provoquer le ras-le-bol des populations sans
défense face au laxisme des autorités devant l’insécurité grandissante,
Exige la démission des responsables
en charge de la sécurité des populations et leur remplacement par d’autres sur
la seule base de la compétence et de l’intégrité,
Exige que l’auteur de
l’assassinat lâche et barbare de la petite Yaye, ainsi que ceux des nombreuses
victimes que nous regrettons, encore soient identifiés et traduits devant les
tribunaux.
La Commission de communication Nouakchott, le 30
octobre 2013
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