Initiative
pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA)
Un élu
français réclame la libération des détenus d'IRA
Le
Maire de la commune de Sainte-Tulle (Alpes-de-Haute-Provence, Sud de la
France), Monsieur CHARLY Rémy, a adressé plusieurs courriers aux autorités
mauritaniennes, française et européennes
pour réclamer l'élargissement de Messieurs Abdallahi Ould Hemdy et Slama Ould
Seyidi, tous deux militants d'IRA et détenus lors de la dernière descente des
forces de l'ordre mauritaniennes pour disperser, violemment, le sit-in pacifique que tenait l'Organisation
de défense des droits de l'Homme pour dénoncer le cas d'esclavage dont est
victime la jeune Noura.
L'élu
français a écrit au Président mauritanien, aux Ministres de l'Intérieur et de
la Justice mauritaniens mais aussi au Président français, François Hollande et
au Président de la Commission européenne. Monsieur CHARLY avait rencontré le
Président d'IRA, Biram Dah Abeid, lors d'une conférence organisée par l'
Association des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture (ACAT) et Amnesty
International, le 12 octobre 2013, dans sa ville, Saint-Tulle.
Le
Maire de Saint-Tulle réclame, dans le même courrier, l'arrêt du harcèlement
policier dont sont victimes les militants des droits de l'homme en Mauritanie
et plus particulièrement ceux d'IRA.
IRA
est une ONG interdite par le gouvernement mauritanien alors qu'elle ne demande
que l'application de la loi criminalisant l'esclavage en Mauritanie. L'Etat
mauritanien vient aussi d'interdire le parti Radical pour une Action Globale
(RAG), parti que les anti-esclavagistes voudraient fonder. Avec cette
interdiction du RAG, le gouvernement mauritanien exclut les antiesclavagistes
de toutes les compétitions politiques étant entendu qu'en Mauritanie les candidatures
hors partis politiques sont interdites.
Vous trouvez, en attaché, les textes de ces
courriers.
La
Commission de Communication
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