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lundi 21 octobre 2013

Un élu français réclame la libération des détenus d'IRA



 
Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA)

Un élu français réclame la libération des détenus d'IRA

            Le Maire de la commune de Sainte-Tulle (Alpes-de-Haute-Provence, Sud de la France), Monsieur CHARLY Rémy, a adressé plusieurs courriers aux autorités mauritaniennes,  française et européennes pour réclamer l'élargissement de Messieurs Abdallahi Ould Hemdy et Slama Ould Seyidi, tous deux militants d'IRA et détenus lors de la dernière descente des forces de l'ordre mauritaniennes pour disperser, violemment,  le sit-in pacifique que tenait l'Organisation de défense des droits de l'Homme pour dénoncer le cas d'esclavage dont est victime la jeune Noura.
            L'élu français a écrit au Président mauritanien, aux Ministres de l'Intérieur et de la Justice mauritaniens mais aussi au Président français, François Hollande et au Président de la Commission européenne. Monsieur CHARLY avait rencontré le Président d'IRA, Biram Dah Abeid, lors d'une conférence organisée par l' Association des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture (ACAT) et Amnesty International, le 12 octobre 2013, dans sa ville, Saint-Tulle.
            Le Maire de Saint-Tulle réclame, dans le même courrier, l'arrêt du harcèlement policier dont sont victimes les militants des droits de l'homme en Mauritanie et plus particulièrement ceux d'IRA.
            IRA est une ONG interdite par le gouvernement mauritanien alors qu'elle ne demande que l'application de la loi criminalisant l'esclavage en Mauritanie. L'Etat mauritanien vient aussi d'interdire le parti Radical pour une Action Globale (RAG), parti que les anti-esclavagistes voudraient fonder. Avec cette interdiction du RAG, le gouvernement mauritanien exclut les antiesclavagistes de toutes les compétitions politiques étant entendu qu'en Mauritanie les candidatures hors partis politiques sont interdites.


Vous trouvez, en attaché, les textes de ces courriers.
                                                                                            La Commission de Communication

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