Ces derniers temps, un son résonne dans mes tympans : CPI, CPI et encore CPI. C’est quoi ça encore ? Quand j’ai posé la question au premier passant, il m’a jeté à la figure : « Cour pénale internationale ». Mais pourquoi ce son est-il si fréquent ces derniers temps ?
C’est après que j’ai compris en écoutant la radio : il paraît que les chefs d’Etat africains se sont réunis récemment dans la capitale éthiopienne pour faire un procès à cette Cour. Un mauvais procès s’il en est ! Tout ce que ces têtes couronnées ont pu dire, c’est que cette prison qui se trouve là-bas chez les Blancs, ne s’intéresse qu’aux dirigeants africains.
Quoi qu’on puisse en dire, Milosevic n’était quand même pas un nègre !
Autrement dit, elles estiment que les Laurent Gbagbo, Charles Taylor qui va passer le restant de ses jours en prison, et autres ne doivent pas y être seuls.
Pour ceux qui nous gouvernent, les Ariel Sharon, George W. Bush et autres doivent aussi subir le même sort pour leurs atrocités. Ce n’est pas faux. Mais ce que mon cerveau ne comprend pas, c’est quand on me dit que la CPI fait de la justice sélective. Attentez là ! Quoi qu’on puisse en dire, Milosevic n’était quand même pas un nègre !
Quand on m’a expliqué son fonctionnement, j’ai compris que la CPI poursuit des criminels, et, pour moi, ce n’est déjà pas mal, ça. Quant au fait de savoir pourquoi ce sont plus mes frères noirs qui sont alpagués, je me dis, c’est tout simple, ils sont les plus nombreux à verser le sang humain ! Et puis, il faut dire que ces dirigeants-là sont vraiment difficiles à défendre.
Faites vous-même le constat : est-ce que Bush, Sharon et autres criminels en Occident tirent sur leur propre peuple ? Assurément, non ! Bien au contraire, ils sont prêts à tout pour défendre leur peuple. Les dirigeants du Nord, quand ils veulent tirer, ils dirigent leur canon vers d’autres peuples ; pas vers leurs propres citoyens.
Or, au Sud, quand des dirigeants veulent tirer, c’est boum ! Tout droit sur leurs propres populations. Et tout ça, pour le pouvoir qu’il faut à tout prix conserver !
Comme on le voit, le raisonnement est tout autre, selon qu’on est dirigeant africain, ou dirigeant occidental. C’est cela, toute la différence entre ceux qui gouvernent au Nord, et ceux qui gouvernent au Sud. Donc, moi je félicite la CPI. Comment peut-on tuer son propre peuple tout en prétendant l’aimer ? Balivernes, oui !
Le tueur a peur du gourdin
Plutôt que de toujours chercher à rester en harmonie avec leur peuple, ce même peuple dont ils disent qu’il les a élus, ils le « termine », l’essentiel étant qu’ils soient toujours là ad vitam aeternam. D’ailleurs, quand on travaille à être toujours en harmonie avec ce peuple, quand on a le souci de son image vis-à-vis de ce peuple, c’est ce dernier qui est prêt à se dresser comme un seul homme, pour dire non à la CPI.
La façon dont je vois les choses, c’est que Dieu nous a sauvés, nous autres. Imaginez un peu un monde sans la CPI. Quelqu’un l’a qualifiée de justice des pauvres ; et moi, je suis parfaitement d’accord avec lui. Dans une Afrique où la Justice est généralement aux ordres, qu’est-ce qu’un tyran sanguinaire peut-il redouter sur son propre territoire ? Si l’épée de Damoclès doit planer sur la tête de tyrans en herbe, c’est tant mieux. Qu’ils tirent et demain, la CPI sera à leurs trousses !
Mais qui donc tire sur ses propres populations ou serait prêt à le faire, face à un pouvoir qui lui échappe de plus en plus ? Ils se connaissent. Je peux donc comprendre l’attitude de ces chefs d’Etat africains qui clouent au pilori la CPI. Entre nous, ceux qui n’ont pas tué, craignent-ils quelque chose ? Alpha Omar Konaré du Mali, John Kufuor du Ghana craignent-ils un jour de se retrouver à la Haye ? Comme le dit l’adage : le tueur a peur du gourdin.
Le Fou
C’est après que j’ai compris en écoutant la radio : il paraît que les chefs d’Etat africains se sont réunis récemment dans la capitale éthiopienne pour faire un procès à cette Cour. Un mauvais procès s’il en est ! Tout ce que ces têtes couronnées ont pu dire, c’est que cette prison qui se trouve là-bas chez les Blancs, ne s’intéresse qu’aux dirigeants africains.
Quoi qu’on puisse en dire, Milosevic n’était quand même pas un nègre !
Autrement dit, elles estiment que les Laurent Gbagbo, Charles Taylor qui va passer le restant de ses jours en prison, et autres ne doivent pas y être seuls.
Pour ceux qui nous gouvernent, les Ariel Sharon, George W. Bush et autres doivent aussi subir le même sort pour leurs atrocités. Ce n’est pas faux. Mais ce que mon cerveau ne comprend pas, c’est quand on me dit que la CPI fait de la justice sélective. Attentez là ! Quoi qu’on puisse en dire, Milosevic n’était quand même pas un nègre !
Quand on m’a expliqué son fonctionnement, j’ai compris que la CPI poursuit des criminels, et, pour moi, ce n’est déjà pas mal, ça. Quant au fait de savoir pourquoi ce sont plus mes frères noirs qui sont alpagués, je me dis, c’est tout simple, ils sont les plus nombreux à verser le sang humain ! Et puis, il faut dire que ces dirigeants-là sont vraiment difficiles à défendre.
Faites vous-même le constat : est-ce que Bush, Sharon et autres criminels en Occident tirent sur leur propre peuple ? Assurément, non ! Bien au contraire, ils sont prêts à tout pour défendre leur peuple. Les dirigeants du Nord, quand ils veulent tirer, ils dirigent leur canon vers d’autres peuples ; pas vers leurs propres citoyens.
Or, au Sud, quand des dirigeants veulent tirer, c’est boum ! Tout droit sur leurs propres populations. Et tout ça, pour le pouvoir qu’il faut à tout prix conserver !
Comme on le voit, le raisonnement est tout autre, selon qu’on est dirigeant africain, ou dirigeant occidental. C’est cela, toute la différence entre ceux qui gouvernent au Nord, et ceux qui gouvernent au Sud. Donc, moi je félicite la CPI. Comment peut-on tuer son propre peuple tout en prétendant l’aimer ? Balivernes, oui !
Le tueur a peur du gourdin
Plutôt que de toujours chercher à rester en harmonie avec leur peuple, ce même peuple dont ils disent qu’il les a élus, ils le « termine », l’essentiel étant qu’ils soient toujours là ad vitam aeternam. D’ailleurs, quand on travaille à être toujours en harmonie avec ce peuple, quand on a le souci de son image vis-à-vis de ce peuple, c’est ce dernier qui est prêt à se dresser comme un seul homme, pour dire non à la CPI.
La façon dont je vois les choses, c’est que Dieu nous a sauvés, nous autres. Imaginez un peu un monde sans la CPI. Quelqu’un l’a qualifiée de justice des pauvres ; et moi, je suis parfaitement d’accord avec lui. Dans une Afrique où la Justice est généralement aux ordres, qu’est-ce qu’un tyran sanguinaire peut-il redouter sur son propre territoire ? Si l’épée de Damoclès doit planer sur la tête de tyrans en herbe, c’est tant mieux. Qu’ils tirent et demain, la CPI sera à leurs trousses !
Mais qui donc tire sur ses propres populations ou serait prêt à le faire, face à un pouvoir qui lui échappe de plus en plus ? Ils se connaissent. Je peux donc comprendre l’attitude de ces chefs d’Etat africains qui clouent au pilori la CPI. Entre nous, ceux qui n’ont pas tué, craignent-ils quelque chose ? Alpha Omar Konaré du Mali, John Kufuor du Ghana craignent-ils un jour de se retrouver à la Haye ? Comme le dit l’adage : le tueur a peur du gourdin.
Le Fou
LE PRÉSIDENT GBAGBO NE PASSERA PAS LE RESTE DE SA VIE EN PRISON!!! LE PR GBAGBO SERA LIBÉRÉ. IL FAUT LES JEUNES AFRICAINS ARRÊTENT D’ÊTRE LES RELAIS DES MÉDIAS OCCIDENTAUX; LA CI C'EST MON PAYS, ALORS CHAQUE FOIS QUE J'AURAI L’OPPORTUNITÉ DE FAIRE DES DÉMENTIS SUR LA CRISE IVOIRIENNE, JE NE MANQUERAI!
RépondreSupprimerLE PR GBAGBO N'EST PAS TAYLOR. POURQUOI?
CHARLES TAYLOR A PRIS LE POUVOIR A LA SUITE D'UNE RÉBELLION COMME DRAMANE OUATTARA. LE PR GBAGBO A ETE VICTIME D'UN COUP D’ÉTAT INTERNATIONAL ORGANISE PAR LA FRANCE ACHEVÉ!!!!
ON NE PEUT PAS VOULOIR FAIRE LA PROMOTION DE JUSTICE, ET ENCOURAGER L'INJUSTICE, L’IMMORALITÉ. LA CRISE IVOIRIENNE N'EST PAS LA CRISE LIBÉRIENNE NI UNE AUTRE CRISE.
SI LE PR GBAGBO DEVRAIT PASSER LES RESTE DE SA VIE EN PRISON, C'EST QUE LES REBELLIONS SONT DEVENUES DES ETATS!!!