Translate

mercredi 30 octobre 2013

Réfugiés Mauritaniens au Sénégal et au Mali depuis 1989 des bonnes volontés tirent la sonnette d’alarme.





Des réfugiés Mauritaniens et des militants des Droits humains se sont mobilisés ce samedi 26 Octobre 2013 pour se réunir  à Richard Toll et dire non à l’oubli qui menace des dizaines des Négro-Mauritaniens victimes des déportations de 1989.
« L’objectif de cette rencontre est de tirer la sonnette d’alarme et de faire comprendre à l’opinion nationale et internationale qu’il y a des dizaines de milliers de Negro-Mauritaniens qui vivent au Sénégal et au Mali dans des conditions inimaginable », a martelé Abda Wone, journaliste, spécialiste de la communication  et un des organisateurs de la rencontre. Abda Wone qui avait 16 ans lors des déportations  est l’auteur de la plainte contre Taya déposée aux USA en 2007.
« Les Réfugiés Mauritaniens rapatriés vivent des conditions inimaginables. Ils sont entassés dans des camps et la plupart d’entre eux sont sans papiers et sont devenus des réfugiés dans leur propre pays », a déclaré Abdoyl Birane Wane, Président du Mouvement ne Touche Pas à Ma nationalité, venu spécialement de la Mauritanie pour participer à l’assemblée générale pour apporter son soutien à ses compatriotes qui vivent des conditions difficiles dans ses camps de fortunes installés le long de la vallée du fleuve Sénégal.
« Un jour, des militaires sont venus manu militari, dans notre maison. Ils nous ont embarqués dans des voitures et nous ont conduit jusqu’au fleuve pour nous demander de traverser » se souvient encore Mamadou Sow.
Les déportations étaient souvent accompagnées de violentes violations des Droits Humains. Des hommes étaient injustement tués et des femmes violées. C’est ce qu’indique le rapport de 30 pages qu’Amnesty International a publié en Novembre 1989 et qui revient en détails  sur les violations des droits de l'homme et exactions recensées en Mauritanie entre 1986 et 1989.
Birane Mamadou SALANE.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire