À raison, le président des FPC Samba THIAM interpelle les leaders haratines sur leur silence à l'occasion des manifestations revendicatives pour la promotion des langues nationales en Mauritanie.
Ces leaders auraient dû se manifester par des communiqués laconiques de soutien de principe à la cause des langues dites nationales, comme font certains leaders négro-africains (hors hartines) sur les problématiques de l'esclavage et ses séquelles vivaces dans toutes les communautés nationales.
Entre le statut juridique d'une langue quelconque et l'ordre féodalo-esclavagiste qui continue de sévir dans toutes les communautés du Nord au Sud et d'Est en Ouest, il est lieu de dissocier nos priorités. Très souvent, les leaders politiques dits négro-africains (hors haratines) de toutes les chapelles, ont une approche plus que suspecte et ambiguë sur la question de l'esclavage et ses différentes manifestations dans le corps social mauritanien. À quand la Loi 2015-031 (l'arsenal juridique contre l'esclavage et ses séquelles) fera SÉRIEUSEMENT ET SINCÈREMENT partie du langage militant et politique de leaders intellectuels, religieux et politiques originaires du Sud Mauritanien...?
Le régime féodalo-esclavagiste dans les milieux noirs (hors haratines) est une donnée très importante du "GROS PROBLÈME MAURITANIEN". Certains d'entre nos voix célèbres essaient de jouer sur les mots concernant ce régime nocif socialement dans nos contrées du Sud, en parlant d'un système de castes ou de partage harmonieux de fonctions sociales. Alors que les réalités qui y couvent ne sont rien d'autre qu'un ordre féodalo-esclavagiste qui se réfère aux balises coutumières qui assignent les personnes. Et si on tentait une campagne d'explication de la Loi foncière et la Loi contre l'esclavage et ses séquelles sur l'ensemble du territoire national, on verrait des esclavagistes zélés de toutes les couleurs et dans toutes les zones parlant TOUTES LES LANGUES NATIONALES OU OFFICIELLES.
Kundou Soumaré
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