Le 30 juillet 2016, des membres de IRA-MAURITANIE avaient été
injustement arrêtes, détenus, juges sommairement aux termes d’une procédure
expéditive, condamnes a des peines privatives de liberté et incarcérés à la
Maison d’arrêt de Dar Naim d’abord ensuite à Zouerate, une cité minière aux
conditions climatiques très difficiles.
Ce qui reste inique et déconcertant dans cet état de fait est que
ceux-là n’avaient été condamnés pour une manifestation à laquelle ils n’avaient
nullement participe que parce que ce sont de bons militants abolitionnistes engagés
pour la promotion des Droits de l’Homme en Mauritanie.
Si certains de leurs camarades avaient été libérés et pour cause, Moussa
Bilal Biram et Abdallahi Matalla Salek, condamnes a 3 ans d’emprisonnement
ferme assorti d’une année de sursis,
continuent de croupir dans les geôles de Bir Moghrein a plus de 1200 km de la
Capitale, leur résidence. Or, il s’agit la d’un camp militaire très retranché,
d’accès très difficile pour quels que visiteurs que ce soient, qui fait office
de centre de détention pour des condamnés de droit commun de plus de 7ans comme
des dangereux délinquants, des narcotrafiquants et autres meurtriers.
C’est en ce lieu et en ce moment que Moussa Bilal Biram et Abdallahi
Matalla Salek continuent de purger une peine qui leur est illégalement infilgée
dans des conditions on ne peut plus indicibles, inhumaines et dégradantes.
Humidité, mauvaise aération et autres insalubrités ont concouru à une
dégradation inquiétante de leur état de santé.
Au total, cette injustice pénale aggravée par
des conditions carcérales inhumaines dépourvues de toutes possibilités de soins
conséquents, de visites de familles et de proches et ce, au mépris de la Règle des 59 issue de la Résolution
43/173 des Nations Unies du 9 décembre 1988, interpellent notre conscience, la conscience des cœurs
des hommes qui battent.
En conséquence, NOUS,
Biram Dah Abeid, Président de
IRA-MAURITANIE ;
les structures dirigeantes de l’Organisation,
toutes sections réunies ;
les membres, sympathisants, hommes épris de
liberté et de justice ;
Savons d’avance gré aux Hommes et Organisations engagés pour la
protection des Droits de l’homme et la promotion des valeurs démocratiques dans
le monde de ce qu’ils feront faire en vue d’abréger la souffrance de ces détenus ;
Reconnaissons et estimons à sa juste valeur la Déclaration militante,
dans ce cas d’espèce, de Front Line Defenders, du 20 mars 2017 et de
toutes les actions menées en l’espèce;
Exhortons toutes les Organisations gouvernementales notamment les
Nations unies, l’Union Européenne, l’Union africaine ainsi que les
Organisations non-gouvermentales qui
militent en faveur des Droits de
l’Homme, les Hommes de bonne volonté, les opinions nationales et
internationales à mobiliser leurs potentiels de puissance juridiques et
diplomatiques pour la libération, sans
condition, de Moussa Bilal Biram et Abdallahi Matalla.
Fait à Nouakchott le 23 mars 2017
La commission de
communication
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