Le 14 février 2017, la Haute Représentante de l'Union européenne (UE) pour
les affaires étrangères et la politique de sécurité, Mme Federica Mogherini, a
adressé une réponse à la question posée par le parlementaire européen Ilhan
Kyuchyuk au sujet de la position européenne face au problème d'esclavage
sévissant en Mauritanie et au traitement des activistes anti-esclavagistes par
le gouvernement mauritanien. Mme Mogherini assure que la lutte contre
l'esclavage fait partie des priorités européennes en Mauritanie et que les
procès des activistes antiesclavagistes de l'Initiative pour la Résurgence de
l'Abolitionnisme en Mauritanie ont été suivis de près par la délégation de l'UE
à Nouakchott et à Bruxelles. Elle souligne la nécessité de poursuivre le
dialogue avec les autorités mauritaniennes sur la question, en rappelant que
les communautés Haratin sont particulièrement marginalisées. Mme Mogherini
rappelle enfin que l'UE travaille au renforcement d'un dialogue avec toutes les
parties prenantes dans le pays, et encourage les autorités à mettre en
application la législation existante en matière de protection des droits de
l'homme et d'état de droit. Voici le lien :
Réponse par un Haut Responsable/Vice-président Mogherini
Le combat contre l’esclavage figure parmi les priorités de l’Union
Européenne en Mauritanie et il est souvent discuté avec les autorités à tous
les échelons du pouvoir. Ce dialogue s’est intensifié l’année dernière en
raison des préoccupations liées, successivement au procès de M. Biram dah ABEID,
leader de l’organisation IRA, et de 13 des activistes de cette organisation.
Ces procès étaient suivis de près par la Délégation de l’Union Européenne à
Nouakchott et à Bruxelles. L’Union Européenne, avec ses États membres, ont fait
plusieurs déclarations relatives à ce problème. Les procès étaient suivis par
le personnel de l'Union Européenne, et des contacts étaient maintenus avec
toutes les parties et tout au long de cette procédure. À présent, nous suivons
la situation et nous envisageons une éventuelle visite par le personnel de la
Délégation Européenne aux trois activistes encore en détention.
Il est crucial de maintenir toutes les options de l’Union Européenne,
basées sur une approche multidimensionnelle qui allie la nécessité de respecter
à la lettre les droits humains a l’émancipation socioéconomique des personnes
identifiées comme esclaves et anciens esclaves. Ceci exige un dialogue avec les
autorités et la société civile afin de promouvoir l’inclusion et tenir en
compte les besoins de ceux qui se sentent mis à l’écart, en particulier dans
les communautés haratine.
L’Union Européenne est aussi en train d’œuvrer pour un dialogue nourri avec
le ministre des Affaires Étrangères portant sur les droits de l’homme et
l’unité nationale et pour un engagement de proximité avec la société
civile, les groupements de jeunes et les défenseurs des droits de l’homme.
Les efforts de l’Union Européenne sont nourris et visent l’application, par
les autorités, des lois en place visant à renforcer la protection des droits de
l’homme et de l’État de droit dans le pays.
Traduit de l'Anglais en français par Siikam Sy
votre incomphreension de la societe mauritanienne fausse votre jugement;les haratines comme vous les appeler etcomme certaines personnes (biram et autres se proclament porte-parole ne sont pas moins mauritaniens que d'autres.il y a les peuls,les toucouleurs,les soninkes,les maures.certes il existe des inegalites des injustices mais toutes les couches sociales sont touchees.un combat legitime pour la democratisation du systemeest indispensable et nous en sommes tous conscients.mais je tiens à soulgner que les slogans et les invectives que portent biram et certains autres au nom des HARATINES SONT VIOPLENTS SECTAIRES DE NATURE RACISTZ surtout provquent la division l'anarchie et ne portent pas vres 1 amelioration du systeme.
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