Translate

dimanche 26 mars 2017

Les audios du ministre Amédi Camara qui soulèvent un tollé général, eh oui !


Le ministre de l’environnement et du développement durable, M. Amedi Camara  se vante d’avoir mené une vaste campagne d’un trafic d’influence à grande échelle en exerçant de fortes pressions sur le procureur de la ville de Selibaby, sur le gouverneur de Selibaby, sur le commandant de la brigade de gendarmerie de Khabou et l’adjoint au maire de la commune Khabou dans deux audios qu’il a expédié illico-presto envers la communauté soninké partout dans le monde. Il l’a fait dans le but de camoufler l’ignominie féodale en apportant secours aux féodaux pour les garantir l’impunité vis-à-vis de la loi contre l’esclavage et ses séquelles.

Il a mené « fièrement selon les audios envoyés » ces actions pour couvrir le chef  Camara féodal du village de Coumba Ndaw et leurs soi-disant gourous  « marabouts Cissé » qui avaient agressé l’érudit Demba Diarra, ressortissant du même village qui avait eu le malheur de prêcher dans la mosquée, un vendredi le verset coranique qui rend prohiber l’esclavage et ses séquelles entre musulmans.  La plupart de chefs féodaux des villages, sont soutenus par des ignorants religieux soi-disant « imams obscurantistes héréditaires de cette fonction de nos mosquées dans les villages »  qui  rejettent catégoriquement  la loi contre l’esclavage et ses séquelles faite par le pouvoir en place et bien avant également depuis l’indépendance de la république islamique de Mauritanie.

Pour eux, ni Aziz, ni son pouvoir à fortiori les autorités locales ne peuvent les emmener à respecter les lois de la Mauritanie. Ils se considèrent comme les seuls maitres dans les villages en discriminant la grosse majorité de citoyens comme bon leurs semble. Dans leur mentalité moyenâgeuse, rétrograde, ils pensent, chaque village est un royaume hérité depuis l’antiquité dont ils feront ce qu’ils veulent. Le pire dans tout cela, est, qu’ils sont soutenus par un ministre membre d’un gouvernement qui a signé les lois qui criminalisent l’esclavage et ses séquelles.  Pis, le même ministre s’oppose à l’application de la loi au lieu de soutenir l’application de la loi. Un ministre qui encourage l’impunité, allez comprendre cette attitude ?

Dans le Guidumakha, se sont ces faux intellectuels, lettrés sortis de on ne sait où, tapis dans l’ombre du pouvoir qui induisent dans des erreurs monumentales les illettrés, qui les encouragent à violer la loi parce qu’ils ont menti eux au sommet de l’état pour avoir des postes, avantages illégaux  au nom de la région ou d’une communauté. Dans les audios du ministre Amédi Camara, il s’est montré comme ministre de la seule communauté Soninké non le ministre de tous les mauritaniens alors que dans cette région, y vivent : Soninké, Haratine, Peulh, Maures Blancs. Quelle mentalité rétrograde d’un  tel ministre  mon Dieu? Ce ministre peut-il dire, qu’il ne discrimine pas les autres communautés pour favoriser sa soi-disant communauté ? Ce ministre pourra-t-il convaincue qu’il  peut rassembler les citoyens pour construire l’idéale de la fameuse unité nationale qu’ils nous chantent comme des gamins qu’on raconte un comte, une histoire pour s’endormir au lit ? On a beau chanté les louanges de sa gentillesse ici et là, il nous révèle son caractère plutôt sadique d’un homme froid qui peut tuer de sang-froid sans regret ni remord tout en étant orgueilleux. Voilà des monstres  que le général Aziz aime récompenser pour diviser mieux les Mauritaniens.

On a longtemps défendu que ceux qui croient, seuls les maures sont esclavagistes et féodaux, se trompent lourdement. La vérité, c’est comme le soleil qu’on ne peut cacher avec les pommes de ses petites mains pour se protéger.

A bon entendeur M. le ministre Amédi Camara !

Diko Hanoune 


Lire egalement: Déclaration AMEES : les militants et les membres du Bureau Exécutif de l’AMEES sont provoqués et menacés.. Lire : http://haratine.blogspot.fr/2017/03/declaration-amees-les-militants-et-les.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire