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mercredi 30 mai 2012

Communiqué de Presse sur l'arrestation du militant des Droits de l'Homme Biram Dah Ould Abeid en Mauritanie



 


Deutsche Initiative zur Unterstützung
 der Bewegung für die Abschaffung
 der Sklaverei in Mauretanien
 (IRA Deutschland)

Initiative allemande de soutien aux mouvements pour l'abolition de l'esclavage en Mauritanie (IRA Deutschland)


(Berlin, 30.5.2012). Biram Dah Ould Abeid, militant des droits de l'homme et président de l'Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA Mauritanie) est ainsi que ses 9 camarades retenu prisonnier dans les geôles du régime autoritaire de Nouakchott (Mauritanie) depuis le 29.4.2012 .

Pour protester contre la caution morale qu'ont apporté certains érudits musulmans aux pratiques esclavagistes et l'inaction du gouvernement mauritanien face à la question de l'esclavage dans le pays, le militant des Droits de l'Homme et lauréat du prix des Droits de l'Homme de la ville de Weimar (Allemagne) avait incinéré des livres justifiant la pratique de l'esclavage.

L'action de Biram Dah Ould Abeid n'était pas dirigée conte l'Islam, mais contre les interprétations fallacieuses et idéologiques de l'Islam qui justifient la perpétuation de l'esclavage et les pratiques esclavagistes: aucun ouvrage de référence de l'islam comme le saint Coran, les Hadiths du prophète ou autre livres de référence ne furent profanés ou brûlés.

Confronté à l'immense contestation populaire auquel il fait actuellement face, et afin de détourner l'attention et de tenter discréditer le leader du mouvement abolitionniste, le régime autoritaire de l'ex général putschiste  Mohammed Ould Abdel Aziz essaie à grands renforts de propagande médiatique de présenter Biram Dah Ould Abeid comme un ennemi de l'Islam.

Pour son combat acharné pour les Droits de l'Homme, son intransigeance dans la lutte pour l'abolition de l'esclavage et la dénonciation sans appel du racisme d’État en Mauritanie qu'il ne lasse de condamner, le président de l'IRA était devenu „l'homme à abattre“ pour le régime autoritaire de l'ex général putschiste  Mohammed Ould Abdel Aziz.

C'est ainsi que Biram Dah Ould Abeid a dû subir de nombreuses arrestations et même d'agressions visant à attenter à sa vie. Aujourd'hui, le régime autoritaire du président Abdel Aziz veut accuser le militant des droits de l'homme, d'atteinte à la sûreté", pour avoir simplement brûlé des ouvrages exégétiques de l'islam qui justifie idéologiquement l'esclavage et dont la sacralité a été remise en question par plusieurs Oulémas mauritaniens (érudits musulmans)

Pour rappel:
L'esclavage et le commerce des esclaves ne furent abolis de manière formelle en Mauritanie qu'en 1980 suite au mouvement de protestation de la communauté haratine (les descendants d'esclaves) déclenché par la vente d'une femme noire réduite en esclavage au marché d'Atar (grande ville du Nord de la Mauritanie), amplifié par la création par l'élite haratine du mouvement abolitionniste „El Hor“ dont Messaoud Ould Boulkher, l'actuel président de l'Assemblée nationale mauritanienne fut un des leaders et la pression exercée par la communauté internationale.
 Malgré cette abolition formelle, l'esclavage continue de perdurer en Mauritanie et la loi de 2007 criminalisant l'esclavage reste jusqu'à ce jour sans effet: les esclavagiste jouissent encore d'une grande  impunité.

Dans une récente émission de la télévision nationale mauritanienne (le 22.05.2012), le président de l'assemblée nationale mauritanienne a déclaré:"L'esclavage existe bien en Mauritanie, nous devons le reconnaître et éviter de le nier parce que cela nuirait à son éradication qui doit être l’œuvre de tous"

Aujourd'hui, plus de 500.000 Mauritaniens noirs (20% de la population mauritanienne ) subissent l'esclavage et ses effets néfastes: ils travaillent sans salaire, n'ont aucun droit au congé, pas d'heures de travail fixes, sont victimes de viols, et n'ont souvent même pas le droit d'élever leurs propres enfants

Les haratines, soit plus de la moitié de la population mauritanienne sont les plus touchés par l'esclavages et ses conséquences.

L'initiative de soutien aux mouvements pour l'abolition de l'esclavage en Mauritanie basée en Allemagne (IRA Deutschland) exige du gouvernement mauritanien:

-        la libération immédiate et inconditionnelle de Biram Abeid Ould Dah et de ses 9 camarades;
-        l'interdiction tous les livres d’érudits et exégètes de l'islam qui justifient l'esclavage et sa pratique, ainsi que toute propagande religieuse en faveur de l'esclavage;
-        de prendre des mesures concrètes pour éradiquer définitivement l'esclavage en Mauritanie;
-        De mettre en place un programme économique et social visant à permettre l'intégration effectives des descendants des esclaves et des esclaves affranchis dans la société mauritanienne.
-        exigeons du gouvernement de la République fédérale d'Allemagne et l'Union européenne qu'ils mettent en œuvre l'instrument que constitue la coopération au développement pour que la Mauritanie puisse immédiatement prendre des mesures concrètes pour éradiquer l'esclavage et pour garantir la liberté et l'intégrité physique des défenseurs des Droits de l'Homme et militants anti esclavagistes comme Biram Abeid Ould Dah;

La communauté internationale (l'ONU) a déclaré l'esclavage comme crime contre l’humanité et aucun État de droit ne peut tolérer la perpétuation de ce phénomène ignoble.

Pour l'initiative allemande de soutien aux mouvements pour l'abolition de l'esclavage en Mauritanie
(IRA Deutschland)

Marianne Mballe Moudoumbou
Jerôme Komol
Moctar Kamara
Abidine Ould Merzoug:


 
 
Deutsche Initiative zur Unterstützung der Bewegung für die Abschaffung der Sklaverei in Mauretanien (IRA Deutschland)


Pressemitteilung über die Verhaftung des Menschenrechtlers Biram Dah Ould Abeid in Mauretanien


(Berlin, 30.5.2012). Seit dem 29.4.2012 befindet sich Biram Dah Ould Abeid, Menschenrechtler und Präsident der Initiative für die Wiederbelebung der Bewegung für die Abschaffung der Sklaverei (IRA) und neun seiner Unterstützer in einem Gefängnis in Nouakschott (Mauretanien).
Der Menschenrechtler und Träger des Menschenrechtspreises der Stadt Weimar hatte Bücher von muslimischen Gelehrten, welche die Sklaverei rechtfertigen, öffentlich verbrannt. Mit dieser Aktion wollte er gegen die Förderung der Sklaverei durch einige muslimische Gelehrte und die Untätigkeit der Regierung Mauretaniens protestieren.
Die Aktion von Biram Dah Ould Abeid richtet sich nicht gegen den Islam, sondern gegen die ideologischen Auslegungen des Islams, welche den Fortbestand der Sklaverei rechtfertigen: es wurden weder Koran noch Hadith verbrannt.

Der Kampf von Biram Dah Ould Abeid und seiner Bewegung IRA war längst ein Dorn in den Augen des Regimes vom Ex-General und Putschisten Mohammed Ould Abdel Aziz. Er wurde wegen seines Kampfes gegen den Fortbestand von Sklaverei mehrfach verhaftet und überlebte mehrere Mordversuche. Heute will das autoritäre Regime vom Präsident Abdel Aziz den Menschenrechtler wegen „Gefährdung der Staatssicherheit“ anklagen, nur weil er Bücher verbrannt hat, die die Sklaverei ideologisch fördern.

Zur Erinnerung: die Sklaverei und der Sklavenhandel wurde in Mauretanien erst im Jahr 1980 formal abgeschafft, nachdem Nachfahren von versklavten Menschen, darunter auch der jetzige Präsident des Mauretanischen Parlaments Messaoud Ould Boulkher, aus Protest wegen des Verkaufs einer versklavten Frau auf dem Markt von Atar (Nordmauretanien) eine Bewegung zur Abschaffung der Sklaverei gründeten, die kombiniert mit einer internationalen Druck, das Regime in Nouakschott zum Einlenken zwingte.

Diese formale Abschaffung der Sklaverei hat nicht zur Befreiung von allen versklavten Menschen geführt. Auch das vor kurzem in 2007 verabschiede Gesetz, das Sklaverei strafbar macht, hat zu keiner Verbesserung der Situation geführt. Sklavenhalter bleiben weiterhin straflos und dies, obwohl Sklaverei gesetzlich in Mauretanien verboten ist.

Der Präsident des mauretanischen Parlaments Messaoud Ould Boulkher hat auf einer Pressekonferenz am 22.05.2012 folgendes erklärt: „De facto existiert in Mauretanien Sklaverei.Wir müssen es zugeben und nicht versuchen sie zu leugnen. Das Leugnen dieser Tatsache schadet den Bemühungen um die Abschaffung der Sklaverei, und dies ist eine Aufgabe für uns alle“.

Über 500.000 schwarze Mauretanier (20% der Bevölkerung Mauretanien) leiden noch heute unter der Sklaverei: sie arbeiten ohne Löhne, haben keinen Anspruch auf Urlaub, keine festen Arbeitszeit, sind Opfer von Vergewaltigungen, und ihre eigene Kinder dürfen sie oft nicht selber erziehen.

Im Allgemeinen leidet die Volksgruppe Haratin, die die Hälfte der Bevölkerung Mauretanien ausmacht, noch unter den Folgen der Sklaverei (soziale und wirtschaftliche Ausgrenzung).

Die deutsche Initiative zur Unterstützung der Bewegung für die Abschaffung der Sklaverei in Mauretanien (IRA Deutschland) fordert die mauretanische Regierung auf,
-        Biram Abeid Ould Dah und seine 9 Freunde und Unterstützer sofort freizulassen.
-        Wir fordern die Regierung Mauretanien auf, alle Bücher von muslimischen Gelehrten, welche die Sklaverei fördern zu verbieten, und jede religiöse Propaganda für die Sklaverei zu verbieten.
-        Wir fordern die Regierung Mauretanien auf, konkrete Maßnahmen zu ergreifen, um die Sklaverei im Lande abzuschaffen, statt sich mit der rhetorischen Abschaffung zu begnügen.
-        Wir fordern die Regierung Mauretanien auf, wirtschaftliche und soziale Maßnahmen zu ergreifen, um die Integration von ehemaligen versklavten Menschen in die mauretanische Gesellschaft zu ermöglichen.
-        Wir fordern die Bundesregierung Deutschland und die Europäische Union auf, das Instrument der Entwicklungszusammenarbeit dafür einzusetzen, dass das Land unverzüglich konkrete Maßnahmen ergreift kann, um die Sklaverei abzuschaffen. Dazu gehört auch und als erster Schritt, die Freiheit und die Unversehrtheit von Menschenrechtlern wie Biram Abeid Ould Dah zu gewährleisten.

Sklaverei und Sklavenhandel wurden von der UNO als Verbrechen gegen die Menschlichkeit geächtet und können von Rechtsstaaten nicht geduldet werden.

Für die deutsche Initiative zur Unterstützung der Bewegung für die Abschaffung der Sklaverei in Mauretanien (IRA Deutschland)

Marianne Balle Moudoumbou
Jerôme Komol
Moctar Kamara
Abidine Ould Merzough

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