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mercredi 1 août 2012

La féodalité noire Mauritanienne se repose-t- elle sur le racisme ?


Albert Memmi, le racisme désigne : « la valorisation généralisée et définitive, de différences, réelles ou imaginaires, au profit de l'accusateur et au détriment de sa victime, afin de légitimer une agression. Le racisme est l'utilisation profitable d'une différence »

Le cheval de bataille de certains pseudos intellectuels Mauritaniens se repose essentiellement sur  des mensonges avec acharnement sur du faux, usage de faux coûte que coûte, l’ancrage de la culture de l’hypocrisie, l’orgueil aveuglant dresser sur des talons d’Achilles de l’adoration de mentir en public sans se gêner avec cette sale habitude que personne n’osera me contredire directement. Le fameux discours refrain prit comme un cantique biblique ou coranique qui consiste à orienter les lecteurs après deux où trois échanges pour discréditer l’adversaire, j’ai un niveau d’étude plus élevé donc tait toi, accepte ce je dis point, je suis plus crédible avec mes diplômes à l’infini, pensons-nous pas ces chansonnettes ont atteintes leurs limites, n’est ce pas ! Passons à autre chose, les mauritaniens ont compris qu’il ne sagit point d’écrire des belles phrases mais ils veulent du concret, que les actes suivent les écrits et discours vers l’évolution de leur situation désastreuse. Nous sommes décidés à appeler un chat noir par son nom, pareil également pour le chat blanc. Nous sommes en phase de déphasage  les mensonges qui bloquent l’aboutissement de nos efforts dans la lutte nous menons  sans merci malgré les attaques répétitives. L’esclavage est bien avant le racisme quoiqu’on dise, qu’on soit d’accord où pas, nous sommes les premiers à dire que l’esclavage et le racisme sont indissociables mais attention à l’amalgame que certains veulent en faire de ces deux sujets qui brulent la Mauritanie profonde en sachant que  celui de l’esclavage est un tabou à la fois chez certains  maures blancs mais aussi chez certains noirs. S’il sagit de dénoncer le caractère du racisme primitif de l’esclavage certains de nos compatriotes arabo-berbères pratiquent aujourd’hui sur les haratine  qui sont souvent  issus conspirations des mouvances pan-arabistes « bâsistes-nasséristes, du philosophe Ibn Khaldoum et des extrémistes religieux », le citoyen lambda peut gober quelque chose, voir comprendre alors dans quelle catégorie doit on classer les féodalités noires qui pratiquent  l’esclavage depuis belle lurette? Ibn Khaldoun écrit par exemple : «Les nègres ont peu d'humain et possèdent des attributs tout à fait voisins de ceux d'animaux stupides. Les seuls peuples à accepter vraiment l'esclavage sans espoir de retour sont les nègres, en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade de l'animal ».  Les féodaux noirs sont-ils des racistes où non? Comment peut-on être esclavagiste sans être raciste ? Imaginons, demain un féodal noir prend le pouvoir et refuse de combattre l’esclavage en faisant exactement ce que fait le général Ould Abdel Aziz car ça risque fort d’être le cas, par quel angle doit on justifier qu’il est raciste où esclavagiste ?   Nous avons vu les différents pouvoirs Mauritaniens utilisés des négres de service pour camoufler le racisme et l’esclavage avec ce  fameux discours : «  Si l’état Mauritanien était esclavagiste et raciste, un ministre noir n’allait pas être nommé dans notre pays » alors à quoi s’y attendre si nous avons affaire à un président féodal qui exclut les esclaves, descendants d’esclaves et les castés ?  Chers compatriotes, arrêtons de se la raconter sur la toile, combattons l’esclavage sérieusement sans diabolisation d’aucune communauté, sinon tous nos projets de démocratisation de la Mauritanie sont voués à un échec cuisant. On ne peut pas être juste, moderne  en acceptant de suivre des traditions ancestrales injustes, à défaut, arrêtons de taxer nos compatriotes maures blancs de racistes, parce qu’il n’y a plus de raciste selon le raisonnement immature de certains intellectuels  noirs Mauritaniens qui défendent qu’on ne combat pas assez le racisme surtout qu’on se focalise uniquement sur la question de l’esclavage. N’est ce pas  dans ce cas, on se retrouve exactement avec des esclavagistes purs et durs en Mauritanie ? Le problème des mauritaniens est qu’ils sont modernes quand ça les arrangent, traditionnels si ça les arrangent aussi.  Pour moi, celui qui est esclavagiste est forcement raciste, vis-versa, le racisme n’est seulement la différence de couleur, il y a beaucoup de chose qu’on peut y greffer.

Définition du racisme : « Idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ; comportement inspiré par cette idéologie. »

 Définition de l’esclavage par extension : « Le terme esclavage désigne un système socio-économique qui est fondé sur le maintien et l'exploitation de personnes dans cette condition et qui constituent une classe d'esclaves. La traite des esclaves est le commerce d'individus préalablement privés de liberté. L'esclavage a été une pratique fréquente au cours de l'histoire et chez de nombreux peuples (Egyptiens, Romains, Moyen Orient, Afrique, Chine, Etats-Unis, colonies occidentales...). Entre le XVIe siècle au XIXe siècle, la traite qui a importé d'Afrique noire plusieurs millions d'esclaves a permis un développement rapide du Nouveau Monde et des économies européennes, grâce à une main-d’œuvre corvéable et bon marché. »

Avec un président noir et féodal, voila ce que nous risquons, une frange de la population importante discriminée, qui dit discrimination parle du racisme en les utilisant, exploitant comme une main d’œuvre bon marché pour enrichir uniquement les féodaux.

Je vous remercie.

Diko hanoune

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