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samedi 4 août 2012

Faut-il fouetter les féodaux pour qu’ils comprennent leur suprême péché ?



Ces apôtres apologistes de l’esclavage soi-disant intellectuels libres penseurs me font peur .Être esclave psychologiquement, ayant reçu comme une bonne éducation d’accepter sous forme lavage de cerveau la domination de gré, cela, n’est pas un crime pour Cheikh Tijane Bathilly. Curieusement l’homme ramène toute la Mauritanie dans son petit cartable à Kaédi, ce qui n’existe pas dans sa ville natale, n’existe  nulle part ailleurs dans les 13 régions qui composent la RIM. Il est temps de mettre en place une brigade mixte chargée de ramollir les hautains esprits des chefs de villages et marabouts. Il faut les fouetter comme les islamistes Afghans fouettent les femmes et enfants aux marchés afin qu’ils comprennent leur péché suprême.


Cheikh Tijane Bathily : 1. « Appauvrissement » :
Où avez-vous vu un « maître » négro-africain passé chaque fin de mois rançonner son « esclave » ou venir récupérer son fils sous prétexte que ce dernier fait partie de ses biens ? Et « le droit à la cuisse », sinon, « aux cuisses » (y compris tout ce qui va avec), en avez-vous déjà entendu parler ? A la vérité, « le maître » est si orgueilleux et hautain dans nos sociétés que « toucher » une esclave est « indignité » (naturellement, je ne cause pas de ceux qui le font à la faveur d’une nuit sans lune : ça, c’est une autre histoire). Chez nous, on n’appauvrit pas un esclave dès lors qu’il naît pauvre. On ne l’appauvrit pas, monsieur Sy, on l’empêche de devenir riche. Nuance.

« L'argent ne représente qu'une nouvelle forme d'esclavage impersonnel à la place de l'ancien esclavage personnel. » Par Léon Tolstoï - 1828-1910 - L'argent

« L'esclavage humain a atteint son point culminant à notre époque sous forme de travail librement salarié. » Par George Bernard Shaw - 1856-1950 - Bréviaire du révolutionnaire

« Etre esclave de soi est le plus pénible des esclavages. » Sénèque - 4 av JC-65

« Lorsque l'homme s'habitue à voir les autres porter les chaînes de l'esclavage, c'est qu'il accepte lui-même un jour de les porter. » Abraham Lincoln - 1809-1865 - Lettre à A.G. Hodges, 1864

Cheikh Tijane Bathily 2. « Maltraitances » :

Voici un mot bien ambiguë, car il a deux faces : physique et psychologique. Qu’à cela ne tienne ! Dans nos sociétés, on ne cogne plus l’esclave, on ne le torture pas ni ne l’insulte, non plus. En revanche, à la place de « maltraitance » le nom « frustration » aurait mieux fait photo, c’est-à-dire (en résumé) : l’état d’un individu à qui l’on refuse la satisfaction d’une demande pulsionnelle. Une amère frustration. En effet, en refusant de donner notre fille en mariage à un esclave, en lui interdisant de solliciter quelque poste alors que « ses maîtres » ne lui en ont pas donné le feu vert, incontestablement (et psychologiquement causant), il y a frustration.

« Si l'esclavage n'est pas mauvais, rien n'est mauvais. » Par
Abraham Lincoln - 1809-1865 - Lettre à A.G. Hodges, 1864

Diko hanoune

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