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mercredi 17 août 2016

L’élément clé dans le fameux faux procès des abolitionnistes dénonce les manipulations policières.

L’élément clé dans le fameux faux  procès des abolitionnistes dénonce les manipulations policières. Hier, le propriétaire terrien de la Gazra zone  hôpital Bouamatou qu’on présentait au grand public dans les médias propagandistes de mensonges des autorités comme principal demandeur du déguerpissement illico presto  est passé à la barre.

Le juge lit un procès verbal établi à son nom par la police. Il est mentionné dans le procès-verbal que c’est lui en personne qui a porté plainte contre les militants IRA-Mauritanie. Que les abolitionnistes ont semé la terreur sur son domaine de terre.

Après avoir écouté la lecture du juge, le sage sort de ses gonds stupéfait, nie catégoriquement d’avoir fait ni avoir signé un tel procès verbal avec la police. Il affirme qu'il n’a jamais porté plainte contre quiconque, et ne s’est jamais rendu au poste de la police dans cette affaire.

 Il a ensuite dit qu'il n’a jamais vu les militants abolitionnistes et qu'il entretient de bons rapports avec les occupants de son domaine depuis quelques années. Enfin il a fait savoir tout en montrant des preuves écrites à l'appui qu'il avait trouvé un consensus avec les habitants en leur proposant 12 millions pour libérer son domaine.

Il avait avancé 6 millions déjà et le reste allait suivre. Ils se sont entendus qu'après le mois béni du ramadan, les habitants quitteront son domaine. Mais à sa grande surprise, il a vu, ce jour du 28 juin 2016,  la police débarque, utilise la force brute qui ne se justifie pas. Cela l’a beaucoup choqué  et il ne comprend toujours pas.

Franchement on se demande si le fameux « juge » de cette cour criminelle possède toutes ses facultés mentales en laissant de tels mensonges continuer, défiler en faisant figure de juger des « criminels » imaginaires bien entendu ? Toutes les personnes condamnées par ce juge, doivent bénéficier d’un nouveau procès y compris ceux qu’il a condamnés dans un dossier  dit « terrorisme ».


Les avocats de la défense se sont retirés hier après que le procureur ait violé une énième fois le code de la procédure, précisément son article 278 qui interdit l'usage de tout moyen d'enregistrement de quelque nature que ce soit à l'audience. J’apprends qu’on vient de débarquer les détenus à nouveau devant notre clown de juge comme du bétail, va-t-il les jugés en absence de leurs avocats ? On verra la suite…..

Diko hanoune 

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