Les dix malheureux arrêtés
dans l’affaire du déguerpissement du bidonville côté hôpital Bouamatou ont nié
catégoriquement à plusieurs reprises toute implication des cadres
IRA-Mauritanie que le pouvoir a pris en otage depuis le 30 juin 2016. Ils
disent qu’ils n’ont jamais connu ni les rencontrés ni avoir entendu leurs noms
avant qu’ils ne se retrouvent dans le même box d’accusés à tort aujourd’hui. La
police terroriste du général les a torturés pour les obliger à signer des faux
procès verbaux qu’ils n’ont jamais lus.
Ils ont donné les noms deux
bras cassés dans cette sale besogne du docteur en blablalogie Saad Ould Louleid
qui a été exclu d’IRA à cause de son chauvinisme communautaire. Ils ont dit
avoir vu dans la Gazra Bouamatou deux individus fortement impliqués. Il s’agit
de : Cheikh Ould Mohamed et Hassane Ould Hahmoud. La traitrise retombe dans la
pleine gueule des menteurs policiers et leur objet volant Saad.
Le calame : « Les neuf habitants de
la gazra qui avaient quant à eux décidé de se présenter devant la Cour
ont plaidé non coupable, nié toute participation aux affrontements du 29 juin
et déclaré ne connaître aucun des 13 prévenus membres de IRA. En revanche, ils
ont indiqué pouvoir reconnaître un proche de Saad Ould Louleïd, un
transfuge de IRA. Ils ont fait part à la Cour des cas de torture dont ils
ont été victimes les poussant à signer des procès verbaux. Les 13
abolitionnistes, qui récusent les faits qui leur sont reprochés, n’ont
pas été auditionnés et sont restés dans le box des accusés. » lire
l’article complet : http://www.lecalame.info/?q=node/4364
On ne peut plus appeler cela
un procès mais plutôt la loi du plus fort qui écrase des citoyens. La police et
leur procureur de mensonges arrachent la parole au juge, aux avocats de la
défense et aux accusés. Un policier va jusqu’à mettre un avocat parterre pour
lui couper la parole lors de son plaidoyer sans que le juge ne pipe un mot.
Le juge est appelé à chaque
fois dans un coin comme un caniche qu’on abreuve les mensonges de l’état, pour
se concerter avec le procureur nous dit-on. Tout un cinéma qui montre des
incompétents arrogants par complexe au sommet de nos institutions, c’est l’état
qui dicte au clown « juge » ce qu’il doit faire. Qu’il y ait condamnation où
non, l’état a déjà perdu toute crédibilité, c’est la honte de cette république
islamique tenue en otage, malmenée par des petits incompétents voyous.
Diko Hanoune
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