Un procès marqué par la répression des amis et parents des détenus venus assister.
Ils ya sept personnes qui ont eu des
fractures soit à la jambe ou au bras. Un procès marqué par des vices de formes:
1er vice: c'est la partie plaignante qui à menée l'enquête. 2eme vice: Le juge
d'instruction n'a pas été saisi. 3eme vice: les procès verbaux n'ont pas été signés
par un commissaire de police. 4eme vice: Ils ont mentionné que nos amis ont été
pris en flagrant délit or que tous les détenus ont été arrêtés soit chez eux ou
leur lieux de travail.
En principe tous ces vices de forme provoquent
l'annulation du dossier. Mais notre fameux juge avec la complicité du procureur
a dit clairement qu'il sait que ces vices de forme annulent le procès, mais
qu'il ne le fait pas. Alors le procès suit son cours. Les détenus habitant du
squat sont passés devant la barre, ils ont tous dit qu'ils n'ont jamais vu nos
amis (les détenus). Le lundi 15 aout 2016, nos amis sont tous passés devant la
barre.
Ils ont été à la hauteur, ont fait des
allégations comme quoi ils ont été torturés lors de leur séquestration (pendant
12jours) par 9 personnes (entre commissaires de police, brigadiers et agents).
Les noms ont été cités. Les avocats de la défense ont dressée une plainte
contre ces tortures et l'ont déposé auprès du juge qui l’a accepté. Le lendemain
matin le juge s'est désengagé, il a remis la plainte aux avocats, il a fait
savoir que cela ne relève pas de sa compétence.
Le juge a alors fait venir le propriétaire du
squat devant la barre. Il a lu le soi-disant procès verbal. Il est mentionné
dans ce procès-verbal que le propriétaire du squat porte plainte contre les
militants d’IRA. Le monsieur a réagi en disant qu'il n’a jamais porté plainte
contre quiconque. Il a ensuite dit: " j'entretiens de bonnes relations
avec les habitants du squat. Je leur ai proposé 12 millions, j'ai donc donné
une avancer de 6 millions. Je devais donner le reste une fois qu'ils quittent
après le mois béni du ramadan. À ma grande surprise, un jour l'état utilise la
force pour déguerpir ces pauvres gens. C'est vraiment horrible!"
Ce témoignage est sans effet pour notre tribunal. Au demeurant, ils ont voulu faire projeter une vidéo qui selon eux prouve l'implication de nos amis dans les affrontements du squat. Or, cela est contraire au code de procédure notamment son article 278. Ils ont insisté et ce geste a provoqué le retrait de nos avocats.
Je rappelle que cette vidéo montre seulement les dégâts et non les personnes en action. Aucune personne arrêtée ne figure dans cette vidéo. Hier, le procureur requiert une peine de 20 ans. Aujourd'hui, le juge prononce une peine de 15 ans pour 4 détenus et le reste 10 ans.
Ce procureur et ce juge même s'ils sont racistes doivent faire la différence entre une contravention, un délit et une peine.
La lutte
continue, IRA reste et restera fort et combatif!!!
Abdou
Babou / Militant IRA via facebook
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