La Coordination de la Jeunesse Haratine( CJHM)
Lettre N°2 adressée aux organisations des droits de l’homme et de la société civile, pour demander la légalité et la justice.
A,
Monsieur le Secrétaire Générale des Nations unis Bankimoon
Au nom de la communauté haratine, nous portons à votre auguste personnalité ce qui suit:
Le
ciblage de la communauté haratine majoritaire à travers les vendeuses
de tabac, les brasseuses de couscous les vendeuses de légumes, les
dockers, les charretiers, les âniers, et les vendeurs ambulants, n’est
pas un fait du hasard comme le veut la campagne
propagandiste des outils d’information nationaux du système racial, et
ethniciste; l’objectif essentiel n’est autre chose que l’exécution d’un
plan d’exclusion fort ancien dont les jalons sont posés depuis la
création de l’état mauritanien, en vue de maintenir les haratine au bas
de l’échelle socialement, culturellement , politiquement et
économiquement pour que ces derniers ne rattrapent pas le retard
accusé o combien douloureux. La politique intentionnée de tous
les pouvoirs qui se sont succédés de n’accorder aucune autorisation
Import-export, de bureau de change, de banque; l’expropriation des
terrains par des anciens ministres, officiers supérieurs pour les
transformer en stations services ou marchés. Cette exclusion et
marginalisation qui dépasse de loin le systéme ségrégationniste Sud Africain, dénotant une intention manifeste de l’exécution d’un plan minutieux contre les haratines par les systéme Beydano-berbere que la Mauritanie a connu, ce plan s’exécute lentement avec une intelligence pointue dont l’objectif est l’écrasement de l’élite
Haratine à travers une campagne aboutissant à
leur soumission et manque de crédibilité par des calomnies et paroles
obscènes, souvent cette élite finit en prison , au cimetière ou au renoncement à la lutte du fait de
la précarité ou d’absence des moyens leur permettant de continuer le
refus et la résistance. Cette cruauté arrive parfois même
à l’élimination physique des intellectuels Haratine, comme s’est arrivé au génie Mathématicien Sidi Ould Jaber qui devait préparé son agrégat et qui fut froidement assassiné par les renseignements Beydano-berbere en 1981 en Tunisie et le physicien Bilal ould Youssouf, d’autre sont mis en prison torturés jusqu'à la mort, tels que le docteur Agronome sortant des Universités Américaines Sidi Fall Mohamed Tayvour, , le brillant étudiant Hneydh Aidara ; pour
la génération postindépendance on peut citer l’expert économiste
véritable moteur de croissance des PROCAPECs Ahmed ould khattri, le militant droitl’hommiste président d’initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) Monsieur Biram Dah Ould Abeid, qui ont croupis dans
les geôles du système raciale et l’ingénieur Sidi ould Mouloud qui l’est
toujours. Dans l’appareil sécuritaire, on peut énumérer beaucoup de
victime du racisme d’état à titre d’exemple, le colonnel Amed Saw, et le lieutenant Abdalahi ould Mohamed Ould Youssouf prématurément mis à la retraite, le colonel Baby Housseynou qui a échappé à une tentative d’assassinat ce qui l’a amener à fuir en France, le colonel Sidi Mohamed ould Beylil, le colonel Elhadi ould Sedikh etc…. ; les raisons de ces injustices c’est qu’ils sont des haratines manifestant des estimes pour leurs cousins de race noirs. L’échelle
sociale
sur la quelle s’est institué l’Etat mauritanien, encouragé par les
chefs des tribus, les personnalités jurisconsultes sortant des mahadras
conservatyrices et l’assabiya Beydano-berbères du fait de leur ignorance des sacrés célestes et leur interprétations fallacieuses et l’explication des versets coraniques pour préserver leurs intérêts sociaux, politiques et économiques à
créer une société nivelée fondée sur la classe. Cette marginalisation
des haratines et l’appropriation du pouvoir par la communauté
Beydano-berbére ont contribué à cette situation de précarité des
haratine et leur privation de tous leurs droits civiques de la même
manière dont se pratiquait la discrimination au Soudan contre nos
cousins de race Darfouri. La communauté
haratine convaincue que les droits s’arrachent et ne s’offrent pas est
plus que jamais prête à payer le prix dans un cadre juridique lui
garantissant la légalité et la justice spoliées depuis plus de 50 années passées et ceci
même au prix du sacrifice physique. Les élections nous ont montré que
les réactionnaires ne sont pas prêts à nous accorder les destinées de ce
pays ; ce qui est démontré par les élections 2009-2010 quant beaucoup
de Beydane ont abandonné cour de route le candidat haratin Messaoud ould
boulkheir parce qu’il est descendant d’esclave, ce qu’il a attesté dans
plus d’une interview. La communauté haratine éprise de justice au cas
où elle aura les destinés de ce pays est disposée
à travailler avec tous les partenaires
dans l’application de l’Etat de droit,la promotion de la démocratie et
la justice entre tous les citoyens loin sa couleur et de son
appartenance politique, car la citoyenneté est le soubassement de la
cohésion sociale. Les crimes civiques et morale (d’appauvrissement, d’exclusion, et de marginalisation) dont sont victimes les haratines ne
sont plus supportables, ces forfaits atteignent même parfois le segment
berbère radical qui sont poussés à l’exil ou mis en prison ( l’ex
commissaire aux Droits de l’homme) Mohamed lemeine ould Dadde, Jemal
Ould Yessa , Mohamed Oul ebnou, l’onusien Ahmed ould Abdalah, Mohamed
Elmoukhtar Chinkhuity etc…..ce qui a amené la nouvelle génération
haratine à collaborer avec ces derniers d’attaches pragmatiques et libérales,
de culture occidentale égalitaire leur
permettant de vivres avec les haratine et les négro-mauritaniens ; ces
progressistes finissent souvent en prison dont le cas de Ould Dadde est
le lus probant ou lancé dans les oubliettes comme l’ancien ministre
Moustapha ould AEbeidrahmane. Cette politique de précarité, de
souffrance et d’emprisonnement des haratines est planifiée pour que les
générations montantes soient altérés dans leur élan comme s’est arrivé à
feu Sidi fall, l’expert Ahmed ould Khatri, Sidi ould mouloud, et
le militant droit l’hommiste Biram dah Abeid, licenciés de leur travail
et privés de leur salaires au point de ne plus pouvoir prendre en
charge la scolarité de leur enfants ; de ce fait nous demandons aux
partenaires
internationaux le soutien dans notre noble cause pour l’obtention de nos droits :
1- Nous
aider à ce que les enfants hratins soient renforcés dans leurs
capacités dans tous les appareils à travers des formations à l’étrangers
afin qu’ils accèdent à des grades supérieurs dans l’armée dont ils sont
majoritaires mais qui sont complètement exclus du commandement
notamment dans l’armée de terre ,de l’air et de la marine, et le peu qui s’y trouve sont victime d’une politique de midage (retraites anticipées) dont sont victimes des anciens hratins de
l’armé
2-
la politique d’une discrimination positive dans l’école Polytechnique
militaire et dans des spécialités comme la mécanique, l’électricité et
l’électronique.
3- la création des projets de développement dans les Adwabas en partenariat avec la société civile, et le développement des centres de vulgarisation ;
4- Du fait de notre privation des médias aussi bien publics que privée, dont l’exemple lu plus éloquent est que sur les 4 télévisions et les 4 radios privées sont toutes possédées par la communauté minoritaire Beydano-Bérbere ; nous
vous demandons de nous former des cadres hratin dans le domaine de la
presse et de nous financer des télévisions et des radios Privées
. Ampliation:
*- Le SG des nations Unis,
*- Les Ambassades occidentales,
*- Les organisations et Les Commissariats des droits de L’hommes
Nouakchott, le 24-12-2012
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