Biladi - Il est clair
que le gouvernement de Moulay Ould Mohamed Laghdhaf ne souhaite plus se
mouiller dans la communication, jusque-là, calamiteuse, sur la santé du
président de la République et son séjour parisien. Depuis, la sortie du
fameux discours, frisant le funeste, attribué, à l’occasion de la fête
du sacrifice, à Mohamed Ould Abdel Aziz, les médias publics, sont,
désormais tenus à l’écart des
facéties communicationnelles de l’ambassadeur à Paris, Mohamed Mahmoud
Ould Brahim Khlil.
On ne sait pas quelle force serait
derrière la reprise en main par les autorités, ici présentes, à
Nouakchott des institutions de la presse publique ? On parle du général
Ghazouani qui aurait libéré les médias publics du joug de l’ambassadeur à
Paris. Même la sortie de l’hôpital Percy annoncée, à Reuters, par le
conseiller communication du président de la République, Rassoul Ould
Khal, n’a jamais été considérée, ni par l’agence mauritanienne
d’informations, ni par la radio, ni par la télévision publiques.
Il paraît même que la dernière photo du
président de la République en compagnie de son médecin traitant a été
transmise aux sites d’informations privées par Ahmedou Ould Mohamed Ould
Abdel Aziz, sans que Ould Brahim Khlil le sache. Il aurait découvert
cette photo, comme tous les mauritaniens, sur les sites d’informations.
Et, se serait accouru pour surfer sur un événement dont il ignore,
copieusement, l’origine. Et, il s’est même, pour faire semblant qu’il
est encore au cœur de la chose, permis de donner des déclarations à
certains site pour attester l’authenticité d’une affaire qui l’échappe
et à laquelle on ne souhaitait pas l’associer.
C’est pour dire que le cercle autour du président se rétrécit, d’une certaine manière. Une volonté, peut-être, pour mieux maîtriser l’information et éviter le maximum de bruits négatifs.
C’est pour dire que le cercle autour du président se rétrécit, d’une certaine manière. Une volonté, peut-être, pour mieux maîtriser l’information et éviter le maximum de bruits négatifs.
Il faut aussi dire que la maladie de
Mohamed Ould Abdel Aziz a donné libre court à la manifestation apparente
d’une lutte intestine au sein des hautes sphères. Le général Ould Hadi,
un peu à la touche, depuis sa disgrâce, aurait commandité des papiers
calomnieux, sur rimsf.com (site proche du général, en déchéance ) à
l’égard de Kemal Ould Mohamedou, cousin du président de la République,
représentant du groupe pétrolier, Tull-Oil, et Feil Ould Lehah, proche
parent du président.
On s’entretue et on s’entre-déchire, au
sein des sphères politico économiques proches de Mohamed Ould Abdel
Aziz. A chacun son ennemi qu’il espère anéantir jusqu’au dernier
souffle.
Par ailleurs, des jeunes activistes sur
les réseaux sociaux ont déjà établi une liste d’oligarques civils et
militaires qui, selon eux, ont pillé le pays sous le règne de Mohamed
Ould Abdel Aziz. ‘’Quelle que soit l’issue de la crise de l’absence
présidentielle, les responsables du pillage des ressources, doivent non
seulement restituer à la collectivité ses bien, mais doivent
impérativement être jugés, souligne l’un d’eux sur son profil.’’
‘’N’est-ce pas, Mohamed Ould Abdel Aziz aimait bien dire qu’il lutte
contre la gabegie ? Eh bien la lutte continue surenchérit un autre !’’
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