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mercredi 28 novembre 2012

28 Nov : le tombeau de nos frères martyrs



Du jour de la joie au jour du deuil
Qui sommes nous pour fermer les yeux face à l’injustice et la barbarie qui règne en Mauritanie. Comment admettre que des criminels et des bourreaux coulaient une belle vie après avoir rendu celle des autres infernal par le fait d’avoir torturer, tué, et pendus, des êtres humains comme de la betaille.
De toutes ces atrocités, celles des braves soldats dignes fils de la nation pendue à inal, nous, écœure et nous révolte au fond de notre âme. Comment accepter que des êtres humains qui n’ont rien fait soit emmené à l’abattoir comme des animaux d’abatage. Nous ne pouvons accepter et réaliser qu’une telle atrocité soit commise sans que les criminels ne soient punis par le châtiment qu’ils méritent.
Toute communauté qui se couche meurt et c’est ce qui risque d’arriver à la notre, si nous ne faisons rien pour palier à ce fatalisme à l’esprit mauritanien. Ces actes révèlent l’esprit profanateur des officiers de l’armée mauritanienne, qui ont commis ces crimes abominables dont aucun être humain bon et juste ne tolérerait.
Au de la de tout, la situation est amère. Ces hommes sans états d’âmes ont taché le jour de l’indépendance du pays. Un jour à l’image de l’ensemble des jours de la célébration d’indépendance de toutes les nations africaines, je pense à ces leadeurs hommes politiques africains qui ont sacrifié leur vie au nom de leurs patries. Un jour qui a été conquis par le sang et le sacrifice par de braves hommes qui se sont battus corps et âmes à l’honneur du territoire, de ceux qui sont digne d’y appartenir, la terre bénie et aimée tant par son histoire sa littérature, et sa poésie. Malheur à ces malheureux indignes, décorer par de fausses décorations souillées de déshonneur (décoration de la honte), qui gagnent leurs vies sur le dos de leurs communautés. Aujourd’hui le pays est dans une situation délicate entre la fête de l’indépendance et le jour du deuil, causé par l’assassinat de jeunes soldats regros mauritaniens en guise de sacrifice pour ce jour bienheureux ou tout le pays célèbre la liberté d’exister en tant que nation libre et indépendante du joug du colonisateur.
Ces psychopathes nationalistes et racistes n’ont trouvé rien d’autre que d’expérimenter leurs barbaries en choisissant comme au loto les têtes de vingt huit soldats noirs emprisonné à tort pour de fausses accusations, dans le seul but d’éradiquer la race noire du pays. Supposons que les charges retenues contre les détenus soient avérer ou prouver, est ce une raison de les exécuter sans sentence et sans jugement. Le plus dur et le plus inacceptable dans ce cauchemar digne d’un film d’horreur, devenu un enfer pour les bons esprits épris de justice est le fait que les coulent de vies heureuses sans être inquiet de rien. C’est un acte de mécréance dont ont fait preuve les criminels, en ayant enterré les soldats de confessions musulmanes sans les rites funéraires, souhaan’Allah. Des parents pleurent jour et nuit leurs fils tués sans qu’ils ne puissent les enterrer et honorer leur tombeau. Savez vous l’angoisse que cela fait de vivre avec l’idée que le fils bien aimer assassiner juste pour la couleur de sa peau est couché quelque part loin du village natal et du cimetière dans lequel, ceux des générations précédente de la lignée sont enterrés.
Ils rétorquent (les corrompus du système Taya) à travers les mas medias, et les instances hégémoniques, la nécessité de s’unir et de former une unité nationale, hors qu’une plaie qui n’est pas guéri des blessures du passé est remuée, par des injustices et des discriminations chaque jour que Dieu fait. J’ai envie de dire que l’histoire se répète. Toujours les mêmes bêtises, les mêmes faits et gestes qui se répètent et se défilent quotidiennement dans le pays de mille et un assassin. Seul un insensé, un corrompu, un vendu, peut passer sous silence face à cette situation infernale et désolante, qui ne cesse de meurtrir et de violenter la jeunesse negro mauritanienne assoiffée de justice et d’équité. Tous les analystes et journalistes de tout bord réuni pour faire une analyse approfondie du pays ne dirons de meilleure choses que celles ci « tant que les bourreaux ne sont pas arrêter et juger, il n’y aura aucune paix aucune unité nationale. Le pays est dressé sur le mensonge et l’hypocrisie, entretenue par l’arbitrage et le clientélisme, qui fragilise tout consensus et tout compromis pour la réconciliation.
En effet pour qu’il y ait réconciliation, il faut d’abord qu’il y ait justice et réparation ». Non à l’oubli et oui au deuil et au devoir de mémoire de nos victimes que nos Manma pleurent jour et nuit. Pleurer ne signifie pas faire tomber des larmes des yeux, combien d’hommes pleurent au fond de leurs âmes meurtries, sans une moindre gouttelette de larmes ne tombent sur leurs joues. Nos mamans pleurent au fond de leurs âmes, ses jeunes pendus à la fleur de l’âge partis servir la Nation. Dites moi quelle mission plus digne que d’être un soldat pour servir son pays et protéger le peuple. Nos frères ont été récompensé par une corde autour du coud. Nous avons tous des gorges serrées et le souffle coupé en nous remémorant ce jour ou la dignité et l’honneur de toute une communauté à été bafoué.
Nous la nouvelle jeune génération consciente du pays refusons le système étatique imposé chez nous. Nous ne nous reconnaissons pas dans un état tortionnaire, ou l’impunité et l’injustice pousse comme de la mauvaise herbe empoisonnée, empoisonnant les fondements de la république baser sur le mérite et la compétence et non sur la couleur de la peau et d’accointance.
Nous réclamons notre droit dans ce pays a être reconnu comme des fils de la nation en tant que bon citoyen respectant les lois et les valeurs républicaines, nous sommes prêts à y déployer tous les moyens nécessaires pour y parvenir.
Nous ne voulons pas de ce jour maudit (célébration du 28 nov) par la mécréance et la barbarie des racistes qui ont souillé cette journée mémorable devenu le tombeau de nos frères martyrs.
Malheur à ceux qui manifestent leurs joies ce jour La !!!!!!!!
Dia Abdoulaye
Chercheur au sein de l’equipe de CERCE, anthropologie, Montpellier III
flere.fr

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