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dimanche 25 novembre 2012

Bienvenue à Leïla et Biram Ould Dah Abeid à Marseille après leur libération des prisons mauritaniennes

  

Libéré le 3 septembre, Biram Ould Dah Abeid accompagné de sa femme Leila seront accueillis à Marseille dans la Maison d’Amnesty international – 159 bd de la Libération Marseille (1er) le 22 Novembre à 19h

Leur présence témoignera du tribut payé par les défenseurs de l’abolition de l’esclavage en Mauritanie et particulièrement par Leïla et Biram.
Sa libération, ainsi que celle de dix autres détenus, s’est effectuée grâce à l’action diplomatique probable de membres de l’Union européenne mais certainement aussi grâce à l’appui des campagnes de signatures lancées par diverses associations qui, en Europe, soutiennent leur lutte : en Italie, en Allemagne et en France. Ces associations les accueilleront aussi à Paris, puis ils séjourneront quelques jours en Provence, du 19 au 23 Novembre.
Après Nice et St Raphaël, ils participeront à l’émission hebdomadaire de Radio-Galère (88.4) « Un peu de dignité », le 21 Novembre de 13 à 14h. Ils seront présents à la faculté de droit d’Aix en fin d’après-midi.
Rappelons qu’à la suite d’un prêche public en Mauritanie encourageant l’esclavage, les pages d’ouvrages religieux interprétant le Coran pour justifier l’esclavage, plus précisément la traite des Noirs furent autodafées. Avec deux autres personnes, Biram fut emprisonné le 28 avril 2012 ; d’autres arrestations ont suivi.
Ces ouvrages élaborés au cours du Moyen âge musulman sont toujours la référence en Mauritanie, alors que la Mauritanie est membre de l’ONU depuis 1961, que l’esclavage est contraire au préambule de la Charte des Nations Unies signée en 1945, au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) ratifié par la Mauritanie.
En réalité l’IRA (Initiative Résurgence pour l’abolition de l’esclavage) lutte non seulement contre l’injustice et pour la dignité humaine mais aussi contre un Etat qui viole les lois anti-esclavagistes votées par son Parlement.
Biram et Leïla pourront de vive voix exposer les raisons qui les ont conduits, malgré leur pratique et leur foi coraniques, aux actes qu’ils accomplissent et mettront en perspective, durant cette soirée, les accusations dont font objet les militants pour l’abolition de l’esclavage.

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