Pauvres mauritaniens ! Une fois
encore on fera croire à l’opinion que les Journées portes ouvertes sur les
droits de l’homme organisées par la commission nationale des droits de l’homme à Genève ont été couronnées d’un éclatant succès, alors que la
réalité prouve tout à fait le contraire, condamnant les auteurs du fiasco à
chercher à tout prix un bouc émissaire pour le rendre responsable de l’échec de
cet événement qui a couté d’énormes sous à l’Etat sans donner de résultat
positif.
Fort heureusement, l’opinion est
désormais édifiée sur ces journées ratées sur les droits de l’homme, portant
davantage d’intérêts pour savoir plus sur les non dits de ce forfait notamment
les personnalités qui sont derrière cette mascarade.
Selon des confrères qui ont l’œil vigilant sur cet événement,
la fameuse journée sur les droits de l'homme en Mauritanie qui s'est tenue à
Genève en Suisse le 25 septembre dernier a été un échec quasi complet,
indiquant auprès de nombreux participants que le succès d'audience largement médiatisé n’était qu’un leurre destiné
à entériner « le blanchiment d’argent autour de l’opération qui fut
rondement et surtout rentablement menée par l’ambassadeur Cheikh Ahmed ould
Zahaf et le tout puissant commissaire des droits de l’homme ». Et d’ajouter que la république devrait tout au moins
ouvrir une enquête sur les circonstances dans lesquelles l’argent public a été
dilapidé en onéreux billets d’avions, frais de missions, prises en charge et
autres lourdes dépenses, pour se retrouver face à un auditoire ennuyé d’une
vingtaine de personnes sans aucune ONG ou personnalité importante, à part les
ambassadeurs de la sous-région que l’on peut rencontrer à Nouakchott à moindre
frais pour la République.
Cette longue journée a été une première dans le registre des gaffes, unique
en son genre. Selon des observateurs avertis jamais un État n’a organisé une
manifestation similaire aux Nations Unies. Sur le fonds, excepté les exposés de
l’Anair et de la commission des droits de l’homme qui étaient d'un niveau
respectable, les autres interventions étaient d’une platitude déconcertante. Au
niveau de la participation, les ONG nationales qui auraient dues être en flèche
dans cet exercice ont peiné à avoir voix au chapitre, les jugeant curieusement
encombrants. La parole leur a été difficilement accordée pour leur être retirée
aussitôt.
Nous apprenons aujourd’hui de sources dignes de foi que les principaux responsables de cette supercherie sont en train de
maquiller leur forfait en faisant porter la responsabilité de l’échec sans
appel (qu’ils nient pourtant), à un diplomate négro-mauritanien en poste à
Genève, un diplomate connu pour son patriotisme et réputé pour sa compétence.
Si tant est que le succès qu’ils clament est tangible pourquoi besogner à
sacrifier quelqu’un ! C’est bien là un aveu d’échec.
Faire porter le chapeau à une personne innocente, pour éviter d’avoir à
prendre ses propres responsabilités soi-même ou l'accuser d'une faute grave
pour nuire à sa réputation, tout cela est évidemment trop simple. Mais nous
savons qu'"une injustice faite à un seul est une menace faite à
tous". Donc, en pareilles circonstances, l’État doit être juste, faire la
lumière sans état d’âme avant de sévir sans concession et ce d’autant que des
nouvelles récurrentes, peu rassurantes, voire troublantes nous proviennent de
plus en plus nombreuses de notre ambassade à Genève où la gestion des deniers
publics reste nostalgique de l’ère gabegique de Taya et où on est loin de
l’exemplarité escomptée.
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