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vendredi 6 décembre 2013

Le Lauréat du prix de Weimar droits de l'homme 2011 obtient une importante distinction de l'Organisation des Nations Unies.



 
COMMUNIQUÉ DE PRESSE                                        Goettingen , 6 décembre 2013

Le Lauréat du prix de Weimar droits de l'homme 2011 obtient une importante distinction de l'Organisation des Nations Unies.

Le Prix ​​des Droits de l'Homme  des Nations Unies décerné au combattant de l’esclavage: "une journée d'espoir pour tous les esclaves en Mauritanie! "

La Société pour les peuples menacés (SPM ) célèbre la décision des Nations Unies d'attribuer le prix droits de l' homme de l'ONU 2013 au mauritanien Biram Dah Abeid comme un « grand succès pour les  courageux anti-esclavagistes en Mauritanie». Le lauréat a été proposé par la SPM  pour ce prix qui sera remis par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, le 10 Décembre,  lors d’une cérémonie à l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies. Le prix des Droits de l'Homme est décerné tous les cinq ans et cette année six personnalités le recevront. «C'est une journée d'espoir pour tous les esclaves en Mauritanie», déclare Ulrich Delius, responsable pour l'Afrique, à Göttingen ce vendredi. «Jamais la lutte contre l'un des pires crimes contre l'humanité n’a obtenu autant d'attention et de reconnaissance ». Biram Dah Abeid a été honoré à l'échelle internationale pour son travail en faveur des droits de l’homme pour la première fois de la ville de Weimar, qui lui a décerné  en 2011 son prix de droits de l'homme. «Le prix de l'Organisation des Nations Unies est également une énorme reconnaissance et la confirmation pour la ville de Weimar et son Prix des droits de l’homme. Par son prix, Weimar a eu le courage d’honorer l’engagement extraordinaire de ce combattant contre l’esclavage en Mauritanie, jusque-là inconnu internationalement »  a déclaré Delius.

«Le prix de Weimar des droits de l'homme a joué un rôle dans la protection du militant des droits humains contre les attaques de la part des esclavagistes et leurs sbires dans la police et la justice. Même lorsqu’on a essayé de criminaliser Biram Dah Abeid et l’obliger au silence, ce premier prix a été son salut», a déclaré Delius. «Pour cela donc, le gouvernement fédéral allemand et d'autres gouvernements se sont engagés pour sa libération. En été 2012, nous avons été très inquiets pour la vie de Biram: Il devait être envoyé en prison pour des décennies après une manifestation non autorisée. Finalement Biram Dah Abeid a été libéré, en Septembre 2012, après quatre mois de prison dans des conditions effroyables. Jusqu’aujourd'hui, les autorités Mauritaniennes refusent la reconnaissance officielle pour le mouvement IRA (Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste) comme une organisation de défense des droits de l'homme.

On estime qu'il y a encore environ 500.000 personnes en Mauritanie qui vivent comme esclaves. Pour démontrer comment les autorités, la police et la justice là-bas empêchent l’application efficace des lois contre l'esclavage, la SPM a publié aujourd'hui un nouveau rapport sur la situation des droits de l’homme en Mauritanie ou les cas avérés d’esclavage y sont documentés. Dans ce rapport complet de 36 pages, il y a 26 cas de plaintes déclarées et déposées devant la justice par des esclves contre leurs maitres, depuis la promulgation en 2007 de la loi criminalisant l’esclavage2007, ou ils demandent  la punition des esclavagistes.  Mais la police refuse d'accepter les plaintes, le procureur  donne sciemment de faux renseignements et empêche les enquêtes et les tribunaux manipulent les accusations portées contre les esclavagistes.

Ulrich Delius ,  á contacter sur  le Tel 0160 / 95671403

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