Initiative
pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA)
Les ONG de
droits de l'homme, les chancelleries occidentales et l'Union Européenne
félicitent Biram
L'Initiative
pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) a participé à une
rencontre qui s'est tenue hier, 10 décembre, au siège nouakchottois de l'Union
Européenne à l'occasion de la Journée Internationale des Droits de l'Homme.
l'IRA était représentée à cette rencontre par son vice président, Brahim Bilal RAMDHANE
La
réunion, que présidait l'Ambassadeur de l'Union Européenne (UE), a vu la
participation de l'Ambassadeur de France, celui du Royaume d'Espagne, du Chargé
d'Affaires de l'Allemagne ainsi que des représentants de nombre d'organisations
de la société civile ayant pignon sur rue à Nouakchott (Sarr Mamadou, Boubacar
Ould Messaoud, Diabira Maaroufa, Emin Ould Abdellahi, Aminetou Mint EL
Mokhtar...).
Dans
son discours d'ouverture, l'Ambassadeur de l'UE a tenu à souligner l'importance
des combats menés par Biram Ould Dah Ould Abeid et son organisation, IRA,
contre l'esclavage. Il a adressé, par la même occasion, ses vives
félicitations, au nom de l'UE, au président d'IRA pour l'obtention du Prix de
l'ONU 2013 des droits de l'homme. L'ensemble des autres diplomates présents ont
emboîté le pas à l'Ambassadeur de l'UE. Prenant la parole, l'Ambassadeur de
France a précisé qu'il avait adressé personnellement un message de félicitation
à Ould Abeid dès l'attribution du Prix.
A
leur tour, les dirigeants des ONG de la société civile n'ont pas manqué de
féliciter le Lauréat. Pour le président de SOS-Esclaves, Boubacar Ould
Messaoud, la cabale de la présidente de la Commission Nationale des Droits de
l'Homme (CNDH), Madame Irabbiha Mint Abdel Wedoud, et sa mobilisation d'une
collection d'ONG fictives et tarifées pour dénoncer l'attribution du Prix à
Ould Abeid frise le ridicule. "C'est
un prix qui nous honore en tant que Mauritaniens, et nous demandons aux
instances internationales de réprouver le comportement de la présidente de la
CNDH", précise Ould Messaoud.
Prenant
la parole à son tour, le vice-président d'IRA remercie les Ambassadeurs pour
les félicitations adressé à l'Organisation et à son président. Il rappelle par
la suite que le Gouvernement continue à refuser la reconnaissance d'IRA et à
interdire le parti Radical pour une Action Globale (RAG). Il relate le cas de
l'esclave Noura Mint Aheymed et du sit-in des militants d'IRA qui a duré 3 mois
devant les bâtiments administratifs de Boutilimit pour finir par une marche
pédestre qui relia cette ville à Nouakchott (150 Km). Toutes ces actions en un
si peu de temps ont été menées pour obliger le gouvernement à appliquer la loi.
Pour Ould Bilal, il y a là un exemple d'activités de combat résolu et pacifique
qui ont été pour quelque chose dans le choix des instances onusiennes de
décerner le Prix au président d'IRA.
L'IRA,
tout en savourant la reconnaissance et la sympathie exprimée lors de cette
rencontre envers son président, tient:
1-
à exprimer ses vives remerciements à la
délégation de l'Union Européenne et aux Ambassadeurs des pays occidentaux pour
leur position compréhensive et encourageante vis-à-vis de ses combats et des
activités de son président notamment contre l'esclavage et le racisme en
Mauritanie;
2-
à signifier ses chaleureux remerciements aux représentants des organisations de
la société civile pour avoir défendu le président d'IRA dans le droit qui est
le sien de prétendre à de telles distinctions;
3-
à réitérer sa détermination à poursuivre le combat pacifique et civilisé pour
laver l'affront de l'esclavage qui entache la nation et l'Etat mauritaniens par
le rang qu'ils occupent sur l'échelle de l'infamie;
4-
à dénoncer la position de la Mauritanie officielle devant l'attribution de ce
prix au Président Biram, position guère plus reluisante que celle de la plupart
des organes de presse dite "libre" qui avaient choisi de relayer les
billevesées et élucubrations de Irabbiha Mint Abdel Weddoud plutôt que de nous
aider à rendre les Mauritaniens fiers que l'un des leurs ait été distingué de
la sorte;
5-
à s'insurger devant la mise à disposition des moyens de l'Etat pour convoyer
des bataillons de "Hratine de service", au frais du contribuable
mauritanien, répandre des mensonges et des calomnies contre celui, parmi les
leurs, que l'organisation des Nations a choisi d'honorer.
La
Commission de Communication Nouakchott le 11 décembre 2013
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