Aujourd'hui 2 décembre est la journée internationale pour l'abolition de l'esclavage. Le monde, par l'intermédiaire de l'Organisation des Nation Unies, réclame, lors de cette journée, que toutes les formes de servitudes soient abolies.
Cette année, l'avènement de cette journée revêt un caractère particulier. Notre pays a été marqué du seau de l'infamie par son classement, de la part de l'ONG australienne Walk Free, numéro un sur 162 pays pour ce qui est de la prévalence de l'esclavage.
Cela ne semble pas émouvoir ceux qui sont aux commandes de notre destinée. Bien au contraire, ces derniers s'évertuent à se voiler la face, nier les difficultés et mettre en prison tous ceux qui tiennent à les mettre devant leurs responsabilités.
Nous, militants des organisations anti-esclavagistes SOS-Esclaves , Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme(AMDH) et l’Association des Femmes Chefs de Familles (AFCF) tout en interpellant la conscience nationale et internationale, réitérons ce qui suit:
1- notre exigence à ce que la loi criminalisant l'esclavage soit appliquée dans toute sa rigueur et ce quel que soit l'accusé;
2- notre indignation devant l'impunité dont jouissent les féodaux esclavagistes dans notre pays. La dernière affaire en date, celle de Noura Mint Aheimed est là pour en être l'illustration la plus criante;
3- notre exigence de voir libérés les prisonniers incarcérés à la suite du sit-in de Boutilimit;
4- notre volonté de voir promulguer une loi portant réforme agraire et dont l'objectif sera de doter les populations déshéritées de lopins de terre arable;
5- notre condamnation de la marginalisation organisée des Hratine en Mauritanie et leur maintien dans l'ignorance et donc dans l'esclavage perpétuel; Cette marginalisation se manifestant à tous les échelons de la société mauritanienne.
Cette année, l'avènement de cette journée revêt un caractère particulier. Notre pays a été marqué du seau de l'infamie par son classement, de la part de l'ONG australienne Walk Free, numéro un sur 162 pays pour ce qui est de la prévalence de l'esclavage.
Cela ne semble pas émouvoir ceux qui sont aux commandes de notre destinée. Bien au contraire, ces derniers s'évertuent à se voiler la face, nier les difficultés et mettre en prison tous ceux qui tiennent à les mettre devant leurs responsabilités.
Nous, militants des organisations anti-esclavagistes SOS-Esclaves , Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme(AMDH) et l’Association des Femmes Chefs de Familles (AFCF) tout en interpellant la conscience nationale et internationale, réitérons ce qui suit:
1- notre exigence à ce que la loi criminalisant l'esclavage soit appliquée dans toute sa rigueur et ce quel que soit l'accusé;
2- notre indignation devant l'impunité dont jouissent les féodaux esclavagistes dans notre pays. La dernière affaire en date, celle de Noura Mint Aheimed est là pour en être l'illustration la plus criante;
3- notre exigence de voir libérés les prisonniers incarcérés à la suite du sit-in de Boutilimit;
4- notre volonté de voir promulguer une loi portant réforme agraire et dont l'objectif sera de doter les populations déshéritées de lopins de terre arable;
5- notre condamnation de la marginalisation organisée des Hratine en Mauritanie et leur maintien dans l'ignorance et donc dans l'esclavage perpétuel; Cette marginalisation se manifestant à tous les échelons de la société mauritanienne.
ADMH - AFCF - IRA - SOS Esclaves
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