Aziz paye cher d’avoir nourri et engraissé la
confrérie des médiocres : bilan Birame a gagné définitivement la
communication internationale en recevant le prix des droits de l’homme de l’ONU.
Désormais après la réputation désormais mondiale de la Mauritanie comme terre
de l’esclavage par excellence, comment le pouvoir de Nouakchott et sa confrérie
de oulémas peuvent-ils encore traiter Birame de démon ou ne pas vouloir le
prendre au sérieux ?
C’est terminé… Que le pouvoir le veuille ou non,
Birame a une dimension internationale en matière de lutte pour les droits de
l’homme particulièrement la lutte contre l’esclavage qu’aucun leader de la
place ne pouvait même espérer : Messoud keunt vem… Désormais,
comment le pouvoir peut-il justifier qu’il refuse de reconnaître l’IRA ou son
parti le RAG sans donner raison à Birame qui se présente en victime ?
La politique du pouvoir face à Birame et son IRA fut
d’abord l’indifférence par mépris, puis la prison pour briser, puis la
corruption des membres de l’IRA pour qu’ils le quittent, puis la fausse
indifférence en le laissant circuler et dire ce qu’il veut. Pendant ce temps,
le pouvoir déléguait des bras cassés à l’étranger et sur les ondes nationales
pour rabâcher les mêmes stériles litanies.
C’est l’heure de la facture. Aziz n’a plus aucun
moyen de laver la nation mauritanienne de sa réputation d’état
esclavagiste ; quant à son indifférence face à Birame, elle est devenue
ridicule. Ne reste au pouvoir qu’à continuer à espérer continuer à gagner la
communication intérieure qui consiste à ce que le discours de Birame ne pénètre
pas les oreilles des hratines : ce combat-là est pour l’instant plus ou
moins gagné mais pour combien de temps ? Certains songent à liquider
Birame ou le faire liquider par un fanatique, mais l’occasion fut ratée avec
l’affaire de l’autodafé car un seul Alem s’est levé à temps pour dire que non
seulement ces ouvrages n’ont rien de sacré mais en plus brûler ce genre
d’ouvrage est coutumier en islam où certains oulémas détruisent ainsi leurs
œuvres quand ils estiment que les disciples pourraient en faire mauvais
usage ; le feu étant alors purificateur…
Birame est lancé et toucher à lui, c’est lui donner
raison. Il ne manque à Birame que de meilleurs conseillers pour qu’il arrête de
vouloir faire un front noir contre les maures en oubliant que la société
négro-mauritanienne est tout aussi féodale, pour commencer à rassembler bien
plus largement car comme en Afrique du Sud, tôt ou tard un parti du H Power
verra le jour où l’élite se dira que face à ce système plus puissant que jamais
rassemblant le pire de tous, seul un mouvement H pourra avoir la force de la
menace pour inquiéter et renverser le pouvoir.
En effet, face à ce pouvoir militaire tout puissant
qui devient comme un petit royaume avec ses privilégiés de clan en clan et père
en fils, face à la faillite de l’opposition traditionnelle, il faut craindre
que deux seules forces puissent renverser la situation : les hratines ou
les islamistes. Les islamistes ayant la faiblesse qu’ils subiront le sort
de leurs semblables politiques face aux armées arabos du coin quand les
hratines qui se lèveraient manipulés par une élite multiculturelle
jusqueboutiste et désespérée seraient les seuls qui à terme pourraient tout
changer.
Mais le prix à payer sera terrible car les hratines
qui oseront sérieusement songer à cela subiront le sort des négro-mauritaniens
qui y ont pensé avant eux. Il y aura des massacres comme partout dans le
monde quand se lève un tel mouvement. Mais on n’arrête pas sinon le progrès du
moins l’Histoire et il faut croire que si la situation de la Mauritanie a
engendré des Aziz, elle ne peut qu’engendrer des Birame même si côté
islamistes, il n’y a pas encore un mollah de cette trempe mais pour combien de
temps encore car là encore, seul un mollah hartani saura lever les foules car
chacun sait désormais que l’islam via la langue arabe fut la chasse gardée
d’une élite pour mieux enfumer la base sinon comment comprendre qu’on ait tant
justifié l’esclavage par l’islam chez nous où toutes les études prouvent que
les marabouts furent souvent les plus grands marchands d’esclaves ?
Reste une autre possibilité pour en
finir avec Birame, c’est réussir à le corrompre car alors l’exemple sera tué
dans l’élan pour longtemps car ce qui manque le plus chez nous c’est la
crédibilité dans les convictions et la constance dans le combat...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire