L'un de vous, des plus démunis, d'origine la plus
modeste, illettré mais ayant cotoyé les plus illustres d'entre vous, me téléphone,
au milieu de cette journée et à ses frais, des voeux de bonne fête pour les
miens et moi. L'anniversaire de l'indépendance de la République Islamique de
Mauritanie, votre pays, est donc aussi ma fête et c'est d'ailleurs vrai.
Merci à lui pour tous.
Je ne peux mieux vous adresser mes propres voeux - en
cette période si ambigüe et si pauvre de repères et de références - qu'en
joignant à la présente la mise au net de dépêches de l'ambassade de France à
Nouakchott, racontant pour Paris ces mois fondateurs. Par prochain courriel, je
continuerai la série qui s'arrête ici, en pièce jointe, à la mi-Juillet
1961. Publiées hebdomadairement par le Calame
dont je m'honore d'être un des collaborateurs réguliers et si bien accueilli,
ces chroniques disponibles en archives diplomatiques françaises à Nantes
jusqu'à la fin de 1979, seront à terme éditées et annotées.
Bonne fin de soirée festive et permettez-mi d'être en
communion avec vous pour que vraiment vive la Mauritanie, selon le souhait
ardent du président Moktar Ould Daddah - que Dieu veuille lui faire continuer
d'inspirer les Mauritaniens - et de ses co-équipiers.
Très chaleureusement.
Bertrand Fessard
de Foucault
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