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jeudi 24 avril 2014

Table ronde sur les enjeux des élections présidentielles

La rencontre autour des enjeux des prochaines élections présidentielles en Mauritanie organisée par le MAPROM a permis de confronter différents points de vue et pour les parties et mouvements d’exprimer leurs philosophie. Les partis que sont AJD/MR, APP, Tawassoul, UFP ainsi que les mouvements que sont le MAP et la diaspora ont débattu en long et en large sur l’importance des élections présidentielles dans le cadre d’un processus démocratique. Invitation a été envoyée au représentant de l’UPR qui n’y a pas donné suite.

Médiocre
C’est l’adjectif donné au bilan de la mandature du Président Aziz. S’acheminant bientôt vers des élections présidentielles, cette rencontre aura permis de revenir sur la gestion du pouvoir par l’actuel dirigeant du pays. En effet, tous s’accordent à dire que la gestion du pouvoir a été caractérisée par une brutalité policière sans précédent et la persistance des pratiques de discriminations à l’encontre d’une composante du pays. Cette opération a atteint le summum avec l’enrôlement en cours qui a contribué à accentuer les clivages intercommunautaires. Il a aussi été question des conditions déplorables dans lesquelles vivent les rapatriés ainsi que la nécessité de poursuivre le processus de rapatriement des mauritaniens vivants au Sénégal et au Mali. De son coté le représentant de Tawassoul a souligné l’acharnement dont fait preuve le régime à l’encontre de leur organisation politique et a rappelé la nécessité de consolider l’unité nationale. Si des avancées ont pu être constatées en matière de démocratie, de l’avis des intervenants cela ne résulte nullement d’une volonté politique mais de la conjoncture actuelle caractérisée par la maturité de la population mauritanienne.

Boycott : Efficacité mitigée

En effet, pour une partie des participants, l’organisation d’élections permet aux différents protagonistes d’utiliser les espaces d’expressions qui leur sont offerts afin d’exprimer leurs points et de pointer les manquements en matière de respect de la démocratie. Chacun des participants s’est donné l’occasion d’expliquer les positions de son partie et les choix opérés par ce dernier.  Le dialogue entre le pouvoir et l’opposition qui est actuellement en cours, malgré son importance, ne doit pas constituer une source de nouvelle crise politique. Si tous s’accordent sur la nécessité de respecter les conditions de transparence, tous ne sont pas convaincus de la nécessité du boycott. Pour vous faire une idée sur les différents points abordés lors de cette rencontre, vous pouvez écouter l’intégralité du débat en suivant le lien suivant :













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