Translate

mardi 8 avril 2014

Insolite. Hamdou Saleck, accapare 720 hectares, depuis 25 ans, sans aucun document.


Insolite. Hamdou Saleck, accapare 720 hectares, depuis 25 ans, sans aucun document. Arc-en-Ciel - Arc-en-ciel, le Pmc, réclame la démission du ministre de l'intérieur , le limogeage du wali du Brakna et la relève de leurs fonction le Hakem de Boghe et chef arrondissement de Dar El Barka.

Encore au nom de la transparence, et , toujours au nom de la transparence.

Jeudi 27 mars 2014, très tôt le matin, Mr Ahmedou ould Abdallahi, Wali du Brakna, m'appelle au téléphone, pour me signifier, que, enfin, Hamdou Saleck lui avait apporté les documents du périmètre agricole réclamés depuis le 02 mars 2014, à Donnaye.

Il nous fixa alors rendez-vous pour le lundi, 31 mars 2014, à Aleg. Avant de raccrocher, il insista à nouveau, sur son désir de voir le conflit qui oppose Hamdou Saleck au village de Donnaye, se régler à l'amiable.

Après avoir raccroché, j'informais aussitôt, les notables de Donnaye, afin que nous nous retrouvions tous, à Aleg, dès le lundi matin.

Lundi, comme convenu, nous nous retrouvames tous à la wilaya accompagné du protagoniste des damnés de Donnaye.

Aussitôt entrés dans le bureau, le Wali demanda à Hamdou Saleck les documents, et ce dernier de lui dire qu'il les avait laissés dans sa voiture. Le Wali lui demanda, alors, d'aller les chercher. Ce qu'il fit.

Après avoir remis la chemise qui les contenait au Wali, ce dernier, l'ouvrit et nous exhiba quatre photocopies de lettre d'attribution, avant d'ajouter qu'elles ne règlent en rien l'énigme parce qu'aucune coordonnée topographique, ne figurait sur elles. Le meilleur topographe ne pourrait pas délimiter les parcelles; pour conclure, le Wali nous conseilla de trouver un arrangement à l'amiable, sinon qu'il fallait s'en remettre à la justice.

Je ne tardais pas à signifier à monsieur le Wali ma stupéfaction en le voyant se suffir de simples photocopies pour accréditer la prétention de Hamdou Saleck. J'attendais de voir, conformément à l'article 66 du décret d'application2010-080 de l'ordonnance 83-127, voir entre les mains du Wali un dossier complet composé de :

- des copies des affichages accrochés pendant 60 jours à l'arrondissement, et à la commune de Dar El Barka;

- du procès verbal du retrait de ces affichages;

- des copies de communiqués diffusés en arabe et en pulaar, dans les radios émettant dans cette zone;

- du procès verbal, de la commission foncière départementale approuvant l'attribution de cet espace pour en faire un périmètre agricole;

- d'une copie du cahier de charges, comme son nom l'indique, stipulant les engagements des uns et des autres;

- des plans de situation, sur lesquels toutes les informations et principalement l'échelle qui fait ressortir automatiquement les coordonnées GPS et la superficie du périmètre en question.

Rien de tout cela, sinon des photocopies traficotées certainement, je m'étonnais de constater avec effarement, la cécité du Wali, juriste de formation, de surcroît, qui certainement, mieux que moi, était plus outillé en terme d'interprétation et de compréhension de l'esprit et de la lettre des lois de la république.

En plus, dans la présentation du Wali, je devais dire sa plaidoirie il nous égrenait la liste des quatre attributaires de parcelles de 30 hectares chacune délivrées: la première à Hamdou Saleck, les deuxième et troisième, à ses fils biologiques et la quatrième à son cousin.

Un élève du CE2, trouverait mentalement et instantanément, que 4 parcelles de 30 hectares chacune, ne feraient au total que 120 hectares, alors que Hamdou Saleck confisque près de 720 hectares, depuis bientôt 25 ans, sans apparemment aucun document légal, et cela, forcément, grâce à la complicité de toute l'administration territoriale du Brakna et à commencer par son premier chef, le Wali.

Puisque les photocopies de Hamdou Saleck, font foi, le Wali aurait dû lui demander, celles justifiant l'accaparement des 600 autres hectares! pour que la boucle soit bouclée.

Non, Mr le Wali est resté muet. Il a fallu que je demande à Hamdou Saleck, la justification des 600 autres hectares pour qu'il me dise qu'il avait sollicité une extension.

Mr le Wali ne peut ignorer, que , conformément à l'article 56 du décret d'application, on ne peut prétendre à une extension sans avoir réalisé au moins 50% de l'aménagement du périmètre, et ce, durant 5 (cinq ) années consécutives, constatation faite par la commission foncière départementale, pour obtenir la concession définitive.

Sans cette concession définitive on ne peut prétendre à aucune extension et encore moins y effectuer une quelconque transaction: vente, échange, donation, legs ou autre.

Je réclamais immédiatement la restitution de cet espace de 600 hectares pour lesquels Hamdou Saleck ne dispose même pas de photocopies de lettres d'attribution.

Je demande au Wali d'ordonner à ses services compétents de nous produire les doubles du dossier qui est certainement archivé.

Grande stupéfaction. Plus inimaginable encore, le Wali affirma qu'il n'y a plus aucune archive ni à Boghe, auprès de tous les services techniques, ni à la wilaya d'Aleg, qui selon l'étendue du périmètre ( 30 ha ) est du domaine d'attribution Wali.

Devant la flagrance partisane du Wali qui se manifeste par sa cécité juridique, il est inutile de relever que Mr Hamdou Saleck , même étant le père de ses deux fils, n'est pas habilité de parler en leur nom compte tenu de leur majorité; à moins de nous présenter des procurations notariées. Il y va de même pour son cousin.

En définitive, conformement à l'article 75 du décret d'application de l'ordonnance 83-127, ces lettres du Wali sont frappées de nullité.

Enfin, même si les intentions inavouées des instigateurs de cette loi depossessive et scélérate proposée au comité militaire de salut national et signée par le "respecté" Mohamed Khouna Ould Haidallah, se découvrent clairement dans la plupart des 29 articles de l'ordonnance du CMSN signée le 05 juin 1983, il faut reconnaître, à son corps défendant, qu'elle a édictée des procédures et défini les nombreuses conditions qui, si elles ne sont pas respectées, frapperaient les documents administratifs: soit de cause d'indirass, soit de nullité ou, soit de déchéance de fait.

Ces opérateurs ignorants, aveuglés par le désir démesuré du gain et du profit, et souvent très mal conseillés, en plus de la complicité évidente de l'ensemble des administrateurs véreux et cupides, verront leurs serpents se mordre les queues.

Face à cette complicité évidente de l'administration, les notables de Donnaye ont unanimement décidé de conduire le litige devant les tribunaux mauritaniens.

Quant à Arc-en-ciel, le parti mauritanien du concret, qui depuis le début n'a jamais voulu politiser son action, se voit aujourd'hui dans l'obligation de déclencher les techniques et ingéniosités politiques nécessaires, pour continuer à faire entendre la complainte de Donnaye, faire respecter les lois votées dans notre assemblée nationale, et faire triompher la raison , le droit, éradiquer à jamais le mensonge et la manigence d'état.

Dans le même cadre, depuis que le cas de Donnaye à surgi, d'autres cas similaires et aussi révoltants ont été confiés à Arc-en-ciel, le Parti mauritanien du concret.

Il s'agirait des cas de Aéré Mbar, Mboyo (Tessem1, Tessem2, Fetchi, Tetinguel, Ba Ngue, Thielaw ), Diatar, etc , etc.
Arc-en-ciel, le Pmc, réclame:

1/ la démission du ministre de l'intérieur qui constatera que ses injonctions faites au Wali du Brakna, par le biais de son secrétaire général, qui avaient pousser arc-en-ciel, le Pmc, de surseoir au sit in à la place des lamentation ( grilles présidence ), n'ont servi à rien.

2/ le limogeage immédiat du Wali du Brakna pour sa flagrante complicité dans cette arnaque foncière nationale.

3/ la relève du Hakim de Boghe et du chef d'arrondissement de Dar El Barka.

4/ la création d'une commission nationale pour auditer toutes les attributions des terres du Walo, du Toro, du Lao, du Nguenar, du Bossoya en un mot de la vallée du fleuve.
Arc-en-ciel,le Pmc, s'investira pour mobiliser toute la classe politique mauritanienne, la société civile, les syndicats, en un mot tout le peuple mauritanien pour que la justice et l'équité, triomphent.
Arc-en-ciel, le Pmc, lanceur d'alertes, s'assigne comme mission, d'éclairer la lanterne des mauritaniens, afin que d'autres n'abusent pas de leur religion.

Le Président
Alassane Hamady Soma Ba Dit Balas .

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire