La police réprime une marche de TPMN / Comuniqué TPMN

La police a réprime ce samedi 26 avril une marche de TPMN dont le Coordinateur est le docteur Alassane Dia (à ne pas confondre avec TMPN dirigé par Wane Abdoul Birane).

Le docteur Dia et ses amis ont été pris à partie sur le lieu ou devait débuter leur marche qui visait à commémorer les 25 ans des déportations dont furent victimes des franges importantes de la communauté noire du pays, en d’autres termes près de la polyclinique.

Le bilan s’élève à un blessé et quatre interpellations. Kane, le blessé, aurait reçu un gaz lacrymogène sur le dos tandis que Baba Diallo - l’un des membres de la direction de TPMN - figure au nombre de quatre interpellés qui sont retenus au moment où ces lignes sont écrites au Commissariat d’El Mina 2.

Rappelons qu’en matière de commémoration des déportations que TPMN dirigé par Alassane Dia n’est pas à son coup d’essai. SC

Source : Rédaction Cridem

Communiqué de Presse

Le mouvement Touche Pas a Ma Nationalité TPMN  a été victime, ce samedi 26 avril, d’une brutalité sans précédent par les forces de l’ordre du système raciste et esclavagiste du Président Mohamed Ould Abdel Aziz et ce, à l’occasion du 25^ème anniversaire des déportations des Noirs de Mauritanie, qui devait se concrétiser par une marche qui devait avoir lieu à partir du comptoir américain jusqu’à la présidence. Suite à cette agression sauvage, nous avons déploré des blessés atteints par des projectiles jetés a bout portant par « les agents du désordre » dans le but de blesser nos militants. Nous déplorons aussi des arrestations de nos militants au nombre de quatre dont le chargé des relations extérieures du mouvement en la personne de Houssein Diallo dit Baba Diallo. Cette répression disproportionnée contre une marche pacifique destinée à commémorer les pages les plus sombres de notre histoire et conjurer les démons de la division entretenus par l’enrôlement raciste et discriminatoire du régime de Mohamed Ould Abdel Aziz en dit long sur le visage barbare du pouvoir en place en particulier quand il s’agit de « broyer du noir ».

Nous, le mouvement TPMN, dénonçons avec fermeté cette violence aveugle dont nos militants ont été l’objet et exigeons la libération immédiate et sans conditions de nos camarades

Nous profitons de l’occasion pour rappeler à ce pouvoir raciste et esclavagiste que ce ne sont pas ces agressions ni des mascarades d’entrevues organisées à la présidence qui nous feront reculer et que le temps de l’impunité est révolu.

Fait à Nouakchott le 26/04/2014

Pour le Bureau Exécutif

Le Président  

Dr Alassane Dia