Je ne comprends pas les noirs Mauritaniens,
ils se plaignent des injustices, des discriminations, du racisme, l’esclavage,
l’exclusion etc.. Mais comment peuvent-ils sortir des inégalités sans faire le
moindre effort ? Ils pleurent à la moindre occasion, mais jamais ils ne
sont prêts à faire le moindre geste pour s’en sortir. N’est ce pas l’adage nous
dit : quand on veut on peut ? Quand on demande des cotisations d’ailleurs
insignifiantes pour soutenir ceux qui se sacrifient à l’intérieur, plus de
signes de vies de la diaspora, les gens s’engouffrent dans l’hypocrisie, les
mensonges, fausses accusations et j’en passe. Par contre ils sautent sur tout
ce qui se présente à eux pour nous chanter que c’est grâce à eux cela a pu se
faire. Se fut le cas avec Biram Dah, certains chanteront comme des abroutis que
c’est leurs carnets d’adresses bien garnis qui ont ouvert les portes à Biram,
mais quand on les sollicite pour un don de 5 euros, nos bonhommes en tête des
ONG, Mouvements politiques disparaissent dans la nature comme par magie. D’autres n’hésitent pas à utiliser des prétextes communautaires
pour se dérober. Chaque Mauritanien est
appelé à mettre la main dans les pattes
c’est à dire donner son temps, son énergie sur le terrain, acceptant de bouffer
des grenades lacrymogènes ou aller en prison sinon mettre la main dans sa poche pour soutenir financièrement les
courageux qui se battent à ‘intérieur.
Il est inconcevable que des militants soient emprisonnés, torturés pour l’intérêt
collectif de tous et ceux qui sont à l’abri se contentent juste de faire des
commentaires sur facebook ou envoyer des articles de la littérature dans la
presse sans apporter une assistance financière, matérielle aux ONG qui font face à un état au quotidien qui met tous les moyens
pour les mettre à genou. L’état a bien compris que les Mauritaniens ne croient
ni à Dieu, ni à la lutte mais ils croient absolument à l’argent, la facilité d’où
l’intérêt d’avoir une armée de nègres de
service avec des poches remplient des liasses de billets de banques pour acheter
les damnés comme des baguettes du pain dans une boulangerie. Malheureusement,
se sont les mêmes qui seront en première ligne pour crier, M. untel a trahi la
cause alors qu’ils ne sont mêmes pas prêts à y mettre un euro symbolique sur la
table pour le soutenir. Arrêtons cette hypocrisie généralisée devenue mode et modèle
de vie. Si on veut un changement réel , radical, il faudra qu’on soit au moins
prêt à se sacrifier, vous pensez que si les Européens, Américains, Sud-Africains
etc... N’avaient pas fait des révolutions et résistances, ils seront là ou ils se
retrouvent actuellement ? Chacun est là avec sa gueule grandement ouverte
criant Dieu, Allah a dit ceci, cela sans
vouloir faire le moindre effort, vous perdez votre temps chers compatriotes, puisque
Dieu dit qu’il a honte de servir un dormeur en privant celui qui est
debout.....
Diko Hanoune
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