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mardi 18 mars 2014

Bulletin d'information sur la tournée de Biram



Bulletin d’information


La Commission Provisoire pour le soutien de la candidature de Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeid aux élections présidentielles

 (OUI BIRAM)

Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeid, président de l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) et candidat à la présidence de la République est en tournée dans les régions du sud de la Mauritanie depuis vendredi dernier. Cette tournée a démarré à Rosso et a atteint, aujourd’hui, la ville de Kaédi. Elle rentre dans le cadre de la précampagne du militant anti-esclavagiste en vue des élections prochaines et vient après l’imposant meeting qu’il a animé à Nouadhibou le 5 mars dernier.


A Rosso, les militants et sympathisants d’IRA se sont donné à cœur joie dans l’organisation du meeting d’ouverture de cette tournée le vendredi 14 mars. La ville frontalière, rompant avec les pesanteurs tribales et régionalistes, a accueilli à bras ouverts le candidat anti-esclavagiste. De nombreux membres de la délégation accompagnant Ould Abeid sont montés à la tribune. Après le mot de bienvenue prononcé par le président du bureau local d’IRA, Monsieur Sy Bocar, ce fut le tour de Monsieur Brahim Ould Bilal Ould Ramdhane, vice président d’IRA, de prendre la parole pour exprimer sa joie et celle de ses collègues devant le merveilleux public de Rosso. Et le vice président de féliciter les Rossossois pour le rejet qu’ils manifestèrent aux orientations du Parti au pouvoir ainsi que pour le refus qui fut le leur des tentatives réitérées de corruption et de sujétion qu’ont exercées à leur encontre les forces rétrogrades qui gangrènent le corps de la République, majorité et opposition confondues. Ould Bilal argumenta en faisant remarquer qu’il n’y pas preuve plus tangible  du racisme d’Etat que l’omniprésence d’une ethnie unique à tous les niveaux de l’Etat et notamment dans les rouages névralgiques de l’Administration territoriale. Pourquoi, s’interroge le militant d’IRA, tous les postes de direction au sein de la capitale régionale sont-ils occupés par les seuls Bidhane, sans exception ? 


Ce fut, par la suite, le tour du candidat à la présidence, Biram Ould Dah Ould Abeid de monter à la tribune. Il consacrera son intervention aux difficultés des citoyens au sein de cette région du Trarza. A leurs difficultés mais aussi au sentiment d’injustice qu’ils vivent en continu dans l’agriculture : «  Nos meilleures terres agricoles, celles que nos parents et avant eux nos aïeuls avaient défrichées et labourées dans cette Chemama,   ont été offertes à des hommes d’affaires sans aucun rapport ni connaissance de l’agriculture. A ces mêmes hommes d’affaires, l’Etat a octroyé des crédits que le Général président vient d’effacer  d’un trait de plume sans contrepartie, précise-t-il.
Le Président Biram précisera que les Mauritaniens revenus de la déportation au Sénégal ne sont pas encore rentrés dans leurs droits ni n’ont recouvré leurs biens. Certains continuent à voir leur terre spoliée par d’autres personnes. Non plus ils n’ont été réintégrés dans le circuit économique ni obtenu leurs documents administratifs. 

Abordant le thème de la jurisprudence esclavagiste, il  réaffirmera que l’autodafé symbolique qu’IRA avait organisé  n’avait d’autre but que de soutenir le Livre saint et la Sunna du Prophète, Paix soit sur lui. Il visait aussi à rendre aux damnés de la terre leur fierté bafouée par ces maudits manuels qui transformaient les humains en vile marchandise alors qu’Allah les a toujours honorés. Il n’y a, précise le candidat à la présidence de la République, aucune comparaison possible entre ces manuels rédigés par des humains tout ce qu’il ya de faillibles et le Livre d’Allah, grand et miséricordieux, et les faits et gestes du Prophètes, Paix soit sur lui. Faire une telle comparaison est,  en soit, un péché si ce n’est plus grave, fait-il remarquer. « Moi, Biram, l’esclave révolté, je ne fuis ni ne m’enfuis. Je ne m’adonne point aux basses petites manœuvres de nuit ni ne profane le Livre saint en espérant faire descendre les foules dans la rue pour ébranler le Pouvoir. Pourquoi laisse-t-on ces petits manipulateurs vaquer librement à leurs occupations ? Samedi 15 mars 2014, le Président d’IRA faisait son entrée triomphale dans la ville de Boghé, capitale du Fouta et autre citée frontalière. Le meeting d’accueil y a drainé des dizaines de milliers de militants et sympathisants survoltés. Il y avait là des nombreux groupes de jeunes de toutes les ethnies de Mauritanie. Ould Abeid ne manqua pas de faire allusion aux dernières sorties du dénommé Lo Goumo Abdoul, vice président de l’Union des Forces du Progrès (UFP). En réponse aux attaque de ce dernier contre le Président d’IRA, celui-ci se contenta de rappeler qu’il ne méritait pas de réplique mais que son passé, fait d’attaques réitérées contre les porteurs de causes justes, est connu de tout un chacun en Mauritanie. Par la suite, le Président d’IRA exposa son programme électoral dans le détail en insistant sur la nécessité d’une réconciliation précédée par une nécessaire opération « Vérité et Franchise ». Il citera le Calife Omar Ibn El Khattab rendant justice : « le plus fort d’entre vous sera faible devant moi jusqu’à ce qu’il répare son tort et le plus faible d’entre vous sera le plus fort devant moi jusqu’à ce que justice lui soit rendue ». Il n’y aura pas de vengeance. Il y aura une redistribution juste et équitable de la richesse créée. Il y aura des écoles républicaines ouvertes à tous et délivrant un enseignement de qualité. Nous mettrons en place une armée républicaine vouée à veiller sur l’intégrité de notre territoire et éloignée de toutes les tentations de coup d’Etat et les pulsion d’extermination comme celle que nous avions connues pendant les années de braises (1986 à 1991). Dans cette triste période, précise Ould Abeid, la responsabilité n’était pas celle de l’institution militaire mais celle de quelques personnes qui exploitèrent leur position pour assouvir des pulsions chauvines qui les habitent. Nos malades n’auront plus à être évacués vers l’étranger pour le moindre besoin de soins. Les agriculteurs pourront s’adonner à leur métier, les diplômés trouveront le chemin de l’industrie et y occuperont des postes en accord avec leur qualification. Nous bannirons le népotisme, le régionalisme, le racisme et le tribalisme. Nous ferons émerger le citoyen mauritanien, libre de ses entraves particularistes. 





Le dimanche 16 mars 2014, à Bababé, la foule était au rendez-vous. De mémoire d’habitant de cette ville du Sud, jamais un meeting n’avait était si imposant. « C’est l’espoir qui renait », affirment, euphoriques, certains militants en comparant le président d’IRA à Mandela. Ould Abeid, récipiendaire du Prix de l’ONU 2013 pour les Droits de l’Homme, n’aura pas beaucoup de mal pour entrer en résonance   avec le peuple de Bababé auquel il promet de répandre la justice en commençant par mettre par terre les symboles de l’esclavage et rétablir dans leur dignité les laissés pour compte. 

A la tombée de la nuit, le cortège entrait à M’Bagne.Ce fut l’occasion pour le Candidat de reposer le problème des terres arables, de la réforme foncière mais aussi des atrocités commises pendant les années de terreur avec leurs cortèges de fosses communes telles celle de Sorimalé et de Wothie.  

Aujourd’hui, lundi 17 mars, la délégation du président d’IRA faisait son entrée à Kaédi où elle animera un meeting digne de cette capitale du Gorgol avant de s’ébranler en direction de Jewel, ville natale du dirigeant d’IRA, Bala Touré, puis Maghama où elle sera accueillie par Amadou Tidjani, M’bout chez le prisonnier d'IRA, Cheikh Ould Vall qui croupi à la prison centrale de Kaedi,  puis Mounguel, ville natale de Hmednah Ould Ethmane, Coordinateur d’IRA dans la région et en fin à Sélibaby, capitale du Guidi magha. Le cortège fera alors demi-tour pour rentrer à Nouakchott le vendredi 21 mars 2014, prendra une semaine de repos avant d’entamer une autre tournée dans le nord de la Mauritanie en commençant par Zouerate.
Nous vous tiendrons informés aux différentes étapes de cette précampagne présidentielle.

















Bababé le 17 mars 2014                                                              La Commission de communication                         

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