Les étapes
de M’Bout, Seylibabi et Monguel… la mobilisation s’intensifie et se
diversifie !
Le cortège
du Président de l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste
(IRA), Prix de l’ONU 2013 pour les Droits de l’Homme et candidat à la
présidence de la République, Biram Ould Dah Ould Abeid, continue sa progression
dans les localités du sud de la Mauritanie. Ce mercredi 19 mars 2014, ce fut
l’étape de M’Bout, ville rebelle et remuante. Mais avant l’entrée à M’Bout, la
délégation s’est arrêtée à « Edbaye M’Bout ». l’Edbaye, c’est le
quartier ou village d’esclaves, sorte de ghetto pour Hratine. L’accueil dans cet Edebaye fut à la hauteur
des espoirs que soulève la venue du militant anti-esclavagiste Ould
Abeid ; franc, sincère et en même temps joyeux et haut en couleurs.Les rangs de
la foule venue à la rencontre du candidat Biram gonflaient au fur et à mesure
de l’approche de la ville par des affluents venant des autres Adwaba disséminés
dans la campagne de M’Bout. Un concert de youyous et de sifflets de joies
accueillit l’entrée de la délégation. Des tentes ont été dressées autour d’une
estrade depuis tôt le matin.
Des son
arrivée, le candidat à la Présidentielle 2014 s’empara du micro pour rendre un
hommage appuyé au militant d’IRA, Cheikh Ould Vall, obligé de suivre les échos
de cette campagne derrière les barreaux de la prison de Kaédi, juste pour avoir
refusé le diktat du racisme et de l’humiliation que tentait de lui imposer, à
lui et à sa mère, le juge de la bourgade. Ould Abied en profita pour saluer la
mère de Cheikh et lui renouveler le serment d’IRA à continuer le combat jusqu’à
ce que justice soit rendue. Il rappela par la suite la longue histoire
d’Edebaye de M’bout, histoire jalonnée de combats et de luttes contre
l’arbitraire, l’exclusion et la marginalisation.
Après le
repas de midi et la prière du milieu de journée, la délégation s’est remise en
route en direction de Seylibabi où elle fit sont entrée vers 18 heures après de
nombreuses haltes aux localités de N’diajibni, Ejar, Kelenkoum… Dès son arrivée, marquée par le concert des
maintenant habituels youyous et danses de bienvenue, la délégation s’est
directement installée à la tribune dressée depuis le matin pour donner le coup
d’envoi du programme sous l’égide du candidat à la Présidentielle.
Ce qui fut
remarquable à l’étape de Seylibaby, c’est le caractère cosmopolite du public, à
l’image des habitants de cette région de Guidimagha. C’est une explosion de diversité humaine tant du point de vue
ethnique, générationnel que de celui de
l’appartenance sociale. Les hommes côtoient les femmes, les notables se
frayent leur chemin au milieu de badauds, le tout dans un melting pot de toutes
les ethnies de la Mauritanie. Ceux qui accusent Ould Abeid de diviser les
Mauritaniens trouveront là le plus cinglant des démentis.
Prenant la
parole en premier, le dirigeant d’IRA, Balla Traoré, s’est exprimé en soninké.
Il trouva les mots justes que le public s’emble apprécier à en juger à la tension sur les visages et à l’intensité
de salves d’applaudissement qui ont ponctué cette intervention. Balla rappela
aux habitants du Guidimagha qu’IRA est décidée à porter son président à la
présidence de la République. « Biram est la synthèse de la
Mauritanie », martela-t-il. « Il faut que les habitants de Guidimagha
le portent par leurs suffrages à la barre du pays. Il en sera fini de
l’esclavage, de la ségrégation et de l’arbitraire qui laisseront place à la
justice, à l’égalité et l’affranchissement ». Après Balla, ce fut le tour
de Diop Mamadou Tidjani qui s’exprima en pular puis vint celui du candidat
anti-esclavagiste de monter au pupitre accueilli par une vague
d’applaudissement plus intense que les autres. Ould Abeid s’adressa alors aux
habitants de Guidimagha en ces termes : « S’il y avait eu une justice
sur Terre, cette région ne serait pas dans l’état de délabrement dans lequel elle croupit
actuellement. Cette région est la seule de Mauritanie à assurer son
autosuffisance en denrées alimentaires par les efforts de ses ressortissants
dans les domaines de l’élevage et de l’agriculture. Une région qui regorge de
grandes mosquées, de Mahadra et de villas somptueuses sans que l’origine des
fonds ne soit liée au détournement des deniers publics comme c’est le cas dans
toutes les autres régions du pays. Ce sont les filles et fils de cette région,
par leur labeur et leur endurance, aussi bien dans les champs ici qu’au sein
des pays d’immigration, qui sont à l’origine de ces réalisations. Les secteurs
qui sont sinistrés ici sont ceux liés à l’Etat. Ce sont la santé, l’éducation,
l’emploi et le crédit agricole qui sont à la traine, preuve de l’injustice et
de la marginalisation dont souffrent les habitants de cette région et qui
poussent les jeunes à aller tenter leur chance sous des cieux supposés plus
cléments. Cette région est gangrenée par la féodalité terrienne et le
despotisme politique. L’Etat n’y traite qu’avec quelques familles en nombre
réduit auxquelles il assure l’impunité en contrepartie du maintien de l’ordre
établi. Dans notre programme, nous avons prévu les antidotes à l’ensemble de
ces tares, précisera le candidat avant de renouveler ses remerciements au
chaleureux public de Seylibabi.
Ce jeudi 20
mars 2014, le président d’IRA et candidat à la présidentielle organisait une
rencontre plus restreinte avec les cadres et notables de la région du
Guidimagha pour mettre en place des bureaux et commissions chargés de
superviser l’enregistrement des électeurs sur les listes électorales et pour
maintenir la mobilisation autour du programme du Candidat.
C’est aux
environs de 11 heures que la délégation quittera Seylibabi en direction de
Lekseyba, une halte intermédiaire avant d’atteindre Mounguel, dernière étape du
périple, commencé une semaine plus tôt à Rosso.
Le président
Ould Abeid et sa délégation ont animé deux meetings populaires cet après midi,
l’un à Lekseiba et le second à Mounguel. Le cortège a ensuite été reçu pour le
dîner chez le militant Hmednah Ould
Ethman, coordinateur d’IRA au Gorgol où une soirée de débats politiques a été
organisée en présence de dizaines d’habitants des Adwabe environnants.
Vendredi 21
mars, le cortège sera de retour à Nouakchott aux environs de 17 heures après un
arrêt et un regroupement à Niabina à mi-chemin entre Kaédi et Boghé .
La Commission de Communication
Monguel le 21 mars 2014
Biram Dah
Abeid devant les pomulations de Niabina ce vendredi 21 Mars
La
Commission de Communication
Monguel le 20 mars 2014
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