On comprend à ce tarif que Messoud ait vite lâché l’opposition
historique pour aller participer à l’élection du candidat des militaires
Sidioca dès 2007 pour ensuite lâcher Sidioca et rester au perchoir pour
l’Azizanie.
Ainsi pendant que d’autres trimaient dans l’opposition, le sage Messoud était de toutes les conciliations et de toutes les feuilles de route car sur cette route-là, ça roulait pour lui à vive allure. Au-delà de la cagnotte de l’assemblée dont il fit ce qu’il a voulu au point que dès l’époque de la fronde des députés, la menace d’une enquête semble lui avoir parlé un excellent langage, confirmé par la suite de sa route où il roula pour Aziz, au-delà de cette cagnotte dont on se demande bien où elle est passée si on en croit le témoignage d’un député fraîchement élu, Adallahi Ould Breihim qui dit que l’état de l’assemblée est assez choquant puisque les sanitaires sont impraticables, au-delà de la cagnotte, le sage a été payé de 2007 à 2014, 5 millions nets par mois soit près de 420 millions d’ouguiyas ! Presque un demi-milliard….
Ecoutons le jeune député Abdallahi Ould Breihim : « Les lieux sont, d’ailleurs, d’une propreté douteuse, comme s’ils n’avaient jamais vu passer le moindre service de nettoyage. Le jardin est dans un état déplorable. Ceux qui sont censés payer les jardiniers préfèrent entretenir leurs propres ‘’potagers’’ avec l’argent du contribuable plutôt que de donner à l’Assemblée ne serait-ce qu’une apparence extérieure présentable. Les toilettes, non plus, ne sont pas en reste. Elles ne donneraient qu’une seule envie au téméraire qui oserait les braver : prendre ses jambes à son cou.
Ainsi pendant que d’autres trimaient dans l’opposition, le sage Messoud était de toutes les conciliations et de toutes les feuilles de route car sur cette route-là, ça roulait pour lui à vive allure. Au-delà de la cagnotte de l’assemblée dont il fit ce qu’il a voulu au point que dès l’époque de la fronde des députés, la menace d’une enquête semble lui avoir parlé un excellent langage, confirmé par la suite de sa route où il roula pour Aziz, au-delà de cette cagnotte dont on se demande bien où elle est passée si on en croit le témoignage d’un député fraîchement élu, Adallahi Ould Breihim qui dit que l’état de l’assemblée est assez choquant puisque les sanitaires sont impraticables, au-delà de la cagnotte, le sage a été payé de 2007 à 2014, 5 millions nets par mois soit près de 420 millions d’ouguiyas ! Presque un demi-milliard….
Ecoutons le jeune député Abdallahi Ould Breihim : « Les lieux sont, d’ailleurs, d’une propreté douteuse, comme s’ils n’avaient jamais vu passer le moindre service de nettoyage. Le jardin est dans un état déplorable. Ceux qui sont censés payer les jardiniers préfèrent entretenir leurs propres ‘’potagers’’ avec l’argent du contribuable plutôt que de donner à l’Assemblée ne serait-ce qu’une apparence extérieure présentable. Les toilettes, non plus, ne sont pas en reste. Elles ne donneraient qu’une seule envie au téméraire qui oserait les braver : prendre ses jambes à son cou.
Le bureau du trésorier est barricadé derrière de fortes grilles, comme pour se protéger des assauts des élus. Et ce n’est pas tout, loin de là. L’autre salle, celle qui doit servir, lors des pauses, de café-restaurant, est dans un état lamentable. Dire qu’elle est crasseuse relève d’un euphémisme de bon aloi. Pire, il n’y a pas aucun espace réservé à la prière. Dans l’Assemblée nationale d’un Etat islamique!
On en vient, évidemment, à se poser quelques légitimes questions. Où est donc passé le budget de fonctionnement de l’Assemblée ? Pourquoi ne sommes-nous jamais comme les autres ? Comment une institution aussi importante de la République peut-elle se retrouver dans un tel état de délabrement ? »
http://www.mondafrique.com/lire/politique/2014/02/07/les-deputes-mauritaniens-nouvellement-accueillis-par-des-chiens-de-garde
On comprend mieux qu’il ait tout fait pour y rester encore pour un autre mandat histoire peut-être d’atteindre le milliard net avant la retraite. Alors question : à quand en enquête sur la gestion des fonds de l’assemblée pour savoir jusqu’où le sage a gratté la république après avoir largement profité de la crise politique ?
Clou de sa trajectoire économique, le sage vient d’être nommé président du conseil économique et social ! Il ne va pas être dépaysé car il s’y connaît à merveille en économie du social vu que la hartanité lui a tant rapporté sans qu’une pareille fortune n’ait fait la promotion des h‘ratines dont le nombre d’élus sous sa bannière en fait le leader de l’esbroufe.
Après avoir tout fait pour briguer un énième mandat indu de président de l’assemblée, après avoir insulté tout ce qui bouge qui mettait un frein à sa soif de privilèges, le voilà qui avait disparu de la circulation le temps d’être nommé. Eh bien c’est fait. Que va-t-il faire maintenant ? Certainement se présenter à l’élection présidentielle en donneur de leçon car en matière de rentabilité économique, sa scandaleuse trajectoire politique est un exemple d’occasion qui fait le baron…
En effet, sur cette rentable trajectoire du sage calculateur qui fit recette, le voilà qui a signé un long papier parfaitement insipide comme une sorte de programme électoral vaseux en cas de candidature pour la forme et pour les fonds ou juste pour se présenter en homme qu’il faut pour être un majordome entre les opposants et Aziz.
En vérité, qui est le mieux loti ? Messoud à l’abri même critiqué ici et là ou AOD qui a tout sacrifié dans le sens inverse pour se retrouver aujourd’hui n’ayant pas même une maison à lui ?
Messoud a compris assez tôt qui faut tirer son épingle du jeu de dupe par tous les moyens car il vaut mieux faire envie que pitié, tout le reste c’est du flan car que risquent chez nous les traîtres, les lâches, les voleurs et les gens de mauvaise vie tant qu’ils préservent les apparences ? Ils ne risquent rien sinon des mereuhba à tout bout de champ car personne ne leur dira rien les yeux dans yeux et tout le monde les trouvera parfaitement fréquentables…
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